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EAN : 9782738213501
Editions de la Seine (27/03/2000)
3.49/5   34 notes
Résumé :

1934. Au lieu-dit Les Vignes rouges, par un soir de vent fou, un feu détruit la maison du maire. Le vieux domestique, Lolo, un ivrogne patenté, trouve la mort dans l'incendie. Quand, vingt ans plus tard, Vincent, l'instituteur, arrive à Mondonat, les langues se délient et le jeune homme découvre " l'âpreté des rancœurs paysannes ". La tenancière du bistrot, l'abbé, la Tâteraisin, Marie " l'herbe à... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
1954. Vincent Lerouge, 20 ans, vient assurer un court remplacement dans l'école de Mondonat, petit bourg du Périgord profond. Il pense ne devoir y séjourner qu'une quinzaine de jours. Céline, la titulaire, atteinte d'une cirrhose, espère toujours revenir reprendre en main sa classe unique. Mais son état de santé ne s'améliorant pas, elle prolonge de plus en plus son arrêt de maladie, bloquant ainsi Vincent dans un village dont il découvre peu à peu les habitants assez particuliers et surtout le terrible drame qui l'a marqué. Vingt années auparavant, la maison du maire a été totalement détruite par un incendie. Un homme y a été retrouvé carbonisé à l'intérieur. Il aurait provoqué le sinistre en renversant par mégarde, alors qu'il avait trop bu, une lanterne sourde dans la paille de la grange. Certaines remarques et certaines attitudes des habitants de Mondonat mettent la puce à l'oreille de Vincent et lui donnent à penser que cette affaire ne serait pas arrivée par accident, mais plutôt de manière volontaire et donc criminelle. Encore lui faudra-t-il mener l'enquête et découvrir le pot aux roses…
« Le soir du vent fou » est un roman de divertissement à la limite de trois genres, terroir, policier et sentimental. L'instituteur remplaçant est hésitant entre trois prétendantes, Roseline, sa logeuse, Marianne, sa blonde collègue ambitieuse du village voisin et Marie, la fille de la victime, un peu plus âgée que lui, mais portrait vivant de sa propre mère. le terroir tient surtout par le décor de ce Périgord rural qu'on imagine du côté d'Issigeac ou de Villeréal, vu que les noms sont fictifs. La vie de ce village perdu, le quotidien de l'instituteur de classe unique avec en point d'orgue le certificat d'études, véritable cérémonie et épreuve d'initiation à l'époque, sont particulièrement bien rendus. L'auteur, né à Razac d'Eymet, fit partie un temps de la profession. Il savait donc de quoi il parlait. Moins intéressante reste l'intrigue vaguement policière qui sous-tend toute cette histoire. Jeury n'étant pas Agatha Christie, n'a pas su ménager suffisamment le suspens. Dès le début, on devine la fin et même le nom du coupable. Dommage !
Lien : http://www.bernardviallet.fr
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J'ai passé un très agréable moment en lisant ce livre qui dépeint des histoires de village sur plusieurs générations, l'évolution de ce maitre des écoles. J'ai aimé ce récit simple et fort, intense dans ces descriptions et les sentiments des personnages.
Cela m'a donné envie de lire toute la trilogie.
C'est une lecture confort, qui donne le sourire, qui nous fait sentir les blés, qui nous fait partager des joies et des tristesses..je recommande ce livre sans façon, primesautier et campagnard!
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Histoire sans grand suspens
Plaisant à lire mais ce n'est pas de la grande littérature.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Le jour suivant, à la sortie de midi, une Traction Citroën se rangea devant l'école en faisant gicler l'eau des flaques : nouveau modèle, reconnaissable à sa malle extérieure et à ses roues pleines. Un grand type vêtu d'une veste carnier et coiffé d'une casquette de chasse s'en extirpa, en balançant ses grandes jambes chaussées de longues bottes, je reconnus Roger Darrat, fils de Jean Gervais, les presque châtelains de Mondonat. Ses filles posèrent leur vélo contre le mur en entourèrent la voiture. Elisabeth se mira savamment dans le rétroviseur. Roger Darrat me rejoignit et, en guise de salut, leva le pouce par dessus son épaule.
- Un peu plus que j'allais acheter une saloperie de Vedette ! Je vous fous mon billet que la Traction avant roulera encore dans cinquante ans !
C'était aussi mon avis, mais il se moquait de mes opinion comme d'une Cottin Desgouttes 1912 et je ne jugeais pas utile de renchérir. Il me tendit la main paume en bas, releva le rabat de sa casquette pour me regarder d'un oeil goguenard et furibond.
- Je viens pour la récitation. D'où diable avez-vous sorti ça ?
Il ôta sa casquette et déclama, tête levé : "Haines, frissons, horreurs, labeur dur et forcé..." J'enchaînai d'instinct :
- Et comme le soleil dans son enfer polaire...C'est de la poésie, Monsieur Darrat, de la vraie.
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Dans les moments d'indécision, on tient la destinée captive en soi, vibrante de la toute-puissance des avenirs possibles. C'est un plaisir presque sensuel, vite changé en souffrance quand le choix tarde. Je m'étais délecté un temps ; je commençais à souffrir. Il me fallait décider maintenant.
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