Les prêcheurs de l'Apocalypse/ Pour en finir avec les délires écologistes et sanitaires //
Jean de Kervasdoué
Il fallait vraiment oser écrire ce livre très documenté qui indubitablement va à l'encontre de la tendance générale alarmiste de ces dernières décennies. Et on peut faire confiance à de Kervasdoué : pas besoin de phrases macrostiches pour exprimer son ras –le –bol de voir les écologistes de tout poil invectiver à tout venant : il est compétent dans son domaine. Et le titre en dit plus que tous les commentaires que l'on peut émettre.
Sur le fond je suis assez d'accord avec l'auteur, tout en restant vigilant da façon raisonnable. Mais cessons cet alarmisme qui plaît : les gens aiment se faire peur !
Sur la quatrième de couverture, trois phrases qui donnent le tempo :
« le charbon est plus fatal que l'amiante, et l'un et l'autre cent fois plus que le nucléaire. »
« La catastrophe de Seveso n'a tué que le directeur de l'usine : il a été assassiné par les Brigades Rouges. »
« Malgré le réchauffement de la planète, la Terre n'a pas encore atteint la température de l'an 1000 !! »
Sur la forme, comme je le disais en entame, un style clair, concis, sans discours inutile, expéditif : un livre facile qui se dévore en quelques heures, et que chacun devrait lire afin de ne pas sombrer dans cette morosité de bon ton, désespoir et pessimisme écologiques.
Un passage clé encore :
"Nous voilà englués dans le médicalement correct. Les intellectuels doutent de tout et le reste de la population croit en l'astrologie et aux maisons hantées. A qui bénéficie notre crédulité ? Il serait plaisant de connaître les financiers des grandes associations écologistes."
A la fin du livre l'auteur nuance un peu son bel optimisme :
« La recherche médicale appliquée est pour l'essentiel aux mains de l'industrie pharmaceutique. Bien entendu elle ne finance pas de recherches dans les domaines où elle n'est pas concernée et à fortiori, celles qui pourraient nuire à son intérêt. »
« Mon inquiétude provient de ce que je ne vois pas dans quelle circonstance politique pacifique l'idéologie mondiale changerait au point d'abandonner la croissance économique comme seule mesure du succès des nations. Je ne vois pas comment l'industrie de l'argent pourrait accepter de perdre son pouvoir et la spéculation mondiale s'interrompre du jour au lendemain. »
Avec humour, de Kervasdoué de conclure par le mot de Jules Romain : « La santé est devenue un état précaire qui ne laisse présager rien de bon. »
En définitive, un bon livre qui ouvre les yeux de ceux qui veulent voir.