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oh my god !
Moi, j'aime quand ma première opinion se confirme.
On, a ici un grand auteur de fantasy. Qui nous raconte l'histoire d'une bande de personnages, haut en couleur avec du caractère et du charisme. Super bien travaillés.
Mais la force de cette saga c'est sans conteste le monde qu'a créé Azael Jhelil , travaillé a souhait, avec moulte détails . Je n'irais pas jusqu'à pousser le bouchon pour le comparer a Tolkien il est un peu tôt encore. Mais avec une vision très large l'univers créé par l'auteur est presque aussi riche et divers que celui de l'anneau.

Et chose importante , la plume de l'auteur riche également, grâce a un vocabulaire riche, des jeu de mots et de l'humour..

Une vraie perle que ces romans de Azael Jhelil, que je conseille a tout amateur de fantasy. Personnellement je me suis régalée.



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Enfin ! La voilà ! La suite tant attendue de L'ŒUF DE TANGLEMHOR est arrivée. Après quelques trop longs mois d'attente,ce sont les retrouvailles avec nos héros toujours en pleine forme, prêts à affronter le danger.
Oriana et Meldaîn connaissent des hauts et des bas mais ils vont régler leurs comptes en trois actes avec panache.
Marnhör contrarie parfois Oriana qui ne mâche pas ses mots : MARNHÖR MOURNLAY,je vous hais ! toujours pleine de tact dans certains cas.
Elperïn va rencontrer le Gnome Bleu et ils se lanceront un étrange défi
Nous allons connaître l'histoire terrible de Baar-Haal-Kryne
Avec Serpent de Lune et Yarhem Rhoor, tout le monde part à la recherche de la pyramide perdue dans le jardin de l'hiver.Ils vont passer par les mille grottes, le pic du désespoir et dans la pyramide, ils devront affronter"TØTEP" Hatsourbahotep comme l'a gentiment surnommé Marnhör qui a envie d'un petit combat bien qu'une grande partie des membres de la Conjuration soit plutôt inquiète.
Pendant ce temps dans les terres envahies par Krûl le semi-lacertys tout va aussi mal que d'habitude, le pouvoir a changé de mains mais c'est bien tout, les escrocs sont vite arrêtés et pendus, la résistance continue. Krûl se fait un nouvel ennemi en la personne de la Mort.
Nous retrouvons aussi Venlas qui nous la joue façon Perrette et le pot au lait malheureusement pour lui, les taxes n'ont pas disparues. Adieu veaux, vaches...
Une chose est sûre avec Azaël Jhelil on peut mourir de peur ou de rire mais pas d'ennui. Il y a toujours autant d'humour, d'aventures, d'action mais aussi des idées intéressantes, originales et inattendues ainsi que des renversements de situation. de plus l'auteur s'amuse avec les accents: certains parlent du nez, d'autres parlent vieux françois ou encore comme Venlas, un délicieux patois du terroir. Mais par Xaïmel qu'il faisait froid dans le jardin de l'hiver, j'ai bien cru mourir de froid.
Dans ce tome trois dont je ne vous dévoile que peu de choses. Azaël c'est surpassé et j'ai passé un très bon moment. Et maintenant,il ne me reste plus qu'à attendre la suite qui s'appellera " La tour sans entrée".
Et un grand merci à l'auteur pour ce SP chez SimPLement
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Oyez ! Oyez ! Braves et moins braves gens…
Venez découvrir les péripéties de la Conjuration de Tanglemhor ! Plongez-vous dans les exploits de ceux qui fuirent le semi-lacertys, non par lâcheté mais pour pouvoir le renverser, l'écraser, le renvoyer au néant.

Cette Conjuration, pour le moins hétéroclite, vous fera connaître des héros au courage indomptable !

Parmi eux, une seule femme… Une femme ? Que dis-je : une princesse d'une beauté sans pareille, une grande dame au courage tellement immense qu'elle entreprit la pire des croisières pour remonter à la source de l'Oeuf de Tanglemhor, celui-là-même qui permit à l'infâme Krûl, le semi-lacertys, croisement diabolique d'homme et de lézard, de faire s'abattre mille et un maux sur les terres du Bassin Ctasharre. Vous l'avez reconnue, c'est la princesse Oriana dont la beauté n'est plus à vanter. Heureux celui qui peut la contempler...

