L'auteur évoque les invasions et occupant de l'actuelle terre d'Israël. Ainsi, il est question du roi Salomon, des croisés venus d'Occident, de Seldjoukides, des Mamelouks, des Mongols, du puissant empire colonial britannique. Cette terre, chérie par les nationalistes sionistes a été divisée et allouée aux survivants des persécutions de la Shoah.
La veille ville de Jérusalem comprend trois parties :
- La chrétienne est située à l'ouest de la porte de Jaffa
- La porte de Sion mène au quartier juif
- le quartier musulman se situe à proximité de la porte de Damas.
Des étals de marchands, rendent les lieux en perpétuelle effervescence du matin au soir.
Sur l'esplanade du temple se côtoie juifs et musulmans car s'y trouve le mur des lamentions et le dôme du rocher. Au mur des lamentation hommes et femmes prient séparément. Celui qui ouvre les portes du Saint Sépulcre, lieu où le christ a été enterré est un musulman. Plusieurs confessions chrétiennes occupent les lieux. Les moines éthiopiens vivent sur les toits dans des huttes de boue.
Au Sud depuis le mont Sion on peut voir l'église de la Dormition où s'est déroulé la dernière cène. La vierge Marie serait morte à cet emplacement
A l'Est de la ville, là où finissent tous les sentiers nous sommes au Mont des Oliviers où l'on trouve un vaste cimetière où pas mal de juifs veulent être enterré car c'est là que viendra le messie, les morts du cimetière seront les premiers à ressusciter. Ainsi est la croyance.
Bethléem se situe au sud de la ville. Un mur haut de neuf mètres sépare des communautés palestiniennes d'implantations juives en territoire occupés. de nombreux check point compliquent les déplacements et cause préjudice au tourisme.
Toutes les communautés depuis les juifs orthodoxes jusqu'au palestiniens doivent essayer de vivre en harmonie. Il y a parfois des échauffourées. Des palestiniens révoltés lance des pierres.
Il y a des dessins sur les pages de gauche sans rapport avec le fil conducteur : « ville de Jérusalem, vie dans les rues et cohabitation des communautés. Cet objectif trouve sa place dans les pages de droite.
Les dessins à droite sont dans les tons jaune, noir. A gauche, comme à droite, les traits sont précis Les images parlent d'elles même. Il y a d'ailleurs peu de textes. Bravo l'artiste dessinateur.
Si j'ai apprécié les dessins, j'aurais préféré une version multicolore. J'aurais aimé être devant un livre qui m'apprenait plus sur cette ville, que tant de touriste aiment découvrir.
Pour le dessin, je donne quatre étoiles.
Je n'ai pas voulu influencer ma chronique par la préface. Pour moi c'est les images qui devaient essentiellement parler.
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Lecture jeune, n°121 - A l’occasion d’un projet de reportages croisés lancé par l’Institut Goethe de Berlin, trois illustrateurs israéliens se sont rendus en Allemagne, et trois illustrateurs allemands en Israël. Jens Harder est l’un d’entre eux. Reportage, récit journalistique et carnet de voyage en bandes dessinées : cet ouvrage est inclassable. C’est avant tout un livre d’images, qui donne à voir les trois religions dans le microcosme de Jérusalem. Ici, l’expression des « marchands du temple » prend tout son sens ! Parmi les pèlerins venus du monde entier, les mystiques se mêlent aux touristes, les prêtres se prennent en photo, un rabbin téléphone devant le Mur des Lamentations… Beaucoup d’humour et d’ironie dans ces dessins si finement croqués, à l’esprit laïque et plutôt critique. En page de gauche, une scène en gros plan d’un gris brun alterne avec un récit en bande dessinée très vivant sur la ville. En page de droite, le lecteur a rendez-vous avec l’histoire et le quotidien. On retient surtout la vie trépidante de la cité, la foule, ses bruits, ses odeurs, la paix des communautés qui tient du miracle. A la fois document sociologique et caméra cachée, le reportage s’attarde sur les différents quartiers, lieux de culte et de pèlerinage, sur la place réservée aux religieux, les fiefs des commerçants… Cette lecture plaisante apportera beaucoup aux adolescents, pour peu qu’ils soient réceptifs aux détails savoureux des illustrations. Cécile Robin-Lapeyre
Lire la critique sur le site : Lecturejeune
Mea Shéarim est le digne héritier des schtetls d’Europe de l’Est, mais garni de quelques accessoires du vingt-et-unième siècle. Nombreux sont ceux qui, ici, ne reconnaissent pas l’état d’Israël. Ils refusent de payer des impôts et de faire leur service militaire. Ils parlent yiddish, suivent à la lettre les commandements de Moïse et célèbrent le sabbat si sévèrement qu’il n’allume ni lumière, ni radio.
Le Mur des Lamentations, le site le plus sacré pour les juifs pieux, devient de plus en plus un décor en plein air. Chaque jour y ont lieu des bar-mitsvas, des mariages, des fêtes, des réunions, des rituels de toute sorte ― et la presse est toujours là, en alerte.
Des gamins jouent au football devant les bâtiments vénérables. Quand seront-ils à nouveau ouverts à tous ? Hélas, personne ne le sait.
Une ville où tout semble saint ou du moins extrêmement ouvert aux pensées élevées.
Jérusalem, la ville sainte, cent fois contruite, cent fois détruite.
Une très belle présentation du fabuleux "Alpha... Directions" de Jens Harder.
Véritable saga de lEvolution, cette BD scientifique raconte 14 milliards dannées, du Big Bang aux premiers hommes. Fusion réussie et jubilatoire entre art et science, humour et poésie.
Réalisation : Arno Caravel
Production : Cité des sciences et de l'industrie 2009