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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Martin est instituteur au Danemark. Il demande, et obtient un poste au Groenland:
il s'installe dans un comptoir qui compte 150 âmes et 500 chiens.
Les premiers chapitres font irrésistiblement penser aux racontars arctiques de Jorn Riel: nouvel arrivant naïf qui se fait rouler par des habitants plus rusés qu'il ne s'y attend, malentendus basés sur la langue, coutumes auxquelles il faut s'habituer... Mais le ton de farce qui domine les premières pages ne dure pas. La vie quotidienne apporte son lot de bagarres, l'alcool fait des ravages, le colonialisme danois fragilise la société traditionnelle.
Un roman en demi-teinte, burlesque et tragique, drôle et dramatique.
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Un livre sur la colonisation danoise au Groenland et une réflexion plus que jamais d'actualité sur la société de consommation et le soi-disant "progrès". il date de 1975, nous avions encore tous les yeux fermés sur ce qu'il se passait sur notre planète et dont nous mesurons maintenant les effets . En 2022 les groenlandais ont ils pu maintenir leur manière de vivre en union avec la nature ?
C'est un livre plein d'humour et de tendresse
, avec anecdotes truculentes et passages dramatiques. Je retiendrai le chapitre excellent sur le chanteur d'opéra en tournée : c'est tellement drôle et bien vu . La figure repoussoir de l'inspecteur d'académie est hilarante aussi. Pour finir , je pense que ce livre plairait à des adolescents par les réponses qu'il propose aux questions existentielles

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Une rafraîchissante incursion au Groenland dans laquelle l'auteur s'attache a démontrer les méfaits de la mondialisation, de la colonisation et... de l'alcool ! J'ai apprécié le passage portant sur le massacre des bébés phoques, qui ouvre les yeux sur la médiatisation à tout va d'épisodes indignes mais non significatifs !
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Très beau voyage au Groenland avec Martin, un instituteur danois envoyé dans une petite bourgade où il découvre un peuple très différent de ce qu'il a connu jusque là.

Son supérieur lui avait conseillé de ne pas apprendre le groenlandais. Inutile selon lui car l'enseignement devant être dispensé en danois. Au début, Martin obtempère puis il sent bien qu'il ne pourra pas vivre à Nunaqarfik sans en comprendre ses habitants. C'est la moindre des choses. Evidemment, la belle Naja la motive et l'y aide considérablement. Et puis il s'attache à tous ces habitants, il ne veut pas vivre différemment d'eux. Il ne sent pas supérieur. Naturellement, ce ne sera pas toujours facile de se comprendre.

De très belles descriptions de la nature, du froid, du monde des chiens et des traineaux, de la pêche... J'y ai un peu retrouvé la magie de Jack London.

Une belle leçon d'humanité, de respect des autres, de la nature. Une ode à la sagesse, ou comment vivre au rythme des saisons, loin de la course moderne à acquérir toujours plus. Un bon moment de lecture.
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Sur le fond, pas grand chose à dire, tout est dit et bien dit dans la quatrième de couverture.
Pour une fois celle-si est honnête et ne surenchérit pas, à une réserve près : l'humour irrésistible. Peut-être s'agit-il d'un humour groenlendais dont je ne sais pas les finesses tant chez eux le rire est un moyen de se sortir des situations difficiles.
La description du héros colle parfaitement au récit ainsi que l'exposé des problèmes soulevés.
L'exactitude de cette quatrième de couverture est suffisamment rare pour être soulignée.
Pour la forme, je ne sais trop que penser. J'ai trouvé l'ouvrage un peu long à terminer. Ce n'étais pas une lassitude des personnages, ce ne sont pas des longueurs car je ne vois pas ce qui pourrait être supprimé. J'en viens à penser que cela provient du style d'écriture qui, à mes yeux, a manqué de fluidité. J'ai dû, à plusieurs reprises reprendre la phrase, voire le paragraphe pour comprendre où l'auteur voulait en venir.
Les noms n'aident pas non plus à s'y retrouver très facilement mais cela n'est nullement un reproche juste une recherche de justification au fait qu'une centaine de pages en moins m'aurait convenu.
Je n'ai pas non plus compris le choix de l'illustration de couverture. Elle n'est pas en rapport direct avec le récit, hormis le paysage.