A ses côtés, son fidèle garde du corps, Baar-Hal-kryne, l'ogre dont la noblesse de comportement ferait pâlir de jalousie le plus courtois des chevaliers.

Doit-on croire les poèmes populaires qui chantent les amours compliquées de la princesse et de l'Arbogien, Meldaïn, surnommé l'Ombre, le plus doué des voleurs ? Celui-là-même qui réussit à pénétrer dans l'antre de Krûl pour lui dérober l'Oeuf, dans la Tour sans Entrée, au coeur de la Citadelle noire, repaire du Vindicateur…

A ses côtés, son plus fidèle ami, celui qui partage ses joies et ses peines depuis des années, Elperïn, le myrmidon, petit de taille, mais ô combien grand de coeur et valeureux au combat.

Hé puis, il y a le très sage Serpent de Lune, qui, pour sage qu'il soit, n'en est pas moins un redoutable combattant apte à affronter des monstres libérés par une magie innommable.

Et comment vous présenter Yarhem-Rhoor ? Ce phénoménal combattant mi-homme, mi-fauve ?

Vous connaissez tous, au moins de réputation, Mharnör, le prêtre borgne, celui qui de sa hache, la folie du Fléau de Feen, coupe court aux discussions les plus endiablées.

Il reste encore les corsaires qui se sont joints à l'aventure après une traversée des plus tragiques, mais qui ne suivront pas la Conjuration de Tanglemhor dans son périple au milieu des terres glacées et où de très puissants et maléfiques sortilèges tiennent à distance les plus curieux des aventuriers...

Mais pendant ce temps, d'autres, en terres occupées, dans l'opacité de la clandestinité, résistent au cruel Krûl, tel le duc de Grand-Chemin ou les prêtres sagittaires…


Critique :

Quelques mises-en-garde pour commencer :
- Si vous n'avez pas lu les deux tomes précédents, un pour ceux qui bénéficièrent de la première édition, le pavé de 500 quintaux, vous allez éprouver d'énormes difficultés à suivre et apprécier les aventures proposées dans ce livre-ci.
- Si vous n'aimez pas lire des pavés, oubliez « La Pyramide du Lac perdu », car même s'il fait moins de cinq cents pages, c'est un grand format avec des petits caractères.
- Vous allez être confrontés à des dizaines (des centaines ?) de noms bizarroïdes. Ils correspondent aux multiples personnages, peuples, villes, mers, religions, divinités, boissons, etc. Pour que l'on puisse s'y retrouver, il y a trois cartes en début de volume, mais surtout… trois annexes. Les deux premières sont intéressantes mais pas indispensables (mythologie australienne et repères historiques) mais la troisième est carrément incontournable (lexique des termes inhabituels, termes géographiques et personnages). Surtout, surtout, n'hésitez pas à consulter ce lexique si vous êtes égaré et ne savez plus qui est qui….
- Azaël Jhélil a tenu à créer un univers extrêmement complet et donc, il donne des détails à profusion. Certains considèrent cela comme une immense richesse, alors que cela en ennuie d'autres ! A quelle catégorie appartenez-vous ?

Si vous n'êtes pas encore dégoûtés par mes mises-en-garde, passons à l'essentiel… Comme dans les tomes précédents, Azaël Jhélil propose à ses lecteurs une véritable odyssée avec des personnages attachants (et d'autres à attacher tant est redoutée leur cruauté), des aventures épiques où l'humour est présent à divers degrés, le romantisme, la castagne, la diplomatie, la fourberie, la magie (ça, c'est le machin que je déteste, mais bon, en fantasy, quasi tout le monde se sent obligé d'en ajouter, et ici, il y en a de sacrées doses), ...

Selon le type de lecteur que vous êtes, vous allez soit adorer, soit détester et abandonner.

