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Critique de gouelan


PENDANT QUE LA PLANÈTE FLAMBE…

On consomme toujours plus
Les machines envahissent le quotidien
C'est confortable
On a l'illusion d'être heureux
Ça fait du bien à l'économie
Les multinationales deviennent encore plus obèses à force de grignoter la planète
Elles mènent la danse

On signe des pétitions pour arrêter le carnage
On mange quand même les poissons d'élevage qui ne remonteront plus la rivière
On achète les produits qu'on nous martèle d'acheter
Des produits écolos
Ça gonfle les chiffres d'affaires
On travaille, on consomme
On recycle
Pour avoir bonne conscience
Et le cycle redémarre

On fait les gestes qu'on sait dérisoires
On fait sa part comme le petit colibri
Et si on faisait le nécessaire ?

Est-on prêt à quitter la civilisation industrielle ?
À nous ré-ensauvager pour respirer en même temps que tout le vivant sur la planète. À nous reconnecter pour de bon, à être heureux simplement, sans gadgets ?

Une BD aux couleurs criardes, aux dessins minimalistes, aux messages qui frappent. Ça ressemble à des messages publicitaires, sauf que dans ce cas on ne nous vend pas quelque chose dont nous n'avons pas vraiment besoin et qui rapporte gros aux multinationales, à la grande machine infernale. Ici, on essaie de faire germer une idée dans nos cerveaux labourés de culture industrielle. Une idée vitale.

À la fin de la BD la vie sauvage fait le nécessaire puisque faire sa part ne suffira pas. le colibri cède la place au sanglier.
L'homme pourrait se faire balayer par la vie sauvage. Il pourrait trouver dans sa course à la destruction massive un petit virus qui enrayerait la machine... La nature a de l'imagination et plein de hasards dans sa toile pour survivre.

… 50 GESTES SIMPLES POUR CONTINUER À NIER L'ÉVIDENCE




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