Dreamblood, tome 1 : La Lune tueuse

Jolie découverte en ce qui me concerne, La Lune Tueuse de Jemisin.
C'est un roman de fantasy, qui ouvre sur une 2e partie.
On embarque pour la cité-état de Gujareeh où l'ordre des collecteurs ont droit de vie et de mort sur tous les citoyens. Pour Ehiru, une confrontation va tout faire basculer....
Tout un monde inconnu nous est offert. ça commence par la langue, qu'il faut comprendre (un glossaire nous y aide bien) et puis il y a cette gallerie de personnages dont les rapports sont parfois difficiles à déceler. Mais plus on entre dans le récit, plus on y prend goût, et on finit par ne plus le lâcher!

Fade, stéréotypé, mais sauvé par un personnage central intéressant et émouvant

Cette fantasy d'inspiration égyptienne propose un univers fade (mais original par rapport à celle européenne / médiévale-fantastique, du moins à l'époque où elle est parue -2012-), une écriture assez froide, ainsi que des personnages et un scénario particulièrement stéréotypés. Seul le protagoniste principal et son combat contre le côté obscur de la magie (magie d'ailleurs très réussie, le vrai point fort du roman) donnent à The Killing Moon un certain intérêt, qui ne prend cependant véritablement son essor que dans les dix derniers % du livre.

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La Lune tueuse est la premier opus du nouveau diptyque de N.K. Jemesin. Les amateurs de fantasy n'ont plus besoin de présentation pour cette autrice qui s'est imposé dès ses premiers romans, comme une nouvelle voix forte. Après avoir remporté de nombreux prix, la voilà de retour. Alors verdict ? 

On met les pieds dans la Cité-Etat de Gujaareh, où la paix du peuple est assurée par l'ordre des collecteurs. Ces hommes, gardiens et récolteurs de la magie des rêves, décident de la vie et de la mort des habitants. Lors d'une confrontation, Ehiru, collecteur, va voir son Univers basculer, quand un complot va lui être dévoiler. Avec son apprenti sur les talons, il va devoir faire un choix: rester fidèle à sa foi, ou opter pour la vérité ? 

Les premières pages ont été délicates pour moi, car le moins que l'on puisse dire c'est que L Univers crée par l'autrice, est riche et foisonnant. Il faut un peu de temps pour se l'approprier et en comprendre la subtilité et les valeurs. Mais une fois cette écueil franchi, c'est un vrai régal. 

Car les personnages se dévoilent d'une grande complexité qui nous invite à en apprendre plus. Ils doivent sans cesse se confronter à leurs croyances, et faire des choix qui peuvent signifier la vie ou la mort. Ils devient donc facile d'éprouver de l'empathie pour eux, ou de la détestation, car le lecteur doit choisir son camp. Ils fonctionnent d'ailleurs souvent par binômes: Ehiru et Sunandi, Ehiru et son apprenti, Ehiru et le prince de la Cité. 

Le style est très juste. Poétique par moments, direct et sans concession à d'autres, il maintient le lecteur la tête sous l'eau, le rapprochant d'un dénouement étouffant. On se plonge dans ses contrées mystiques, où on sent la construction que cela a demandé. Car Jemisin, a su créer une société complète dans toutes ses strates.

Et même si un second tome se profile (vite,vite...) , on ne quitte par Gujareeh avec un goût d'inachevé, mais plutôt avec l'envie d'un encore. 
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A Gujaareh, la paix repose sur la magie des collecteurs qui s'introduisent la nuit dans les rêves de ceux qui menacent la société. Ehiru est l'un d'eux mais au dernier moment il renonce à tuer la femme qui était sa cible. Pour quelle raison? Que cache-t-elle? Et si c'était elle qui avait raison?

Cela faisait très longtemps que je n'avais pas lu un roman de fantasy aussi complexe. J'ai eu beaucoup de mal à saisir les enjeux de l'intrigue initiale. N.K Jemisin nous propulse en effet dans un univers de magie très dense sans vraiment nous en expliquer les bases. C'est au lecteur de se dépatouiller et de tenter de comprendre par lui-même les tenants et les aboutissants.

Il faut d'abord se frotter aux noms des nombreux personnages et à leur rôle dans cette société très codifiée. Il faut ensuite se plonger dans les méandres des conflits et complots politiques qui vont bien au-delà de la cité de Gujaareh. Je me suis surprise à apprécier ce roman complexe et dense cependant. Une fois assimilé les clefs du récit, j'ai aimé être immergée dans cet univers magique.

