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EAN : 9782092580073
464 pages
Nathan (15/03/2018)
4.16/5   115 notes
Résumé :
« Quand j'étais petite, j'imaginais ma vie à vingt ans. J'irais à la fac à New York, je partagerais une petite chambre avec une coloc râleuse, et mon copain m'appellerait "chérie". Je viens d'avoir vingt ans. Je vais à la fac à Tokyo, je partage une grande maison avec six colocs géniaux, et ma copine m'appelle "ma petite otarie". Alors oui, je suis peut-être pas très forte en imagination de vie. Mais tu sais quoi ? C'est pas grave. La vie, c'est comme une blague. C'... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (34) Voir plus Ajouter une critique
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Tout d'abord, un grand merci aux éditions Nathan pour cet envoi. Une fois de plus, j'ai été éblouie par la qualité de l'objet-livre, ils ont le don de créer des couvertures absolument somptueuses et envoûtantes. Celle-ci a totalement su attraper mon regard, avec son drapeau nippon revisité et ses dessins trop mignons représentant tout ce que l'héroïne va vivre de fou et de merveilleux durant sa colocation extraordinaire dans le pays du Soleil Levant. Cela nous donne dès le premier coup d'oeil l'envie d'embarquer pour le Japon en prenant le premier avion à destination pour cet endroit sur Terre qui me fait juste rêver et qui m'inspire l'idée de faire de nouvelles expériences qui vont illuminer mon existence, à l'instar de Capucine, le personnage principal de cette histoire vraiment pas comme les autres. Il n'en fallait pas plus pour me séduire et m'entraîner dans cette aventure humaine folle, folle, folle et si lumineuse. Cependant, je tiens à vous prévenir, afin que vous ne fassiez pas la même boulette que moi, faute d'inattention. Ce roman, J'ai égaré la lune, est en fait la suite du premier récit d'Erwan Ji, qui avait fait beaucoup parlé de lui, en très bon et en très mauvais d'ailleurs, J'ai avalé un arc-en-ciel. N'ayant pas lu ce dernier, j'ai pensé tout bêtement que J'ai égaré la lune était un nouveau one-shot issu de la plume de l'auteur, et non une continuation de sa première oeuvre. Néanmoins, je peux vous rassurer en vous disant que ce livre, J'ai égaré la lune, peut parfaitement se suffire à lui-même et être lu en tant que tel.

Si vous faites comme moi, cependant, vous aurez vite envie de vous jeter sur le premier tome afin de découvrir la vie de Capucine au lycée, comment elle a rencontré ses trois meilleurs amis en tout point exceptionnels, comment des liens se sont tissés entre eux, comment elle est tombée amoureuse de la fabuleuse Aiden sans jamais avoir aimé une fille auparavant. Comment elle a su aussi surmonter ses à priori et ses peurs en déclarant ses sentiments à la personne, à l'âme aimée, peu importe le genre sexuel et les gens autour qui jugent sans en avoir le droit. J'aurais aimé vivre auprès de cette héroïne franco-américaine, à la vie tout sauf ordinaire et pourtant à l'émerveillement banal (je ne cesserai jamais de répéter que notre morne petite vie a le don d'agréablement nous surprendre le plus dingue du monde, et ce à chaque jour qui passe), son adolescence aux couleurs de l'arc-en-ciel et sa vie universitaire qui continue de l'être grâce à une petite amie extrêmement attentionnée, créative dans les façons de lui démontrer son amour et le fait qu'elle la connait mieux que personne, sa Puce, sa petite otarie (je vous préviens, ce surnom n'est utilisé que deux fois - oui, j'ai compté - dans ce livre, mais peut-être Aiden appelait toujours Capucine/Puce comme ça dans J'ai avalé un arc-en-ciel, je ne sais pas - baka). Cette relation amoureuse m'a juste fait fondre. J'ai ressenti comme une boule d'amour dans mon estomac, qui s'est ensuite propagée dans l'ensemble de mon petit corps fondu (oui, c'est bizarre). Tomber amoureuse de deux êtres amoureux et parfaits ensemble, c'est un sentiment unique, précieux et tellement beau.

Aiden et Capucine ne vont pas vivre une situation très agréable avec la fameuse et tant redoutée relation longue distance. Chacune doit en effet accomplir son rêve de son côté : Aiden en tant qu'illustratrice/animatrice à Burbank (Burbank, bon sang, Burbank - la ville de Disney ! *fangirl se met en mode off*) et Capucine en tant qu'étudiante dans la mégalopole de Tokyo et en également en tant que membre d'une fratrie de sept colocataires liés comme les doigts de la main. Il en manque, mais vous saisissez la métaphore. J'ai énormément aimé le fait que l'une n'écrase pas le rêve de l'autre. Certes, aimer quelqu'un implique des sacrifices, notamment de mettre ses aspirations ou ses rêves les plus fous derrière soi afin de ne pas se séparer de son âme soeur. Or, c'est justement parce qu'elles s'aiment d'un amour pur, sincère et profond qu'elles ne demandent pas à l'autre de mettre son rêve de côté. Elles regardent cette situation contraignante en face, sans ciller, et elles affrontent l'adversité de la vie de tous les jours, languie de l'être aimé constamment absent physiquement, avec bravoure et patience. Même si la patience sera loin d'être facile à respecter car elles s'aiment beaucoup trop pour laisser le temps et l'espace entraver leur amour sans bornes et sans frontières. Elles ne laissent pas le tempo de la vie leur dicter comment vivre et quoi faire, à quel moment précis elles peuvent jouir du bonheur. Au contraire, elles vont le chercher elles mêmes, cet ami qui nous paraît trop souvent traître, à tort, pour l'embrasser jusqu'à en perdre haleine. Elles sont la définition du bonheur l'une pour l'autre, elles sont l'astre rayonnant de la vie et de la raison d'être de l'autre. Elles sont l'Amour par définition.