Maintenant que je vous ai bien écoeurés, voici mon opinion personnelle à moi et à mon moi-même, ainsi qu'à mon surmoi : Azaël Jhélil est le nouvel Homère et « L'oeuf de Tanglemhor » est la nouvelle Iliade et/ou Odyssée. Heureusement, il ne nous impose pas les vers, mais le vocabulaire qu'il utilise est souvent exigeant car le bougre a une plume délicate qui joue avec la richesse de la langue française et des mots d'un usage peu courant de nos jours mais pleinement justifiés dans son univers antico-médiéval fantastique. Apprêtez-vous à découvrir de nouveaux mots (souvent très anciens) et même quelques gros mots, que voulez-vous, tous les personnages n'ont pas lu les manuels de savoir-vivre de la baronne Nadine de Rothschild.

Pour les amateurs de fantasy qui rêvent d'univers complets et d'aventures riches et variées, voici de quoi largement les contenter… Enfin… Momentanément ! En effet, le sieur Azaël Jhélil abandonne ses lecteurs sur un moment de suspense insoutenable… Il faudra attendre de longs mois pour connaître le sort des conjurés, du Liokûmkän et des rebelles ctasharres qui osent défier Krûl, le semi-lacertys…
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Ambiance plus feutrée, plus secrète, pour ce troisième tome des chroniques des secondes heures de Tanglemhor. A nouveau l'auteur emmène ses lecteurs vers d'autres univers originaux, pleins de vie et si bien décrits qu'on les visualise sans peine. le monde glacé de l'Australie s'ouvre sous ses mots, dévoilant la menace d'un pharaon maudit qui n'en finit pas de semer l'effroi du fond de son tombeau, établissant un lien intéressant entre Histoire, légendes et fiction. Les trois étroitement mêlées réveillent chez le lecteur des émotions particulière, pour ma part, l'hôte maudit du lac me projette vers les pyramides égyptiennes, aux tombeaux de la Vallée des Rois aux plafonds semés d'étoiles, aux pyramides aztèques du Soleil et de la Lune, au site maya de Palenque, mais aussi vers les terribles énigmes des momies d'enfants incas sacrifiés au flanc des montagnes.
Parallèlement à ces découvertes, sur des terres déjà empruntées lors des précédentes aventures de la Conjuration, la résistance humaine s'organise avec ses alliances et trahisons, une confrérie mystérieuse s'attaque à l'infâme Krûl, bien qu'apparaissant ici au faîte de sa puissance. Bel appel d'air qui relance les possibles…Si le monstre est coriace, l'imaginaire de l'auteur en remontre à plus d'un nécromancien, lithomancien, aéromancien, hydromancien, oniromancien…
La quête continue, Vit ma hal ! et vite la suite, en franchissant « la Tour sans entrée ».
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J'ai eu le privilège de découvrir les deux premiers tomes des Secondes heures de Tanglehmor alors qu'ils ne constituaient encore qu'un seul et unique pavé de plus de 800 pages. Depuis, chacune des deux premières parties est devenue un tome à part entière : L'Oeuf de Tanglehmor et L'Odyssée du Liokûmkän.
Encore une fois, je suis très touchée qu'Azaël Jhélil me renouvèle sa confiance pour lire et rédiger un service de presse sur la suite de cette série de belle fantasy, La Pyramide du lac perdu.

Poursuivie par la vindicte du semi-lacertys, la Conjuration de Tanglemhor a traversé les mers pour arriver en Australie, là où commence le récit de ce troisième opus...
Je craignais un peu d'avoir du mal à m'y retrouver car je gardais le souvenir d'un univers complexe et d'une histoire riche en personnages et en péripéties. Azaël Jhélil a eu l'excellente idée, en plus du résumé du tome précédent judicieusement placé au début du livre, de donner l'occasion à Oriana, Dame de Trogine et Princesse de la Marche, de résumer les évènements antérieurs lors de ses retrouvailles avec son aïeule, la Matriarche. Mes souvenirs de lectures sont alors tous remontés à ma mémoire sans trop de difficultés, preuve du talent de l'auteur pour créer un monde et des personnages et pour captiver ses lecteurs.
Rassurée, j'ai poursuivi sans retenue le pacte de lecture amorcé il y a plus d'un an et demi.