Inspiré de l'Égypte ancienne, son univers est riche. La magie repose sur le pouvoir des rêves et reste très original. Ehiru est un jeune apprenti qui achève son enseignement. C'est grâce à lui, qu'on comprend peu à peu comment fonctionne ce monde magique.

« Dreamblood » est un roman de fantasy adulte d'une originalité folle qu'il faut néanmoins apprivoiser . Il faut certes s'accrocher au début mais la lecture vaut le détour!
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Dans la Cité-État de Gujaareh, la paix règne en maître. Cette ancienne cité repose sur un équilibre précaire maintenu par les collecteurs, des gardiens chargés de préserver l'harmonie au sein de la société. Ces collecteurs sont les serviteurs dévoués de la Déesse des Rêves et leur rôle est crucial : ils recueillent la magie de l'esprit endormi des habitants pour la canaliser ensuite afin de guérir, apaiser ou éliminer ceux qui sont perçus comme corrompus.
Parmi ces collecteurs se distingue Éhiru, le plus renommé d'entre eux. Sa réputation le précède, et il est vénéré pour ses capacités exceptionnelles à accomplir son devoir avec dévouement et succès. Pourtant, lorsqu'une conspiration imprévue surgit au sein du temple, Éhiru est confronté à un dilemme qui ébranle toutes ses convictions. Sa loyauté envers la Déesse est mise à l'épreuve lorsque sa mission habituelle le pousse à protéger la vie d'une femme qu'il était supposé éliminer.
Face à cette situation inédite, Éhiru est contraint de remettre en question tout ce qu'il a appris et de faire des choix difficiles qui pourraient avoir des conséquences désastreuses pour la Cité-État de Gujaareh. Les enjeux s'élèvent tandis que la ville se retrouve menacée par la guerre et la magie, mettant en péril l'équilibre fragile qu'il avait toujours préservé.
J'avais beaucoup entendu parler de l'auteure, j'ai même sa trilogie de « La terre fracturée » dans ma Pal. Hélas, j'ai trouvé beaucoup de longueurs à ce tome 1 qui est peut être introductif. Par contre, N. K. Jemisin sait parfaitement créée un monde à part. le world buildig est assez exceptionnel entre les différents personnages, le passé du royaume qui se perd dans les âges anciens, les dieux, souvent ambigüs voire cruels et surtout la religion et les différents peuples qui vivent dans ce monde. Pourtant issus du même peuple, les deux principaux royaumes connaissent de plus en plus de tensions, surtout face à l'ambition du Prince de Gujaareh. La religion tient une place prédominante et cela pose des questions sur la perttinence de suivre aveuglément des dogmes, au risque d'oublier l'Humain. Les complots et manipulations sont aussi bien traitées et, s'il y a une chose à retenir, c'est que l'Enfer est pavé de bonnes intentions.
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3,5- Ihiru est un collecteur. Il vient récupérer la dime lorsque la mort est arrivée en endormant paisiblement les collectés. Tout cela est fait dans l'honneur de la Déesse Hanandja et tous les hommes s'y plient. Mais un jour il lui est demandé de collecter une jeune femme "gênante" pour la politique en place. Vient alors le temps des remises en question pour Ihiru, poussé par son apprenti.

Ce livre est un vrai ovni littéraire! Déjà il est très original puisqu'on y suit une fantasy qui tire de nombreuses inspirations de la mythologie égyptienne, et il est vrai que ce n'est pas si courant!
Mais surtout le monde imaginé par l'autrice est vraiment original et singulier. J'ai rarement lu quelque chose comme ça!

J'ai eu un peu de mal à rentrer dedans je l'avoue, tant le monde est compliqué et dense. Cependant il y a eu un moment où tout est devenu clair et c'était beaucoup plus sympa à la lecture. C'était vraiment une lecture très étrange mais pas mauvaise!
J'avoue que j'ai été plutôt décontenancée pendant ma lecture et j'ai mis du temps à savoir si je l'aimais ou non.