En conclusion, un roman intéressant nous immergeant dans un univers totalement autre que celui que nous côtoyons et soulevant de réels problèmes sociétaux.
Ma note est, là aussi, difficile à trouver.
Sur le plan de l'intérêt je vais aisément jusque 4* alors que sur le plan agrément de lecture de reste en dessous de 3* mais les personnages m'ont beaucoup plu.
Ne passez pas à côté de cet ouvrage, faites-vous votre opinion. Quoiqu'il en soit vous en ressortirez enrichi.

PS : en reprenant ce livre, j'ai pris conscience des situations humoristiques et je reconnais que celles-ci sont assez nombreuses.
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Flemming Jensen est un défenseur de la culture inuit et il a mis vingt-cinq ans à écrire ce roman assez rocambolesque et qui dépayse à souhait le lecteur occidental. A l'instar de Martin, on découvre un mode de vie à des années lumière du nôtre (bon, je sais, ce n'est pas un scoop) et dans lequel une maladresse occidentale est vite arrivée.... surtout si l'on arrive avec tout un tas d'idées "bien pensantes" déculpabilisant. Et c'est bien le problème de Martin, au début du moins. A trop vouloir être gentil pour mieux se déculpabiliser, on finit par se faire rouler dans la farine, comme partout ailleurs. Car les Inuits, en plus, adorent faire des blagues, comme pour oublier le rude climat dans lequel ils vivent. Martin finit par s'intégrer dans cette société refermée sur elle-même mais conviviale, où la solidarité est le maître-mot : il s'y fait des amis, rigolent avec eux, (mais aussi se dispute quand le bouchon est poussé un peu trop loin). Il tombe amoureux. Il découvre "un peuple chez qui survivre était la tâche quotidienne de chacun, alors que pour ses camarades danois, c'était plutôt le genre de choses qui relevaient des services de santé".

Ce roman est bourré d'humour, en particulier au moment où le lecteur découvre une créature bien étrange : le tupilak.

son cri est si caractéristique qu'on ne peut pas se tromper : "toc toc, toc.... uuuuuuuuh!" Comme les Inuits, les tupilaks craignent les "Danois parce qu'eux aussi avaient de très grands pieds" !

Flemming Jensen prend tout au long du roman la défense des Inuits et cela donne des moments de lecture poignants et criants de vérité :

"L'organisation pour la protection de l'environnement Greenpeace, ainsi qu'une blondine française vieillissante avait mobilisé toute une coterie branchée et "tendance" en jouant sur le sentimentalisme totalement déconnecté des faits réels, et, à la suite d'une émission de télévision où l'on avait filmé d'indéniables cruautés commises sur des bébés phoques par un groupe de Norvégiens près de Terre Neuve, avaient appelé du jour au lendemain au boycott des peaux de phoques. (...) Il y avait des manifestations de protestations dans le monde entier et des nations qui elles-mêmes tuaient industriellement des poules, des porcs et des veaux après leur avoir offert une vie de misère, se permettaient de montrer du doigt un petit peuple qui, en accord avec la nature, chassait des animaux dans la mesure où il en avait besoin pour se vêtir et se nourrir."

J'ai aimé ce roman pour son humour, son humanisme, sa description soignée de la culture inuit. Je lui reprocherai juste une chose : les aventures rocambolesques à répétition de Martin finissent par lasser un tout petit peu le lecteur. Mais néanmoins, c'est un livre à découvrir pour tous ceux qui s'intéressent aux cultures nordiques. Il y existe d'ailleurs, à Copenhague un musée dont une partie est dédiée à ce peuple et que je vous recommande vivement si vous avez l'occasion de vous rendre dans la capitale danoise.
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Je me lance dans ce roman avec l'envie de découvrir une région peu connue:
Le Groenland ....
Je souhaite parfaire mes connaissances sur leurs habitudes, leurs us et coutumes, m'évader dans des paysages méconnus malheureusement très vite l'histoire s'éternise.... je trouve peu de détails dans la narration...
L'histoire est flou sans grand intérêt pour moi.
Les 440 pages m'ont parues très longues et peu intéressantes.
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