J'ai lu les deux critiques très négatives de ce livre.
Je reconnais avoir douté en lisant les deux premières des trois parties de ce livre.
Alex Jestaire nous décrit un monde d'une noirceur inouïe avec des scènes très gores dont on peine parfois à comprendre la justification. Mais dans la troisième partie il nous ouvre un certain nombre de portes et se plaît à nous perdre dans des explications très diverses. J'avoue que ce plaisir est plus que partagé et que je comprends enfin la comparaison avec Dick ou Lynch.
Encore près de 200 pages à lire et j'espère que l'auteur nous laissera dans ce grand sentiment d'incertitude. Univers fou ou univers vu au travers d'un parano, ou toute autre explication...
A la fin, j'aimerais qu'il reste une part de mystère.
En tous cas un très grand livre complètement barjo, mais qu'il faut avoir la persévérance de lire jusqu'au bout.
Je donne 7/5.
Livre assez déstabilisant. Je comprends le parti pris de l'écriture sans ponctuation et avec des fautes, on s'y fait. Mais l'histoire en elle-même est trop diluée, trop longue sans que cela n'apporte réellement quelque chose. Mais rien que pour la curiosité et l'originalité, je serais ravie de découvrir un autre titre de cet auteur.
si cela avait été possible je n'aurai mis aucune étoile mais cela n'est pas prévu
je déconseille la lecture de ce livre
Rien que pour l'originalité de l'écriture, cela vaut le coup de lire au moins quelques pages du roman de Alex D. Jestaire. Celui ci nous fait complétement entrer dans la tête de son héro, dont nous suivons les pensées pas toujours logiques. Pour cela il utilise la première personne bien sûr, mais surtout fait fi de la virgule, préférant l'utilisation de tirets pour distinguer les idées au sein de chaque phrase. Bel exercice.
Lire la suite : http://www.bizzetmiel.com/2013/08/alex-d-jestaire-tourville.html
… mes amis souvenez-vous que nous vivons dans une ère où il est virtuellement impossible d'échapper au pouvoir de l'image – moi je vous dis à la place écoutez de la musique encore et toujours – c'est un acte de résistance.
Finalement je vais à la gare je fais une razzia dans le magasin de journaux - je me prend un Snickers et le dernier Science & Vie car j'ai l'intention de me cultiver quand je serais dans le train - les conditions météo ne sont pas propices au stop et ma carte bleue n'a pas encore implosé - j'avais encore assez de thunes pour un billet Paris-Dunkerque.
Je suis l'extinction d'une espèce à moi tout seul alors je cours comme un mec qui en veut – un mec qui a pas l'intention de disparaître dans la chaîne alimentaire.
Qui a écrit 1984