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EAN : 9782359103243
234 pages
Ankama Editions (10/05/2012)
3.69/5   44 notes
Résumé :
L’histoire vraie du tueur en série le plus tristement célèbre des Etats-Unis.

Dans les années 1980, la priorité de la police de Seattle était l’appréhension du « tueur de la Green River », surnom du meurtrier de douzaines de femmes.

Mais en 1990, alors que le nombre de crimes s’élevait à au moins quarante- huit, l’affaire fut remise entre les mains d’un seul détective, Tom Jensen.

Après vingt ans, Gary Leon Ridgway, fin... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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Il s'agit d'une histoire complète indépendante de toute autre, en noir & blanc, initialement parue en 2011. le scénariste est Jeff Jensen, le fils de Tom Jensen ; l'illustrateur est Jonathan Case.

En 1965, à 16 ans, Gary Leon Ridgway poignarde un jeune enfant de 6 ans, juste pour savoir ce que ça fait de tuer quelqu'un. Pendant les années 1970, Tom Jensen fait son service militaire dans la marine, puis il s'engage dans la police dans la région de Seattle. En juin 2003, Gary Ridgway est transféré secrètement dans le commissariat où Jensen est devenu détective pour être interrogé. Il est inculpé de 4 meurtres attribué au tueur en série appelé Green River Killer. L'enjeu pour les policiers qui l'interrogent est de déterminer l'étendue de sa culpabilité, c'est à dire d'acquérir la certitude qu'il s'agit bien du tueur en série et qu'il est bien le responsable d'une quarantaine de meurtres. Outre les interrogatoires, il faut organiser des sorties sur le terrain pour retrouver les cadavres de ses victimes dont il se souvient avec plus ou moins de précision des endroits où il les a laissés, ou enterrés. Au cours de ces journées, Jensen se souvient des 20 années qu'il a passé à enquêter sur ces meurtres.

Dans le bref mot de remerciements, Jeff Jensen indique qu'il a souhaité écrire ce comics pour mieux comprendre son père, Tom Jensen. le tueur en série de la Green River a réellement existé (en 2012 il purge toujours sa peine de prison) et Tom Jensen a fait partie de l'équipe constituée pour le traquer. Jensen a la particularité d'être un simple détective de police, pas un expert en tueurs en série. D'une certaine manière, il s'agit d'un fonctionnaire effectuant le travail routinier de l'enquête, les recueils de faits, la rédaction des rapports minutieux, la saisie des éléments dans les bases de données, etc. Jeff Jensen le présente comme un individu affable, déterminé, obstiné, sans être obsessionnel. Il apporte quelques touches personnelles telles que la chanson favorite de son père (In-a-gadda-da-vida d'Iron Butterfly), son habitude de fumer malgré les observations de ses collègues, son canard en plastique dans son tiroir, etc.