Quel plaisir de retrouver ces personnages, certains insolites, d'autres hauts en couleur qui forment une conjuration hétéroclite issue des différents peuples du Levant : Meldaïn L'Ombre, la dame Oriana de la Marche de Manatie, Elperrïn le myrmidon, le Fléau de Feen, Yarhem-Rhoor le rrënkïn, Baar-Hal-kryne l'ogre, Serpent de Kune le sanchaï… le Vindicateur oeuvre toujours dans l'ombre, servi par ses démons.
La princesse Oriana n'est décidément pas mon personnage préféré ! Trop humaine, sans doute. Oserais-je avouer encore ici mon petit faible pour le rrënkïn, cet homme félin, homme-bête ou fée velue, qui tient autant du grand chat que du farfadet, maître de la Sylve…
Les australiens rencontrés ajoutent à ce foisonnement de créatures : métamorphes, monstres mystérieux, peuplades diverses et variées, gnome magicien, démons…
Ce n'est pas toujours facile à suivre car tantôt les protagonistes sont désignés par leur nom, tantôt par leur race ou encore par leur fonction. Merci à l'auteur qui a prévu de glisser en fin de volume, entre autres, un lexique et une liste des personnages principaux, précisant quelques détails sur chacun d'eux…

De plus, Azaël Jhélil crée, encore une fois une véritable poésie toponymique pour ces terres australes et froides où se situe la pyramide de glace. Si les noms sont souvent difficiles à prononcer, avec une abondance de ^, de ¨, ou encore de ø, ils ont toujours un grand pouvoir évocateur.
J'ai craint un instant que les allusions et jeux de mots dont j'avais gardé le souvenir ne soient plus là, mais, heureusement, j'ai fini par en repérer quelques-unes. Les notes de bas de page sont toujours aussi savoureuses et sachez que, même si certaines paraissent superfétatoires, il serait vraiment dommage de se priver de leur lecture... L'univers référentiel est immense et chaque lecteur devrait y trouver son bonheur… Quant aux correspondances subtiles entre certaines péripéties et notre monde actuel, j'espère que, si vous lisez cette série, vous les décoderez, vous aussi, avec grand plaisir…

La route vers la pyramide de glace est longue, très longue ; et, une fois parvenue à destination, les membres de la conjuration ont encore beaucoup à faire… Azaël Jhélil s'est efforcé de rompre la longueur du récit par des ruptures narrative comme, par exemple, une petite scénette théâtrale ou encore la chanson récurrente des secondes heures de Tanglemhor.
Le périple austral de la conjuration est semé d'embûches et de mauvaises rencontres. L'auteur ménage ses effets de suspense, fait monter la tension et la fait rebaisser parfois de façon surprenante, n'allant pas toujours au bout de ses effets d'annonces, surprenant ainsi ses lecteurs en déjouant les dangers de manière détournée (par exemple dans les Mille Grottes…). Mais la conjuration trouve aussi de l'aide après de personnages bienveillants ; Azaël Jhélil se lance souvent dans de longues descriptions de moeurs ou de rituels.
L'un des personnages revient douloureusement sur les lieux d'un amour ancien dont il va devoir enfin faire le deuil pour aller de l'avant. J'ai bien aimé la portée métaphorique de « l'effacement », sorte de grosse dépression.
Naturellement, les structures matriarcales de nombreuses peuplades m'ont intéressée au plus haut point.
Les amateurs du genre apprécieront les longues scènes de combat, les descriptions des armes et des cuirasses, les postures des combattants dont les races, les attributs, les spécialités se déclinent à l'envi.

J'ai bien compris que la pyramide au milieu du lac perdu dans le jardin de l'hiver ne serait qu'une étape ; cependant, aux trois-quarts du livre, il m'a peut-être manqué une forme de transition quand la conjuration quitte le jardin de l'hiver et que la narration passe brutalement à autre chose… Cependant, je reconnais que cette brisure dans le rythme évite toute sensation de monotonie et partage à bon escient la focalisation principale. Les dernières péripéties font admirablement le lien avec le tome deux, L'Odyssée du Liokûmkän. le dénouement annonce et promet une suite captivante ; Azaël Jhélil maintient un bon niveau de suspense et cela fonctionne.
En fin de volume, des annexes nous en apprennent un peu plus sur les civilisations australes, leur histoire, leur géographie et leur mythologie. Azaël Jhélil revisite les grands textes fondateurs, s'inspire d'un vaste univers référentiel, littéraire, cinématographique, et joue au créateur de mondes ; je pense, encore une fois, que chaque lecteur s'y retrouvera plus ou moins selon ses propres références… C'est tout simplement beau, visuel, très élaboré… Je suis admirative devant le travail de création et de construction de ce bel ensemble.

