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Critique de ASAI


Notre braqueur de banque n'a pas trop le blues sauf à mériter son sort, attendre la sortie de prison, mais en attendant il recueille les mémoires, d'un type Max, une autre pointure, Max, on est dans le crime, dans la manipulation, le mensonge érigé en mode de vie et de relation avec les autres.
Max, conseiller politique du premier ministre du pays, égérie au masculin, autrement plus intelligent.
Et puis Max tombe sur une girl-scout. Qui le fait basculer sur tous les plans, celui de la manipulation, qui manipule qui, celui des sentiments, qui s'apitoie ou pas, celui de l'intelligence, qui est le plus intelligent, qui est le plus crédule.
Le roman nous mène en bateau (je devrais dire en kayak, étant donné ce qu'il se passe dans ce récit), donc en kayak, drôlement, cyniquement, loufoquement.
J'ai parfois pensé à mes très anciennes lectures des romans de Tom Sharpe. Sur deux points : le premier, comment se mettre dans une situation incroyable, folledingue et ne trouver pour s'en sortir que des solutions encore plus folledingues, qui conduisent à l'absurde absolu. le second, c'est que la morale l'emporte quand même, après tout, et avec une petite surprise pour le lecteur en toute fin.
C'est drôle, enlevé, on rit, ce n'est ni vraisemblable ni réaliste, ni sérieux, mais triple raison pour rigoler franchement, gentiment. Et la fin est comme une fable De La Fontaine « tel est pris qui croyait prendre », ou « le plus intelligent, ou le plus rusé, n'est pas celui qu'on croit ».
Un moment de lecture gai, agréable, jamais sérieux, bien écrit, bien ficelé, troisième ouvrage lu de cet auteur, trois fois rigolo mais avec une petite réflexion sur nos sociétés, pas inintéressante du tout.
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