Jeff Jensen a construit une biographie de son père très particulière, évitant le sensationnalisme, évitant l'approche psychologique, évitant la fascination pour le tueur en série, refusant la psychanalyse, proscrivant les coups de théâtre, la mise en scène par les médias, la dramatisation, etc. Bref Jeff Jensen fait attention à ne jamais transformer cette histoire en spectacle. Au contraire, il s'attarde sur la rigueur de la démarche policière, les aspects les plus prosaïques de l'enquête, les culs-de-sac, les années qui passent sans résultat, sans avancée, et la banalité de la personnalité de Gary Ridgway pendant les interrogatoires ou les recherches des cadavres. Il réussit à faire transparaître l'horreur des actes de Ridgway sans jamais recourir à une scène choc, à une mise en scène de meurtre, ou à des déclarations sadiques ou haineuses. Il n'y a pas d'analyse psychologique du tueur ou de Tom Jensen. Il y a quelques faits biographiques de Jensen (études, mariage, déménagement, carrière) et son travail patient et déterminé. Au-delà du récit passionnant sur ce travail de fourmi, Jeff Jensen montre, avec une économie de moyens remarquable, l'évolution des convictions et des motivations de son père au travail, ainsi que sa conviction inébranlable de travailler à quelque chose d'utile. J'ai été sidéré par l'aisance avec laquelle Jeff Jensen a su rendre compte de l'angoisse existentielle latente inhérente à consacrer 20 ans de sa vie à une entreprise dont il n'est pas possible de connaître l'issue, dont il n'est pas possible de savoir s'il est possible d'atteindre le but que l'on s'est fixé. Tom Jensen consacre sa vie professionnelle à déterminer l'identité du tueur de Green River, sans assurance de réussir. Au fil des pages, le lecteur ne peut que s'interroger sur l'absurdité d'un tel engagement, sur l'espoir fallacieux d'aboutir, sur l'inanité de la vie, son manque de sens. À partir d'une série de meurtres abjectes et de la détermination d'un fonctionnaire ordinaire, Jeff Jensen saisit une question philosophique des plus difficiles, des plus délicates, des plus essentielles : quel est le sens des actions d'un individu, quel est l'intérêt d'une vie professionnelle, à quoi ça sert ? Il le fait sans jamais être démonstratif, ou pédant, mais sans qu'il soit possible au lecteur de passer à coté de ce thème. Il réussit le tour de force de faire douter le lecteur quant au bienfondé de l'obstination tranquille de Jon Jensen, alors même le résultat en est connu.

Cette histoire terrible est mise en images par Jonathan Case, en noir & blanc, sans niveaux de gris. Il utilise un style réaliste, avec une simplification des textures et des ombres portées, pour des dessins très faciles à lire, également dépourvus de tout sensationnalisme. Case a une mission difficile : décrire les individus de la manière la plus prosaïque qui soit, tout en faisant en sorte que les images apportent quelque chose aux dialogues. À nouveau l'économie de moyens est remarquable et le résultat redoutablement efficace. Jensen et Case sont complémentaires dans leur approche de la narration. Jensen compose des scènes qui incorporent des mouvements, des déplacements, des interventions de nouveaux individus, des gestuelles. Tous ces éléments fournissent de la matière à Case pour éviter scène après scène de dialogues avec uniquement des dessins de têtes en train de parler, avec un phylactère. Au lieu de ça, le lecteur est en présence d'individus vivants ayant une gestuelle naturelle, des expressions de visage normales et parfois ambigus. Les illustrations en retenue de Case mettent en avant la banalité des individus, la quotidienneté des actions. Tout son savoir faire est mis au service d'une mise en page rigoureuse avec des personnages normaux et ordinaires, dans des mises en scène vivantes, sans être spectaculaire. le lecteur reconnaît ce quotidien, il se sent proche des actions de ces individus et l'immersion est intense. du coup chaque élément sortant de l'ordinaire prend un relief incroyable et occasionne un ressenti émotionnel fort dû à son incongruité dans un environnement si normal.