J'avoue avoir fait de ce livre une lecture au long cours sur un peu plus d'une quinzaine de jours, la meilleure façon pour moi de me l'approprier et d'en profiter pleinement.
La série monte en puissance et en qualité.
Un univers que je vous invite à découvrir. Pour ma part, j'embarque pour le tome quatre dans la foulée !

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Encore mieux, encore plus riche, encore plus passionnant que les précédents !! J'ai même bravé la grippe pour le finir, je n'arrivais pas à le lâcher... On a l'impression que ce monde est sans fin comme si l'auteur l'avait rêvé et qu'il avait gentiment invité les lecteurs à l'y rejoindre. Cela me rappelle mes longues soirées de jeu de rôle Warhammer (tellement longues que cela finissait parfois le lendemain après midi). Mon personnage préféré et que j'aurais adoré incarner est Mharnör, le prêtre borgne, pour ses provocations permanentes. Un petit défaut à signaler tout de même : je fais comment pour lire autre chose en attendant la suite moi maintenant hein !!??
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Je ne remercierai jamais assez la déesse de la chance et du hasard d'avoir mis sur mon chemin l'auteur Azaël Jhelil, en juillet 2018. Voilà déjà un an, que j'ai eu l'immense chance de découvrir cette saga extraordinaire, qui est un véritable chef-d'oeuvre de fantasy.
J'étais trés émue de retrouver tout les conjurés comme de vieux amis , la douce et courageuse Oriana, le protecteur Baar-Hal-Kryne, le tourmenté Meldaïn, l'humour et la perspicacité d'Elperïn, le sage serpent de Lune, la folie du Fléau de Feen, et le redoutable Yarhem-Rhoor.
Dans ce troisième tome, nos héros s'apprêtent à vivre une grande épopée dans le Pays du vent des neiges, Snevlaagamøsk...des montagnes à gravir, un froid mordant, un vent dévastateur et une neige verglacée à affronter.
Le periple de nos héros à travers ces régions inhospitalières, s'avèrent être dès plus rude et éprouvant.
Nous ressentons avec justesse leurs états d'âmes, malmenés par les conditions climatiques déplorables, éreintés par leur marche dans les montagnes et inquiets par les dangers qui les entourent.
L'auteur a même réussi à me faire ressentir le froid, le vent et la pénombre, l'obscurité qui pèsent sur nos protagonistes.
À nouveau, j'ai ri, à nouveau j'ai tremblé. Certaines scènes m'ont tenues en haleine, la tension et la peur étaient palpables. Des larmes ont été versées.
L'histoire est toujours aussi passionnante écrite par une plume d'un autre temps et totalement envoûtante.
Encore une fois, l'auteur m'a fait vivre l'histoire. L'immersion est totale.
Et avec brio, l'auteur jongle entre différents protagonistes, différents lieux sans jamais nous perdre mais en nous offrant une histoire complexe et captivante qui nous laisse bouche bée face à sa perfection. L' auteur a accomplit un travail admirable.
Comme une partie d'échecs, chaque pièce à son importance et est jouée au moment propice.
Stratégie , complots, magie noire, aventure, action, suspens, combats, émotions fortes font de ce troisième un tome inoubliable.
