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EAN : 9782253114512
158 pages
Le Livre de Poche (16/01/2008)
2.27/5   11 notes
Résumé :

Quand Louisa-Marie, vingt ans à peine, débarque à Paris pour y faire ses études, elle se dit que 80 m² sur la place des Vosges, ça doit pouvoir se partager, même avec une presque centenaire. Hélas, ça prend plus de place qu'elle ne l'imaginait, une vieille avec ses manies, ses culottes des Trente Glorieuses, son immonde cabot, sa messe télévisée à plein volume le dimanche matin. Quant à... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
J'aurais dû m'abstenir de regarder la 4è de couverture. Celui ou celle qui a rédigé ce court texte bourré de "read-appeal" est fortiche... Et moi, pas du tout de m'être fait berner...

Restons lucide et de bons comptes... le pitch du livre donne envie. Pendant la canicule, deux femmes que tout oppose mais que tout rapproche également vont s'affronter. Et peu à peu les convenances, les us et coutumes, le vivre ensemble va s'effacer pour laisser place à une sorte de struggle for life.

C'est très appétissant. Cela pourrait faire un bon roman acide, critique vitriolée de la société. On pense à tout ce que ferait un Updike, un Paasilina, un Sharpe... de ce point de départ.

Au final, le conflit de générations entre une jeune fille de 23 ans et une vieillarde de plus de 90 ans fait flop. Les secrets qui étaient supposés les rapprocher font également flop. L'ironie est très souvent absente. On verse très peu dans le politiquement incorrect. Les psychologies évoluent, ce qui est plutôt une bonne chose car elles sont particulièrement schématiques au début du livre, mais dans des sens qui laissent le lecteur désorienté ou perplexe.

Il y a de chouettes passages. Quelques touches, de-ci de-là. Les mots utilisés par la jeune fille pour décrire sa colocataire sont souvent savoureux. Il y a quelques spasmes de tendresse. le passage onirique est tendu, brut, vraiment prenant, même s'il est clair qu'il s'agit d'un rêve. C'est d'ailleurs là un des reproches majeurs que j'adresserai au livre, vouloir jouer les secrets tout en dévoilant systématiquement les ficelles, induisant de ce fait un effet "pétard mouillé" à l'ensemble.

J'aime l'idée d'un court récit (200 pages) limité à Paris sous la canicule, mais il y a sans doute plus à dire des relations, et aussi du passé qui est supposé jouer un rôle majeur par l'entremise de Louis, oncle de la jeune fille et ancien boss de la presque centenaire.

La fin en pied de nez, sorte de fuite, d'échappatoire qui ne dit rien en voulant dire tout, est finalement à l'image du livre.

J'ai aimé l'idée de départ, et une certaine lourdeur qui se fait jour à mesure que la canicule s'installe, faisant écho aux interrogations de la jeune fille sur elle, son origine, sa place dans le monde... c'est bien vu. Mais je me demande si le traitement du récit était le meilleur possible. Je m'explique: le récit est souvent éthéré, détaché, prenant de haut les choses, assez lent (pour coller à la canicule, sans doute), avec une sorte d'observateur omniscient qui nous fait rentrer dans le cerveau des protagonistes. Je n'adhère pas complètement à l'dée d'une sorte de huis clos, développé par l'auteure, car je pense qu'une meilleure prise en compte de l'extérieur aurait apporté quelque chose au récit. Mais tout en conservant ce présupposé, l'idéal n'autait-il pas été d'alterner les visions, d'opter pour un récit choral résolument subjectif, et de perdre un peu le lecteur entre la manière dont la jeune fille et la vieillarde vivent la canicule et la cohabitation. C'est tenté, mais non abouti, à mon avis.
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Louisa-Marie, jeune fille de 20 ans vient faire ses études à Paris. La jeune demoiselle possède un bel appartement de 80 m2 donnant sur la place des Vosges. le seul souci c'est que ce lieu est pour l'instant habité par l'usufruitière, une charmante vieille dame aux allures de Tatie Danielle.

Alors que la canicule gagne la capitale, la cohabitation va vite tourner à l'orage voire à la guerre. Conflit de générations, effet de miroir un peu effrayant... le tout fait de l'existence de la jeune femme un enfer !!!

Mon avis:

Est-ce parce que je n'avais pas la tête à la lecture ou est-ce la qualité de ce roman, mais je n'ai pas beaucoup aimé cette lecture.

Pourtant, il y a des bons passages sur la solitude, sur la vieillesse, sur l'égoïsme... L'auteur touche là où ça fait mal et avec une certaine justesse.