Jeff Jensen et Jonathan Case réussissent la gageure d'impliquer le lecteur dans une enquête laborieuse étendue sur 20 ans, en créant un suspense psychologique basé sur d'autres ressorts que la simple dynamique chassé / chasseur. Ils mettent en scène les approches irréconciliables du tueur et du fonctionnaire de police, mais aussi l'impossibilité d'appréhender un comportement aussi aberrant et monstrueux par rapport aux normes sociales, et l'engagement sans faille de Tom Jensen dans cette enquête. Ils transmettent le point de vue de Tom Jensen, sans bulles ou cellules de pensée, un tour de force.
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Au début des années 1980, les corps de plusieurs femmes, toutes prostituées, ont été retrouvés à Seattle près de la Green River, donnant ainsi son nom au tueur en série qui sévissait : le tueur de la Green River.
Dès lors la police ne cesse de traquer ce meurtrier mais se heurte aux hésitations de l'administration : "Le comté s'inquiète aussi du coût de l'enquête. On dirait que c'est difficile de les convaincre qu'une épidémie de meurtres de prostituées constitue une menace à la sécurité publique.".
Finalement, la cellule est dissoute et seul l'inspecteur Tom Jensen, soutenu par son collègue et ami Jim Doyon, continue de mener l'enquête.
Après quelques années calmes, les meurtres reprennent dans les années 90 et il faudra attendre le début des années 2000 pour que le tueur soit enfin identifié par son ADN.
Il s'agit de Gary Leon Ridgway, suspecté dès les années 80 mais sans preuve, et durant son interrogatoire de 180 jours il se révélera être un meurtrier froid et glacial.
Seul Tom Jensen parviendra à percer une fois sa carapace : "Le lendemain matin, mon père est retourné au travail et a repris les interrogatoires. Sa "percée" n'a jamais été évoquée et rien d'autre de la sorte ne s'est plus produit.". Parce qu'il a passé un accord avec la justice, Gary Leon Ridgway est condamné en 2003 à la prison à perpétuité.
A ce jour quarante-neuf meurtres lui sont attribués mais il en a avoué soixante et onze, les corps de certaines femmes disparues n'ayant pas été retrouvés.

Pour retracer l'histoire de ce tueur en série, c'est Jeff Jensen, le fils de l'inspecteur Tom Jensen, qui a écrit le scénario de cette bande dessinée.
Le travail de reconstitution est minutieux, d'autant plus que je ne connaissais pas jusqu'alors ce tueur en série américain qui est pourtant présenté comme l'un des plus grands.
La scène d'ouverture est surprenante et met tout de suite dans l'ambiance du récit.
L'histoire, découpée sur cinq jours, mêle passé et présent, à savoir les interrogatoires de Gary Leon Ridgway et les enquêtes menées dans les années 80 et 90.
Il ne faut surtout pas blâmer les inspecteurs, en cela cette bande dessinée est une forme d'hommage qui leur est rendu, car ils ont fait ce qu'ils ont pu avec les moyens qu'ils avaient.
Il faudra attendre la découverte de l'ADN et les progrès de la science pour dupliquer des échantillons trop fragiles pour résoudre ces meurtres.
Toutefois, Jeff Jensen a su présenter son père comme un homme derrière l'inspecteur, un homme qui doute, émet des hypothèses, et jongle entre sa vie professionnelle et a vie privée.
Mais plus qu'aux inspecteurs de police, cette bande dessinée est un formidable hommage rendu aux victimes et à leur famille.
Pour tous ces parents, leur fille n'était pas une prostituée, c'était leur fille, une personne qu'ils aimaient et en qui ils croyaient.
Même si certains dessins sur les cadavres sont durs, les auteurs ont redonné une identité à toutes les victimes de ce tueur, sans oublier toutes les familles plongées dans le doute et qui ne savent toujours pas ou qui ont su tardivement ce qui était arrivé à leur fille disparue : "Parfois je me sens ridicule d'espérer qu'elle soit en vie. Mais ensuite, je me sens coupable d'abandonner tout espoir. D'autres fois, je pense que le pire est de ne pas savoir. Qu'elle soit vivante ou morte, je veux juste être fixée. Ou peut-être que je dis n'importe quoi pour me rassurer, parce que je sais bien que le jour où vous viendrez m'apprendre sa mort sera le pire jour de mon existence.".
Les dessins uniquement en noir et blanc de Jonathan Case servent bien le récit et sont de belle facture.
Il a su donner vie aux personnages et surtout leur faire traverser les époques, jouant sur les transformations physiques au cours du temps.
C'est un récit très prenant que j'ai lu d'une seule traite, bien documenté et ne tombant à aucun moment dans le voyeurisme.
La préface de Stéphane Bourgoin, spécialiste des tueurs en série, est intéressante à lire, pour ma part je l'ai fait après la lecture de ce roman graphique pour apporter un autre éclairage sur l'histoire et ce tueur tout en contraste : il est un meurtrier implacable et glacial sous une apparence tout ce qu'il y a de plus banal, ce qui explique aussi en partie pourquoi il a été aussi difficile de l'appréhender.