Vous pouvez retrouver sur mon blog, mon avis complet lecturefantasyblog.wordpress.com. Je remercie infiniment l'auteur pour cet ouvrage qui m'a encore une fois fait voyager...
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Encore un coup de coeur pour ce tome 3 des Chroniques des Secondes heures de Tanglemhor ! Magie, aventures, émotions, trahisons et complots, tout y est pour en faire un fabuleux roman d'heroïc-fantasy. L'auteur a su créer un monde à part entière avec des personnages dont les sentiments et actions résonnent en nous. du début à la fin j'ai adoré, j'ai souffert pour la Conjuration lors de sa quête en Australie qui sera loin d'être une villégiature. Parce qu'ici le monde est comme inversé : l'Australie est froide, très très froide, surtout lorsque l'on part à la recherche du plus puissant sorcier qu'ait connu le monde de Tanglemhor. Puisant dans les légendes du Grand Nord et dans celles des pays les plus chauds l'auteur mélange habilement les lieux et les codes pour nous dévoiler petit à petit l'extraordinaire monde de Tanglemhor. Et on se plonge avec délectation dans cet univers au gré des aventures de la Conjuration et des personnages secondaires qui les accompagnent pour le meilleur et pour le pire. En parlant des personnages certains sont savoureux au possible et plus j'avance dans la saga plus je les aime notamment le Fléau de Feen, personnage fou mais pourtant redoutable. Sans parler des méchants qu'on espère en fait voir mourir dans d'atroces souffrances, le nécromancien Schynloïr par exemple que je trouve presque pire que le 'vrai' méchant de l'histoire ! Deux nouveaux personnages secondaires m'ont aussi beaucoup marquée : le duc de grand chemin Arkadun que j'espère revoir mais surtout Tanoque, 'Dimann joud'. Celui-ci m'a vraiment offert de très bons moments lors de ses apparitions. Car c'est là aussi que réside la magie du récit : on ne suit pas seulement les personnages du 1er tome qui constituent la Conjuration de Tanglemhor mais aussi des personnages restés dans l'empire du Levant, le Vindicateur et ses horribles sbires mais aussi les résistants. Et même si une grande partie du récit se déroule en Australie, il y a des histoires parallèles qui nous décrivent ce qu'il est advenu des royaumes conquis par le Premier Vindicateur, les ruses de ses agents pour gagner le Peuple à sa cause, après la guerre place à la politique, mais aussi la Résistance qui s'est organisée pour mettre quelques coups de piques dans les plans si bien élaborés du Vindicateur.
Quel sort l'auteur va t'il réserver dans son prochain à nos héros qui ont déjà franchi tant d'épreuves ? J'en tremble d'avance !
Lien : https://www.facebook.com/per..
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« La pyramide du lac perdu », d'Azaël Jhelil est le troisième tome des « Chroniques des secondes heures de Tanglemhor ». Il fait suite aux précédents livres « L'oeuf de Tanglemhor » et « L'odyssée du Liokûmkän » dont les chroniques figurent sur ce blog. Il reprend l'histoire de nos héros en Australie, ce continent au sud de leur pays.


