Jeannette est attachante, enfant trouvée dans un bénitier, elle est élevée par un curé et sa soeur. Lorsqu'ils décèdent, elle doit trouver comment vivre seule. Rapidement repérée par un commerçant ambulant, elle l'épouse croyant que l'amour est là. Très vite elle découvre que son époux est un rustre et cependant elle accepte son sort. Lorsqu'il part à la guerre, elle continue le commerce et y rencontre un soldat russe qui va lui faire découvrir la passion au point de lui faire renoncer même à son fils. C'est assez troublant de penser qu'une femme puisse renoncer à son enfant à cause de l'amour et cela m'a gêné bien que je sache que c'est une histoire vraie. Il y a beaucoup de longueurs : des explications d'ordre politique qui m'ont "barbée" (je ne suis pas trop "politique").mais Anglade est un excellent conteur.
Commenter  J’apprécie         10 livre différents de ce que je lis habituellement mais je me suis lancée et l'histoire suivant cette femme dans les année 1914 et découvrir l'envers du décor de la guerre 14-18 m'a beaucoup plus. de plus l'amour entre ce russe et jeannettes illustre cette envie de découverte et ce rêve de terre d'ailleurs.
Des détails sur le régime russe un peu compliqués mais toujours accompagné de rire et de dialogues intéressants.
J'ai particulièrement aimé la fin de ce livre qui laisse place à notre imaginaire.
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Du beau-père disparu, l'on ne parlait pour ainsi dire jamais. Jeanne apprit seulement qu'il était mort de l'hydropisie ; qu'il s'étonnait toujours d'avoir de l'eau dans le corps, lui qui n'en buvait pas une goutte. Parce qu'on n'en servait pas dans les bistrots de La Courtine qu'il fréquentait assidûment. Ça l'avait tué à cinquante-cinq ans.
- Avec Ernest, disait la vieille, vous n'avez pas ce risque. Je l'ai habitué à se mettre au Viandox.
Savait-elle que lorsqu'il entrait dans un de ces mêmes débits de boisson, il corrigeait ce jus de bœuf en y faisant ajouter un petit verre de rhum ? Cela produisait une sorte de grog-pot-au-feu qu'il appelait un "Viandox carabiné", ou simplement un "Carabiné".
A l'occasion du centenaire de l'écrivain auvergnat Jean Anglade, les éditions Presses de la Cité proposent un cycle de lectures dans la régions. Elles ont confié à "Acteurs, Pupitres et Compagnie" la mise en place de ces lectures et la sélection des extraits de textes parmi les plus remarquables de Jean Anglade.
En savoir plus : http://bit.ly/1KPtMBy
Sa première ?période bleue? de romancier social des années 50 à 70, sera particulièrement mise en lumière avec ses oeuvres plus littéraires (Des chiens vivants) puis ses textes populaires dans sa veine auvergnate à partir de 1969 (La pomme oubliée). Ces lectures donneront à découvrir ou redécouvrir un grand auteur qui a su fédérer un public nombreux, fidèle, transgénérationnel. Il est un homme aux valeurs humanistes et son oeuvre considérable aborde des genres et des sujets très différents: romancier, essayiste, traducteur (de Boccace et de Machiavel), biographe, mais surtout intarissable conteur, Jean Anglade est l?auteur d?une centaine d?ouvrages.
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