J'ai trouvé très habile de mettre la canicule en toile de fond de ce conflit générationnel.

Voilà un roman tout en ironie avec des pointes de tendresse.

Mes reproches concernent plutôt le manque de fluidité de l'ensemble. Il me semble que c'est le premier roman de cette auteure, il y a quand même de quoi être optimiste pour la suite ...
Lien : http://www.livr-esse.com/art..
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Le lieu : un bel appartement dans le quartier du Marais.
A ma droite : Louisa, jeune étudiante, à qui son grand'oncle Louis a légué l'appartement.
A ma gauche : L'Autre, l'Ancêtre, la Mégère, la Rabougrie, la Vieille, la Pie-grièche, et autres doux noms que Louisa réserve à sa coloc' ; ancienne assistante de Louis (et plus que cela ...?), celle-ci ne peut être délogée de l'appartement où elle réside depuis des années.
Louisa se déclare gérontophobe ; cela tombe mal, sa coloc' a passé les 90 ans. Elles cohabitent mais sont à couteaux tirés, se font de petites vacheries et s'échangent des propos aigres, tout en s'évitant le plus possible.
L'époque : été 2003, celui de la canicule. La température monte, au propre comme au figuré.
Les rapports des deux femmes commencent à évoluer lorsque Louisa retrouve sa coloc' en mauvais position dans la salle de bain ; elle prend soin d'elle. L'autre se laisse aussi aller à quelques confidences. Armistice ? Trêve ?
suite : http://en-lisant-en-voyageant.over-blog.com/article-22596475.html
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Louisa-Marie, vingt ans, est obligée de partager son appartement avec une dame de plus de quatre-vingt dix ans. Deux générations vont s'opposer dans ce petit roman. Louisa-Marie, jeune, qui sort beaucoup, et qui ne se préoccupe pas beaucoup de sa colocataire. de l'autre côté cette dame que l'âge a rendue difficile et acariâtre je dirais. Comment ces deux personnes que tout semble opposer se sont retrouvées à partager cet appartement ? Je vous laisse le découvrir si jamais vous décidez de vous plonger dans ce roman.

J'ai été beaucoup agacée pendant plus de la moitié du bouquin, la dame n'est certes pas facile à vivre, mais Louisa-Marie ne fait absolument rien pour que cette collocation se passe au mieux. Elle passe son temps à se plaindre de la vieillesse de sa colocataire qui l'effraie, car elle voit l'image qu'elle pourrait avoir plus tard. Et une jeune femme qui passe son temps à se plaindre sans chercher de solution pour remédier à cela, à part faire en sorte que sa colocataire parte en maison de retraire ou dans un cercueil, c'est agaçant.

Heureusement, ce roman, ce n'est pas que ceci, derrière il y a une histoire de famille avec ses secrets, des moments d'accalmie dans la collocation où mine de rien les deux femmes vont se rapprocher, même si cela ne dure pas... Bref, ce roman à un petit quelque chose qui fait que malgré l'agacement, j'ai eu envie de continuer et de terminer l'histoire, même si je suis assez déçue par le final.

Pour résumé, un livre que j'ai trouvé à la fois sympa et agaçant, un livre qui me permet de découvrir une nouvelle auteure, un livre court qui, mine de rien nous parle de la vie.
Lien : http://leslecturesdecristy.b..
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Il n'existe rien de pire pour une jeune fille de 20 ans complètement gérontophobe que d'être obligée de partager son quotidien avec une nonagénaire avec laquelle elle n'a aucun lien de parenté. Les deux femmes coincées dans un trois pièces se livrent une féroce guerre de territoire et aucune n'entend céder. La jeune n'éprouve aucune compassion pour la dame âgée et observe froidement son pire cauchemar: la décrépitude. La vielle essaie de résister comme elle peut en se montrant odieuse. L'auteur a eu l'ingéniosité de ne jamais verser dans le bon sentiment et son roman est délicieusement cruel.
Lecture rapide et plaisante.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
J'en suis devenue mesquine, refusant de laver mon linge avec le sien: elle était bien incapable de comprendre mon dégoût à l'idée de mélanger ma dentelle fine à ses infâmes culottes des Trente Glorieuses. (p.24)
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Fallait-il attendre de te rencontrer pour comprendre que la jeunesse ne se capture pas, que les êtres sont irremplaçables mais qu'ils peuvent se succéder avec grâce, sans qu'on les oublie ni qu'on leur soit infidèle ? (p.38)
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