J'avais beaucoup aimé @Les grandes filles du même auteur et j'étais contente de replonger dans cette époque du début du Xxeme siècle dans l'enseignement désormais laïque des classes uniques non mixtes où le certificat d'études est l'enjeu ultime. J'ai aimé le décor et l'ambiance mais suis restée un peu en dehors au niveau des émotions. J'ai trouvé ce roman un peu trop académique.
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Ce texte est, comment dire, un long fleuve tranquille. Une sorte de nuage de phrases douces s'enchaînant sans heurt et nous menant calmement du départ à l'arrivée sans surprise, ou si peu.
Tout s'y prête, la période précédant le première guerre mondiale, cette fin de belle époque ; le cadre des monts Pilat dans ces hautes campagnes du Sud de Saint-Etienne ; Les soirées calmes près de la lampe à pétrole ; l'amour qui va s'imposer entre deux être que leurs idées reçues opposent.
D'aucun pourront tout à fait juger cette littérature niaiseuse, une sorte de télé-film sur papier ; moi j'ai, de temps en temps, besoin de ce genre littéraire là, histoire d'apaiser mon esprit malmené par la vie quotidienne et même parfois par des lectures disons, un peu fortes.
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Un instituteur nouvellement nommé dans une école de campagne dans le massif du Pilat en 1908, son implication pour aider un élève à passer son certificat d'études. Voilà un bon début et une mise en bouche intéressante pour une amatrice de roman de terroir.
Malheureusement l'alchimie n'a pas pris. Je ne sais l'expliquer. C'est bien écrit mais j'ai été dérangée par cette quête de rapprochement entre les deux instituteurs et cette romance est passée au dessus de l'histoire pour moi.
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Michel Jeury en conférence aux Utopiales 2010
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