"Le tueur de la Green River" relève sans doute plus du documentaire graphique que d'une bande dessinée pour la détente mais s'illustre par de beaux graphismes et un côté sobre donnant de l'éclat à cette histoire sur un tueur en série qui reste une énigme.
Lien : http://lemondedemissg.blogsp..
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Le tueur de la Green River ne parle pas du tueur de la Green River.
Enfin, si... mais ce n'est pas lui qui est mis au premier plan.

Nous suivons un détective, Tom Jensen qui a suivi l'enquête jusqu'au bout pour finalement participer à l'interrogatoire du tueur en série.
Ce dernier avait accepté un accord pour éviter la peine de mort : révéler les lieux où il a enterré les femmes qui n'ont pas encore été découvertes.
Le récit ne nous décrit donc pas l'enquête de 20 ans pas à pas mais l'épilogue de cette chasse à l'homme.

Il est difficile de ne pas être touché par ce détective et par cette histoire en générale racontée par un des fils de Jensen.
Certaines scènes sont puissantes. Je pense notamment à la confrontation finale entre le chasseur et le traqué.
Et point positif : l'auteur a voulu inséré de l'humain en parlant des victimes et de leur famille.

La forme me semble adaptée à l'histoire : du noir et blanc sans jeu d'ombre et de lumière mais jouant avec le contraste fort entre ses deux "couleurs" et une ligne épurée.
Pas besoin de couleur pour amplifier l'horreur de ces faits...non, vraiment pas besoin...ces faits le sont déjà bien assez.
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L'auteur de cette bande dessinée nous raconte les 20 années que son père, policier, a passé à enquêter sur des meurtres de prostituées, par un tueur en série appelé le "tueur de la Green River".
Cet homme aurait tué plus de soixante dix femmes mais de nombreux corps n'ont jamais été retrouvés.
L'ambiance de l'époque (des années 1980 à 2000) est vraiment bien décrite, le travail de policier également. On s'attache à cet homme, Tom Jensen, qui s'est entièrement consacré à la recherche de la vérité dans le but d'alléger le fardeau des familles des victimes. Il a souvent fait passer son travail avant sa famille, car ses meurtres irrésolus le hantaient littéralement.
Le dessin en noir est blanc est sobre, les dialogues sont réalistes et les personnages tout à fait cohérents.
La colère et la frustration des enquêteurs sont bien présentes tout au long des vingts années qu'à duré la recherche du tueur et son arrestation.
On s'attache aussi aux familles des victimes, lesquelles ont perdu une fille, une soeur ou une mère alors que le tueur ne les voyait que comme des prostituées anonymes dont il n'a parfois retenu ni le nom ni même l'endroit où il s'est débarrassé des corps.
Cette histoire est donc riche en émotions, et retranscrit bien les différentes étapes d'une enquête.
On y ressent aussi l'amour d'un fils pour son père, auquel il rend ici un vibrant hommage .
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Seattle, au nord-ouest des Etats-Unis. Dans les années 1980, plusieurs femmes disparaissent : des prostituées, pour la plupart mais aussi, comme s'attache à le montrer l'auteur, des mères, des soeurs, des filles. Certains des corps sont retrouvés dans la forêt, nus le plus souvent. Elles ont été étranglées après avoir eu un rapport sexuel.

Très vite, le lien est fait entre ces cadavres. le surnom est vite trouvé par la presse locale : ce sera le tueur de la Green River. Car c'est près de cette rivière, et dans la rivière même, que sont retrouvées plusieurs des victimes. Une enquête est rapidement diligentée. Parmi les enquêteurs se trouve Tom Jensen, le père de l'auteur Jeff Jensen, qui consacra plus de 20 ans à essayer de découvrir la vérité et l'identité du tueur.

