Le filou de la forêt

Mais qui coupe tous les arbres de forêt ? Les animaux mènent l'enquête. Tiens mais que fait ce gros ours avec sa drôle de machine? Il transforme du bois en feuilles de papier... mais pourquoi faire ?
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Les animaux de la forêt sont sur le qui-vive. Quelqu'un vole les arbres ! Une enquête scrupuleuse s'ouvre alors...

Cette petite histoire joue sur un humour guilleret tout en subtilités dans les images. le lecteur suit l'enquête un peu bancale des animaux tout en croisant le voleur en arrière plan. Les raisons du coupable sont, d'ailleurs, tout à fait originales et il faut dire qu'il est d'une discrétion absolue. Ou serait-ce les animaux de la forêt qui ne regarderaient pas au bon endroit ? C'est très amusant.

Beaucoup d'intérêts pour cet album qui aborde différents thèmes.
Depuis un moment les arbres de la forêt sont coupés mystérieusement, les branches sont sectionnées, et parfois même les troncs.
Tous les animaux de la forêt sont inquiets et finissent par mener l'enquête.
Tous les éléments de l'enquête sont présents ce qui permet d'aborder cette thématique même avec les plus petits et d'enrichir leur vocabulaire avec des mots de ce champ lexical : preuve, interrogatoire, coupable, témoin, alibi...
Jusqu'à ce que l'affaire s'éclaircisse et que le coupable soit démasqué.
Une nouvelle thématique est alors aborder celle de la protection de la nature puisque le destructeur des arbres va devoir réparer ses mauvaises actions en replantant des arbres.
L'enfant apprend donc beaucoup de choses avec cette lecture notamment l'origine du papier qui n'est autre que les arbres. Ainsi un message écologique et une prise de conscience peut se faire.
Beaucoup de douceur se dégage à travers cet ours qui finalement ne voulait pas faire de mal et réussit à se racheter à la fin.
Une belle leçon de solidarité et d'amitié également avec les animaux de la forêt qui vont surprendre l'ours avec un beau cadeau dans les dernières pages, finalement ils ne sont pas rancuniers !

Un étrange phénomène se déroule dans la forêt, des branches et des arbr

es disparaissent. Les animaux de la forêt se mettent à enquêter pour découvrir la raison de cette « déforestation ».

Dès le départ, le lecteur connait le coupable. Mais quels sont les raisons de ce geste ? Au fil des pages, il va se retrouver plonger dans une enquête où les animaux de la forêt constate le crime, cherche les suspects potentiels jusqu'au dénouement. le texte est complété par l'image où des indices sont disséminés, c'est au lecteur de faire le lien entre ce qu'il lit et voit. J'aime beaucoup la façon dont Oliver Jeffers illustre son histoire.

Cette histoire permet de travailler sur une enquête où le thème de la forêt et de la préservation de la nature.


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: Les illustrations de Oliver Jeffers sont des concentrés d'humour, tout est dans le détail, un détail qui attend gentiment que l'on vienne le saisir dans des double-pages d'apparence posée et anodine.

Les animaux habitent tous des terriers, il y a même un petit bonhomme.

Mais rien n'est anodin dans le vol de branches d'arbres,
puis la disparition des arbres eux-mêmes.
Rien d'anodin non plus dans une enquête menée par des animaux de la forêt pour trouver le coupable et qu'un procès s'ouvre dans les bois.
Anodin ces plans d'avion en papier généreusement offert par l'auteur avant la page de titre et avant de refermer le livre?
Le lien sera vite fait.
Bon sang mais c'est bien sûr!
Cette petite dose de non-sens permanente, l'auteure souhaite définitivement faire rire les jeunes lecteurs.
Coupable!

Juste ça?
Et si Oliver Jeffers faisait cadeau d'une chouette histoire presque sans paroles (il y a des bulles de dialogues imagées remplaçant le texte dans sa fonction) , cadeau de techniques de pliage d'avion aux jeunes copains (et accessoirement du plan de la boulette de papier volante) pour nous glisser également un sous-thème à l'album, la déforestation?
Fort possible.
En tout cas l'ours qui souhaitait remporter le concours d'avion en papier,
qui n'avait plus de papier en réserve pour s'entraîner,
fit amende honorable auprès des animaux et ces derniers lui offriront ( et à nous également) une tendre issue qui fera que tout est bien qui finit bien.

Un petit clin d'oeil à un autre album de Jeffers se cache dans le détail,
aux lecteurs de le reconnaître.
Ils y gagneront une autre histoire et même le plaisir d'un film d'animation.
Si on ne sait à quoi s'attendre sur le vrai ton de l'histoire en couverture, on peut constater que subtilement elle cache pleins de surprises dans ses tiroirs.
Quel canaillou cet ours! Quel filou cet auteur!

J'ai aimé l'aspect création de papier et la petite enquête menée par les habitants. En effet, l'ours coupent les arbres pour faire du papier, mais cela est interdit.
Cela dit, je n'ai pas eu de coup de coeur. Venant de Jeffers, je m'attendais a un album plus marquant.
Par contre, j'aime les illustrations, comme toujours avec cet illustrateur !

Original Title : The great paper caper

Cette histoire tendre est très riche. Elle permet d'évoquer avec les enfants plusieurs sujets (c'est la prof qui sommeille en moi qui parle) :
- la forêt, les arbres et l'écologie
- le papier (fabrication et recyclage)
- l'enquête (vocabulaire)
- la fabrication d'avions en papier