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EAN : 9782748500547
136 pages
Syros (23/01/2003)
3.23/5   13 notes
Résumé :

Une jeune fille amoureuse, un site Internet, un jeune homme délicat et distant, un cours de danse africaine, un secret lourd à porter, un béret rasta, une histoire couchée sur le papier, et puis la nature, qui parfois sépare les filles et les garçons.

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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Merci à Babelio pour cette masse critique jeunesse et aux Éditions Utopique de m'avoir permis de découvrir ce livre.
Suzan adore la diversité du monde, la musique, la bonne nourriture. Elle est amoureuse de Axel, un membre du club informatique de son lycée, dont le nom est Sweet Home. Leur relation est étrange. Elle sent qu'Axel lui cache quelque chose.
Quel est ce secret ?
Au fur et à mesure du récit, on va en apprendre plus sur Axel. Qu'adore-t-il en dehors de la danse ?
J'adore cette nouvelle couverture plus moderne que la précédente édition. Dans ce livre va être abordé l'homosexualité. Quand on est adolescent, comment vivre la transformation de son corps et ses penchants affectifs. Axel va hésiter et ne sait comment l'avouer à Suzan. Elle deviendra sa confidente et saura l'écouter et l'aider le plus possible même dans les pires situations. J'ai beaucoup aimé nos deux jeunes héros qui sont attachant. On va vivre au milieu des différents arts que l'on côtoie tout au long du livre comme la danse, la musique, la peinture.
Un livre qui nous parle de tolérance, d'acceptation des autres et qui ne laisse pas indifférent.
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Merci à Babelio pour cette masse critique jeunesse et aux Éditions Utopique de m'avoir permis de découvrir ce livre.
Je suis un peu mitigée car certes l'intention est bonne mais j'ai trouvé tout cela un peu simpliste et caricatural. La découverte de son identité sexuelle pour un adolescent est toujours une phase délicate, un cheminement qui doit être soutenu par les proches et la famille; dans ce livre, il y a le refus des parents, la tante lesbienne en couple qui montre un modèle rassurant et possible, une amitié forte qui l'aidera à s'accepter..bref, encore une fois, une belle intention ( toujours nécessaire et d'actualité..) mais je n'ai pas été séduite par l'écriture.
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Un roman pour ados qui parle de la difficulté d'assumer son identité sexuelle quand les mentalités rechignent encore à accepter qu'un homme puisse aimer un homme ou une femme une femme.
L'histoire est racontée du point de vue de Suzan qui est amoureuse d'Axel, en troisième dans le même collège qu'elle. Ils se fréquentent notamment au club informatique mais un nouveau surveillant y fait son apparition et Suzan découvre qu'Axel ne sait pas lui avouer ses préférences.
C'est écrit finement avec des personnages attachants et les adolescents trouvent des adultes intelligents pour les aider à trouver leur voie.
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Dans cette nouvelle version des éditions Utopique au visuel réactualisé et plus moderne, Prune s'emmourache d'Alex. Elle découvrira vite qu'il lui dissimule une homosexualité naissante qu'il doit apprivoiser. de nombreuses étapes l'attendent alors . le regard des autres, l'annonce aux amis, la levée du secret familial. Les différents récits de coming-out des personnages permettent une photographie franche des réactions possibles au sein de la sphère familiale.
La réaction de Prune et les choix courageux qu'elle fera pour accompagner son ami sont intéressants et peuvent réellement avoir un impact sur un jeune lecteur.
Je regrette un style d'écriture souvent trop simple malgré quelques envolées de métaphores maritimes. Travaillant avec des adolescents, je pense que les 2 réseaux cités dans ce roman font déjà partie du monde d'avant ( d'il y a 5 à 10 ans gloups) et qu'il ne sera du coup pas perçu comme actuel. le fond et le contenu le sont en revanche résolument.