Les indices sont minces ; l'homme a laissé peu de traces derrière lui. Il n'a laissé que des familles éplorées, des mères se demandant si leur fille est vivante ou bien morte. L'auteur ne laisse pas de mystère sur l'identité de cet homme : c'est Gary L. Ridgway, un ouvrier automobile de Seattle, dont personne n'aurait pu soupçonner une telle perversité, une telle cruauté. de fait le récit navigue effectivement entre le déroulement de l'enquête et les interrogatoires qu'ont réalisés les enquêteurs sur Ridgway après son arrestation, au début des années 2000.

De là, un dialogue permanent s'installe entre les époques. le récit se fait aussi hommage à la figure d'un père opiniâtre dans son travail, dévoué pour sa famille et dont la vie est pourtant profondément marquée par la quête d'une vérité certes horrible mais nécessaire. On voit d'ailleurs le personnage de Tom Jensen changer physiquement ainsi que ses collègues.

Le dessin est dans la grande tradition du comics à la Burns : trait épais, précision et sobriété. Pour autant, il est davantage une illustration de dialogues : il y a clairement une hiérarchie entre le texte et le dessin. Cependant, une grande attention est apportée à la mise en scène. Les cases sont comme autant d'épisodes d'un storyboard de film (on peut penser, par le sujet, à Zodiac de David Fincher) : de là découle un rythme de narration soutenu, particulièrement bien adapté à cette BD qui oscille entre polar et documentaire.
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critiques presse (6)
Bedeo
28 janvier 2013
Une histoire à l’étrange aménité, où le chasseur et l’homme chassé ne nous inspirent l’un, ni admiration, l’autre, ni dégoût. Une histoire de ce qu’est la vie d’un homme qui veut empêcher l’autre de dérober celle des autres. Une vraie vie de flic. Qu’on admire quand même un peu.
Lire la critique sur le site : Bedeo
BDGest
03 juillet 2012
Lorgnant indubitablement plus du côté du documentaire que du thriller, Le tueur de la Green River est une évocation sobre et soignée de cette incroyable affaire judiciaire, même si Gary Leon Ridgway demeure finalement une énigme, tant semble ténue son appartenance au genre humain.
Lire la critique sur le site : BDGest
BulledEncre
14 juin 2012
Un polar incroyable, intrigant et inhumain.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
BoDoi
12 juin 2012
Plus que le parcours de ce criminel hors norme, c’est la pugnacité d’un policier, virant presque à l’obsession, qui est au centre de ce one-shot.
Lire la critique sur le site : BoDoi
LeMonde
30 mai 2012
Cet album plonge sans fascination ni complaisance sur les pas des enquêteurs en charge des meurtres de prostitués perpétrés par un tueur baptisé le Tueur de la Green River.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Sceneario
23 mai 2012
C'est un livre vraiment passionnant. […] N'hésitez pas à vous plonger dedans même si le sujet n'est pas très gai. C'est aussi un excellent récit policier.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Le lendemain matin, mon père est retourné au travail et a repris les interrogatoires. Sa "percée" n'a jamais été évoquée et rien d'autre de la sorte ne s'est plus produit.
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- Pourquoi ? Pourquoi avez-vous fait ça ?
- J'avais besoin de tuer, c'est tout.
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Parfois je me sens ridicule d'espérer qu'elle soit en vie. Mais ensuite, je me sens coupable d'abandonner tout espoir. D'autres fois, je pense que le pire est de ne pas savoir. Qu'elle soit vivante ou morte, je veux juste être fixée. Ou peut-être que je dis n'importe quoi pour me rassurer, parce que je sais bien que le jour où vous viendrez m'apprendre sa mort sera le pire jour de mon existence.
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Le comté s'inquiète aussi du coût de l'enquête. On dirait que c'est difficile de les convaincre qu'une épidémie de meurtres de prostituées constitue une menace à la sécurité publique.
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Il n'y a rien de plus stimulant qu'une enquête où tout se ligue contre vous.
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