Dian Fossey

Dian Fossey est la femme que j'admire le plus au monde. Depuis que j'ai vu le film Gorilles dans la brume (Michael Apted, 1988), je collectionne les livres sur elle et sur les gorilles.

Je ne vais pas réécrire son histoire mais cette bande dessinée en donne un assez bon résumé. À côté de cela, mis à part quelques (très belles) planches, je n'ai pas trop aimé le graphisme. Je ne sais pas vraiment si c'est le style du dessinateur ou les couleurs... mais l'ensemble m'a donné une impression "inconfortable" (j'ai dû mal à mettre un mot dessus).

Challenge multi-défis 2017 (17)

J'ai été très agréablement surprise par cette bande dessinée de Jean-Philippe Noël et Bernard Ciccolini n'ayant pas d'appétence particulière pour les grands singes et la vie de Dian Fossey en particulier. Il faut dire que je collectionne les albums de la collection « Grands destins de femmes » de la regrettée maison d'éditions Naïve et mon mari m'a offert celui qui me manquait.
Et bien, contrairement aux critiques que j'ai lus sur Babelio j'ai beaucoup apprécié les dessins dont le style est en harmonie avec le cadre de l'histoire. Cette histoire je ne la connaissais pas n'ayant pas vu le film "Gorille dans la brume" adapté du récit de l'ethnologue publié en 1983. Mais j'ai trouvé la biographie de Diane Fossey très intéressante puisque c'est celle d'une passionnée qui a passé sa vie à observer les grands singes des montagnes du Rwanda et à lutter pour leur sauvegarde. C'est une femme courageuse à qui l'on a reproché sa violence vis-à-vis des braconniers qui étaient parfois des Rwandais pauvres qui cherchaient de quoi nourrir leur famille, mais pas seulement. Mais rien n'excuse les massacres de gorilles.
La détermination de cette femme a contribué à éviter leur disparition de la planète. Dian Fossey et une écologiste de premier ordre qui a payé de sa vie son engagement, son assassinat n'ayant jamais été élucidé.

J'ai beaucoup aimé ce ‘grand destin de femme' consacré à la plus connue des primatologues Dian Fossey.
Je connaissais un peu son travail, surtout grâce au film ‘Gorilles dans la brume' mais que j'ai vu il y a vraiment longtemps…
J'ai trouvé la narration agréable et bien construite, alternant la 1e et la 3e personne du singulier.
L'histoire est prenante, émouvante. Certaine planches font voir un coup d'oeil les membres d'une communauté de gorilles ou encore les habitants de la réserve et j'ai trouvé ça très bien fait.
J'ai apprécié le fait que l'histoire soit faites sans concession quant à la personnalité de Fossey : on la voit passionnée, sensible mais aussi dépressive et misanthrope. J'ai également aimé le fait que sa mort soit montrée pour ce qu'elle est encore aujourd'hui : une énigme et que les auteurs n'aient pas pris parti comme c'était notamment le cas dans le film.
Je n'ai pas trop accroché au dessin mais ça c'est vraiment personnel.

Née en 1932 à San Francisco, Dian Fossey voit ses parents divorcer à l'âge de 6 ans. Elle se passionne pour les animaux, au point de tenter des études de vétérinaire. Mais c'est durant un safari qu'elle rencontre pour la première fois des gorilles, à l'étude desquels elle consacrera désormais sa vie.

Cette BD parue dans la collection « Grands destins de femmes » des éditions Naïve s'intéresse à Dian Fossey, éthologue américaine qui a tout sacrifié pour sa passion : l'étude des gorilles. C'est une biographie illustrée de belles aquarelles qui balaye son parcours, ses combats, sans occulter sa vie personnelle. le format assez court ne permettant malheureusement pas d'approfondir, assez peu de pages présentent cette femme passionnée en contact avec ses animaux préférés. Mais cette BD propose une présentation assez réussie et équilibrée de cette scientifique d'exception, qui s'est énormément battue pour défendre les gorilles contre le tourisme, les braconniers… au point d'y perdre la vie (son meurtre n'ayant jamais été élucidé).

Une personnalité marquante et une bande dessinée à découvrir.

Je ne savais que peu de choses sur Dian Fossey, je n'avais aucun souvenir de Gorilles dans la brume, donc c'est avec beaucoup d'intérêt que je découvrais cette bd.

La jeune Dian adore les animaux, ses parents divorcent lorsqu'elle est encore enfant, ne reverra plus son père alcoolique, sa mère se remarie. Plus tard elle se destine à des études de vétérinaire mais elle échoue. Devient ergothérapeute et s'ennuie. Alors lorsqu'un petit ami lui propose de venir vivre avec lui en Afrique, elle refuse mais retient néanmoins l'idée du voyage. Elle se ruine puis part au Kenya. Elle y rencontre Louis Leakey qui lui mettra le pied à l'étrier pour se lancer dans la recherche sur les gorilles. le journaliste animalier Jean-Philippe Noël nous montre une Dian Fossey passionnée par son sujet, farouchement indépendante, parfois solitaire et incomprise. En 1985 elle sera retrouvée assassinée. Avec les aquarelles de Bernard Ciccolini, les deux compères rendent un bel hommage à Dian Fossey, et nous font partager le destin exceptionnel, de cette outsider de la communauté scientifique.
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