Federico Jeanmaire ne pratique pas l’autofiction mais crée un personnage qui tente de s’approcher au plus près de lui-même.
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Beaucoup d'arbres, beaucoup de couleurs, quelques fontaines, des sculptures, des plantes grimpantes. Le Mexique était ainsi. Exagéré, baroque, surchargé, dramatique, gorgé de passé. (...)
-Les arbres, ces arbres, là, aux fleurs orangées, comment s'appellent-ils? Quel est leur nom? Insista-t-il.
-Ce sont des flamboyants. Ces arbres sont des flamboyants.
Il adora ce nom. Il trouva qu'il convenait parfaitement aux arbres, qu'ils le méritaient et que, même si ce n'était pas si fréquent, il était bon que, de temps à autre, une chose porte comme par miracle un nom qui lui allait à merveille.