Mais finalement j'ai été très intriguée par ce système unique et les personnages qui sont très bien travaillés. Je pense que cette lecture plaira aux lecteurs pointus sur la fantasy adulte et qui recherche des récits innovants.
Il y a des points très intéressants soulevés et une grande diversité dans ce roman donc je ne peux que vous le conseillez si vous êtes curieux.

Je compte terminer la duologie même si ce n'est pas un coup de coeur!
Une lecture qui m'a vraiment intriguée !

Je ne connaissais pas la plume de l'autrice et j'ai donc eu envie de la découvrir. J'ai passé un assez bon moment de lecture mais je suis malheureusement restée hermétique au récit. Je pense que cela est dû au fait que l'univers est très riche mais aussi très complexe et ce n'est pas facile d'entrer dedans.

Bref, nous avons ici un univers très complexe qu'il est difficile à saisir. Malheureusement, l'autrice m'a perdue en route, ce qui ne retire en rien le lyrisme de sa plume. Un univers qui pose plus de questions qu'il n'y répond. Il y aura une suite mais je ne la lirai pas car je n'ai pas adhéré au roman.

Avis complet:
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J'adore N.K.Jemisin. Et ce livre confirme qu'elle a un don pour créer des univers fantasy.
Ce coup-ci, on est dans une ambiance qui rappelle un peu l'Égypte des pharaons. Des collecteurs de rêves offrent le repos éternel aux blessés ou aux corrompus, assurant ainsi la paix dans la cité. (Les éléments perturbateurs rejoignant vite la déesse des rêves...)

Mais un complot politique va mettre à mal l'équilibre de la cité et remettre en question tout ce que croient nos héros: un collecteur de rêves et son jeune apprenti.

Avec son vocabulaire très riche et propre à cet univers, le lexique à la fin du livre aide grandement à ne pas s'y perdre. Il m'a sauvé la mise de nombreuses fois.

J'ai vraiment beaucoup aimé cet univers et la relation entre le collecteur et l'apprenti. Elle est complexe car elle tangue entre respect, amitié et amour.

Ce premier tome ne laisse pas sur sa faim. On pourrait s'arrêter là sans être frustré. Mais cela va sans dire que je suis trop heureuse qu'une nouvelle partie de l'histoire va se développer.

Et que dire de cette couverture. Elle est magnifique, nous plonge dans l'ambiance et est à la hauteur de ce que vous allez découvrir dans le roman.

A tous les fans de J.K.Jemisin, vous allez vous régaler!
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Aboutissement

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Rêve ? Cauchemar ? Libération ? Déconvenue ? Amour ? Haine ? Complot ?

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Un des points super important de ce roman : l'aboutissement !
J'ai tellement ressenti cette sensation de travail de qualité ! 😱
Franchement, le monde est complexe mais très bien détaillé permettant l'imagination !
Les lunes ont toute leur place (étonnant n'est-ce pas ?) J'ai apprécié la présence d'interludes favorisant la compréhension du passé !

La plume de qualité m'a parfois semble lourde par le vocabulaire mais c'était très cohérent !

🦦🦦🦦

L'histoire en elle-même est très prenante. Et je félicite la manière dont elle est tournée. J'ai beaucoup beaucoup apprécié la fin avec la descente d'un personnage. Je ne dirais pas plus 🤐

Pour moi, nous sommes dans de la fantasy pure et surtout dure !
Je ne considérais pas que ce livre soit une lecture légère. Il faut quand même être un minimum concentré pour tout suivre

Mais par contre ! Ce roman en vaut CLAIIIIRREEMENT la peine !

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En olus de tout ça, ce livre comprend pas mal d'apprentissage. Outre les morales, l'environnement du roman introduit une hiérarchie, une étude et sûrement des centaines d'heures de travail et d'étude ppur lautrice !

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C'est toujours un grand plaisir de lire des romans si travaillés et aboutis !
Ce n'est pas pour rien que l'autrice a été lauréate de différents prix !
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L'univers de ce 1er tome est très travaillé, l'écriture me plait beaucoup et pourtant malgré une histoire bien menée, impossible de m'attacher aux personnages ou de me sentir concernée par les enjeux... Probablement dû au fait que ce que l'on apprend des personnages reste très factuel et lié à l'intrigue. On n'entre pas vraiment dans leur intimité ou leurs caractères, ce qui donne l'impression d'avoir affaire à des pions.
Je suis déçue de n'avoir pas accroché car sur le papier Lune tueuse avait tout pour me plaire.