En Touraine, c'est au château de l'Islette à la campagne qu'abrite les amours tumultueuses de deux grands sculpteurs les plus célèbres :
Camille Claudel et Augustin
Rodin. "Pour être heureux vivons cachés"!
...grâce à Eugénie, jeune Parisienne engagée au château comme préceptrice auprès d'une enfant prénommée
Marguerite. Eugénie va être témoin privilégiée de cette période créatrice et particulière de la vie de ce couple d'amants prestigieux. L'auteur va nous permettre d'être un instant au plus près de la vie de ses deux artistes...j'aurai beaucoup aimé être à la place d' Eugénie !ou un chat dans l 'atelier de
Camille !..
L'histoire est plausible, crédible même grâce à la plume de l'auteur...en mode "petite souris", Elle nous raconte avec subtilité
Camille, la femme, la bouillonnante
artiste, l'amoureuse tumultueuse la "Mlle Say " de
Rodin, la passionnée, qui travaille à ses sculptures avec détermination..l'auteur nous propose une
correspondance épistolaire avec son ami Claude Debussy..
Camille a l'Islette est inspirée : elle travaille à la création de "la valse"..et "la petite châtelaine". Nous suivons également
Rodin et son "
Balzac".. les chamailleries de ces amoureux hors du commun qui finiront pas une douloureuse séparation.. cela affectera gravement
Camille, et nuira par la suite à sa santé.
Une inconditionnelle de
Camille, chère "Camomille " de son frère
Paul Claudel ...cette artiste me fascine depuis très longtemps ayant assistée l'année dernière à une passionnante conférence proposée par la documentaliste de l'hôpital sur Montfavet en Vaucluse (asile de Montevergues à l'époque où
Camille a été internée pendant plus de trente ans) évoque cette période heureuse et créatrice de
Camille. Je vous recommande vivement son ouvrage illustré avec des documents rares. Jocelyne
BARBIER : "K1000, Camomille,Mlle Say, l'enfermement de
Camille Claudel à Montdevergues" Nombre7 éditions.
Ce roman est agréable à lire, les personnages fictifs attrayants, la fluidité de l'écriture et le rythme virevoltant m'ont fait passer un bon moment...car "le bonheur " de cette grande sculptrice sera plus qu'éphémère et il n'y a peu d'éclairage "heureux" en littérature sur cette femme au destin exceptionnel. J'irai me promener un jour à L'Islette!...
Kittiwake dans sa critique parle de mignardise..! A déguster sans modération ! Je vous invite à consulter ma liste de livres sur
Camille !