Personnages
La plupart des personnages sont déjà présents dans les précédents tomes. On retrouve Oriana et l'Ombre, mais aussi tous les autres membres de leur groupe d'aventurier. Quelques nouveaux s'y rajoutent :
• Malianne : c'est la grand-mère d'Oriana. Elle est grande prêtresse du temple de Sûr-Halà à Såldsk, une des capitale de l'empire des cinq cités.
• le Gnome Bleu : c'est un très vieux lithomancien arrivé en Australie depuis des siècles.
• Hatsourbahotep : c'est un mage, ancien souverain de Nyrdie et créateur de l'oeuf de Tanglemhor.


L'histoire
Ce tome reprend la narration là où les précédents l'avaient laissée. Après une traversée épique de l'océan, nos aventuriers sont arrivés en Australie. Maintenant, ils doivent trouver un artefact indéterminé capable de détruire l'oeuf de Tanglemhor. Ils doivent pour cela atteindre le repaire d'un mage qui régnait autrefois sur ce continent : une pyramide située au centre d'un lac perdu. Ils vont pour cela devoir s'enfoncer dans les terres glaciales et obscures de Heitrude jusqu'au pic du désespoir. C'est donc à une quête que nous invite l'auteur dans cette suite.


Mon avis
Nous retrouvons donc notre groupe d'aventuriers, dirigés par Oriana et l'Ombre, dans un voyage au sein d'une des contrées les plus inhospitalières du monde où même le climat est un ennemi. Au fin fond de son repère, une menace immémorielle, attends que quelqu'un vienne la délivrer. Mais bien qu'ils aient quitté la civilisation, Krull peut toujours les atteindre. C'est donc à de multiples dangers que nos héros vont être confrontés.
Ce voyage nous fait abandonner un temps l'empire de Krull. Ici, nulle végétation luxuriante, mais de la glace à perte de vue, un froid mordant et une obscurité permanente, sans compter les créatures hostiles. C'est un tout autre aspect du monde que nous révèle l'auteur. Un univers de froid où tout est figé, même la vie semble y avoir disparu. Au coeur de ce désert, un combat millénaire, lui aussi figé, attend sa conclusion.
L'Australie, ou plutôt le Snevlaagamøsk contribue grandement au dépaysement. Ce continent, plus exactement sa côte nord, est habité par une société matriarcale où la plupart des fonctions généralement dévolues aux hommes dans le levant sont ici prises en charge par les femmes. Elle présente un reflet inversé de notre civilisation : en Australie, les femmes dominent les hommes et ces derniers organisent des mouvements de protestation pour leur libération.
Mais plus que la géographie, ce sont les personnages que l'on découvre. de larges pans du passé de l'ombre et d'Oriana sont révélés. le rôle du Fléau de Feen également. On comprend mieux pourquoi l'Ombre a tenu absolument à l'intégrer à leur équipe malgré le danger qu'il représente.Les relations entre les membres de l'équipe évoluent. Mharnör est mieux accepté par ses compagnons et une idylle se dessine entre Oriana et Meldäin.
Azaël Jhelil nous propose donc une histoire qui mêle aventure, sentiments, politique, réflexion, mystère. Et comme d'habitude, de nombreuses annexes sont ajoutées au roman : Les cartes tout d'abord, indispensables dans ce genre d'histoire, une histoire de l'Australie, les lexiques incluant une liste des personnages (ce qui s'avère fort utile quand on lit un tome tous les six mois), les notes de bas de pages, nombreuses qui pour la plupart ajoutent une note d'humour un brin pratchettien au texte, et même un conte : « L'histoire de Caroline » dédiée à une amie.

Le talent de conteur d'Azaël Jhelil se confirme dans cette troisième partie. J'ai parcouru cette histoire d'une traite malgré une période peu propice à la concentration. Ce roman de fantasy épique m'a fait voyager dans un autre univers. le quatrième tome est sorti, je vais le lire rapidement.



Lien : https://helariapedia.wordpre..
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C'est désormais officiel, entamer un roman d'Azaël Jhelil est une garantie de passer un excellent moment. J'en étais déjà certaine après avoir englouti les premières aventures de la Conjuration de Tanglemhor, et ça se confirme magistralement avec ce troisième tome tout aussi savoureux, passionnant et haletant !

Même s'il s'est passé une bonne année depuis ma précédente lecture, je n'ai eu aucun mal à me replonger dans l'histoire, grâce au résumé présent au début du tome mais aussi à cet univers qui ne se laisse pas oublier si facilement. Et hop, j'étais repartie sur les routes aux côtés de cette joyeuse bande éclectique, et j'ai fini par dévorer ce roman d'une traite sans m'en rendre compte.

L'histoire s'étoffe encore dans ce tome-ci, alors qu'on en apprend plus sur les origines de l'Oeuf et que nos compagnons affrontent un danger sans précédent. En parallèle de toute cette action, les liens se tissent et se renforcent, et une atmosphère de franche camaraderie s'installe au long du chemin. J'ai vraiment apprécié l'alternance de scènes haletantes et graves et de moments plus légers, parsemés de pointes d'humour bienvenues. On s'attarde également sur les vieux démons de l'Ombre, et on en apprend davantage sur le passé de Baar-Hal-kryne (qui est décidément mon personnage préféré !).

Bref, le contenu est bien dense, et c'est sans parler des annexes qui nous donnent une foule d'informations sur le monde, la géographie, les personnages et leurs croyances. Je suis à nouveau bluffée par ce travail d'orfèvre et la complexité de cet univers fantasy, dont les frontières semblent s'étendre à l'infini.

Et au risque de faire un retour redondant par rapport au premier opus, la plume est toujours aussi habile, maîtrisée et étonnamment fluide face à la complexité de l'histoire. On oublie instantanément qu'on a dans les mains un récit auto-édité (et ce n'est absolument pas pour dénigrer le travail des auto-édités en général, mais bien pour souligner qu'on croirait sans peine que c'est le fruit d'un travail commun de professionnels du milieu, tant chaque détail est étudié avec soin).

Bref, je suis totalement conquise et j'espère de tout coeur que cette saga aura le succès qu'elle mérite. de mon côté, je suis déjà en train de lorgner sur le tome 4 !
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