Je remercie Masse Critique et la maison d'édition Utopique pour l'envoi de ce livre qui rejoindra désormais les étagères de ma classe.
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C'est Prune une lycéenne qui nous conte son histoire en l'écrivant. Au lycée, elle est dans un atelier de vidéo animé par la professeur d'anglais. Elle est attirée par Axel qui est aussi à l'atelier. Ils commencent à sortir ensemble. Prune sent qu'il y a quelques choses qui cloche. Elle se pose des questions. Qu'est-ce qui se passe avec Axel ?
J'ai bien aimé le livre. L'écriture des auteurs est fluide. Je trouve que c'est une bonne approche pour parler de l'homosexualité. Axel se cherche un peu au niveau sexualité avant de savoir qu'il est homosexuel. Comment vivre avec, et assumer le regard des autres ? J'ai beaucoup aimé comment Prune épaule et soutient Axel dans son parcours. Il y a aussi des jolies moments notamment avec le peintre. le livre parle d'amitié, d'amour, d'entraide, d'art divers et d'homosexualité.
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
- Tu sais, lui confia Barbara, on apprend à vivre avec ses différences. N'importe quel couple hétéro peut s'embrasser dix minutes sur les quais du métro, au pire ça fera sourire. Nous, on ne peut même pas se donner la main, manifester notre désir en public, ça choquerait. Alors on garde ça pour l'intimité.
- Et ça ne vous gâche pas la vie de toujours vous cacher ? demandai-je tout à trac.
- Tu as raison, se cacher c'est s'aimer à mi-temps, approuva Hanna. Si tu crois qu'on se complaît dans notre ghetto, les bars gays, les boîtes gays, tu te trompes. Tu voudrais qu'on se fasse des bisous dans un bar-tabac-PMU-loto face à des visages dégoûtés ou hilares, qu'on supporte les provocations ? Tu voudrais qu'on se roule des pelles dans la rue pour se faire traiter de sales gouines à longueur de journée et entendre des grosses vannes bien lourdes sur les homos ? Bien sûr, on est contre les ghettos. Mais est-ce qu'on a le choix ?
- Oui ! On a toujours le choix, avança Axel. Si vous ne vous dévoilez jamais en public, les autres ne risquent pas de s'y habituer. (p.109-110)
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Peu à peu, j'ai dessiné autour de nous comme une bulle impénétrable qui flottait sur la musique.
Longtemps après, nous avons fini par nous échouer près du bar, où Axel m'a offert à boire. Les bulles de soda pétillaient furieusement dans mon gosier asséché. Quand enfin j'ai retrouvé l'usage de la parole, j'ai murmuré à l'oreille d'Alex :
-Tu viens ? On s'en va …
3h30 du matin. Ce n'était pas une heure pour quitter la fête. Sauf si on voulait rentrer à pied. Ça tombait bien, nous avions envie de marcher. Besoin d'un petit tête-à-tête avec l'air frais du premier jour de l'année.
En sortant, un type nous à fait ironiquement remarquer que la gare la plus proche était à dix kilomètres. Mais ça ne nous faisait pas peur.
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- Ce n'est pas ce que tu crois, Suzan !
- Ah bon ? Et qu'est-ce que je suis censée croire ?
Lui, après un silence embarrassé :
- Tu m'as vu embrasser Benoît, alors heu... tu penses que je suis, heu... ?
- Homo !? C'est ça ?
- J'aime pas ce mot-là. Je déteste ce mot !
- Oh ! Il y en a d'autres si tu veux : gay, pédé... lui répondis-je d'un air faussement ironique.
(...)
- D'abord, je croyais que c'était moi ta petite copine. Tu sors avec quelqu'un d'autre, et en plus c'est un mec. Comment tu veux que je prenne ça ?
(...)
- Je te demande pardon, Suzan.
- C'est un bon début, seulement ça ne me suffit pas. je sais, tu n'as pas de comptes à me rendre, mais au moins sois sincère ! Fais face à tes sentiments ! (p.55-57)
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- Les jeunes comme toi, qui arrivent, vont peut-être bousculer tout ça, murmura Barbara en hochant la tête. C'est vrai, tu as raison dans l'absolu. On devrait se montrer, se battre pour faire évoluer les mentalités. Mais tu sais, au quotidien, c'est usant de soutenir les regards, d'encaisser les ricanements... (p.110)
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Personne dans ma famille ne s'en est remis, d'ailleurs. Aussi bien mes parents que mes sœurs... Ma mère surtout. Elle n'a jamais voulu admettre ce que je suis. Du coup, je ne peux rien lui raconter de ma vie, et de son côté, elle évite soigneusement de me questionner. Comme si évoquer ce sujet risquait de la salir. (p.107)
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