Et ce, même dans les moments de doute, de jalousie, de tentation vers une personne belle, attirante, dont on se sent proche et complice. Ce qui arrive à tous les couples, en particulier ceux qui sont loin des yeux de l'autre. Or, les coeurs d'Aiden et Capucine ne cesseront jamais de battre de concert, malgré les tourments qui ternissent les jours passés d'euphorie et de souvenirs ineffaçables. Elles vont s'écouter, rester proches l'une de l'autre, se dire la vérité, brute de pomme, car le mensonge éhonté ne leur ressemble pas. Elles vont se laisser de l'espace, même en étant rongées par le manque de l'autre. J'ai l'impression que cette chronique se rapproche d'un plaidoyer pour la relation Aiden et Capucine mais c'est tout simplement l'un des plus beaux couples fictifs qu'il m'a été donné de voir. Elles sont jeunes, pétillantes, le coeur débordant d'amour l'une pour l'autre, elles sont compréhensives, tolérantes, elles ont l'esprit ouvert et l'âme belle, généreuse, aux idées de toutes les couleurs de la vie. Je suis très surprise quand je repense à ces chroniques sans appel contre J'ai avalé un arc-en-ciel, auquel on reprochait son homophobie et sa promotion de la violence, contrairement à ce que la couverture, la plume de l'auteur (maintenant que je suis acclimatée avec, et que j'aurais du mal à m'en passer qui plus est) et le résumé suggéraient en messages forts et en lutte pour l'humanité et la diversité des formes de l'Amour. Je ne remets pas en cause ces critiques négatives ; simplement, j'ai lu J'ai égaré la lune et je n'ai rien vu d'homophobe, d'insultant ou encore discriminatoire envers les LGBT, les couleurs de peau, les classes sociales, les apparences, ou quoique ce soit pouvant être source de conflits et d'injures envers une minorité.

Concernant la colocation au Japon, elle est au coeur du récit. Il s'agit de son noyau, autour duquel gravitent ces sept personnages si détonants, ayant presque tous des pays d'origine et des langues différentes ; de son coeur vibrant et palpitant si cosmopolite et chaud et réconfortant comme un bonbon. Sucrerie qui ne manque cependant pas de piquant et de joyeux désordre. Un désordre qui s'accorde cependant impeccablement au diapason du mode de vie et des personnalités bien cernées des personnages de cette histoire. Ce récit m'a véritablement donné envie de me frotter aux joies et périls de la colocation, et je n'aurais jamais cru écrire ça un jour. Je pense que Capucine non plus, mais le destin et l'administration foireuse de sa fac (ça doit être un fléau international ma parole) ont joué en sa faveur. Résultat, entre les galères du métro tokyoïte intégralement bondé (les gens se collent le visage à la vitre pour monter - il y avait de quoi faire une crise à la Aza et sa phobie des microbes dans Spirales à l'Infini de John Green) et les pérégrinations vers sa nouvelle université qui lui tape déjà le bambou, Puce va se trouver une nouvelle famille, une famille de coeur, une famille d'accueil permanente pour le Japon. Ma petite chouchoute au sein de cette colocation sens-dessus-dessous et totalement solaire est la surnommée Babar (rien que ce petit nom rappelant un fameux éléphant-roi habillé en vert de mon enfance et son anecdote, j'étais en kif total durant tout le roman - haha, je suis une gamine dans l'âme). Babar, c'est la big boss de la maison. Elle rappelle à tout le monde qu'il faut ranger les chaussures dans le placard de l'entrée afin d'éviter un bordel monstre et des chutes mémorables dans cet océan de paires de chaussures, elle organise le planning des corvées pour que chacun sans exception contribue au bien-être de la maison, elle sait repérer le moindre problème, que ce soit technique, physique ou mental. Enfin, par-dessus le marché, elle se fait traductrice et interprète pour la totalement novice en japonais qu'est notre Puce avec le reste de la maisonnée. Et ce, sans réclamer le moindre salaire. C'est simple, cette fille, c'est Wonder Woman. C'est la colonne vertébrale de la maison.

J'ai aussi beaucoup aimé Koji, le Fuck Detective de la colocation. Vous avez bien entendu, le FD, le Fuck Detective en chef. Il est extrêmement fier de sa création personnelle de fonction au sein du petit monde bienveillant et douillet comme un cocon de la maison et de ses sept racines d'êtres humains enracinés et de toutes les couleurs. Attention donc à ne pas folâtrer entre nous, les galipettes, c'est pas permis chez ces sept colocs', sinon ça reviendrait à de l'inceste sentimental, ni plus, ni moins ! Il est gentil le coquinou, mais je l'ai bien vu mater la poitrine avantageuse ou les jambes interminables de la sculpturale Yuki, sa compatriote, lorsqu'il pensait que cela passerait inaperçu. Eh bien, c'est perdu, mon coco ! Mais je lui pardonne car il est vraiment, vraiment tordant, et je le vois comme un véritable grand frère. Et puis il ne faisait que regarder, pauvre choupinours, il ne sait pas où ranger ses yeux très attentifs et à l'affût, hein, comme la plupart des mâles... *soupir* Force est d'admettre qu'il y a de quoi. Yuki fait partie des inaccessibles du quotidien en matière de Beauté, une vraie mannequin, une bombasse (pour parler comme ces messieurs). Sous sa beauté presque froide se cache en réalité une fille très timide et réservée, à l'image des Japonais et de leurs moeurs, selon lesquelles par exemple il est très impoli de répondre non face à une expectative à laquelle on attendrait un oui pour réponse. Il faut donc à ce moment-là accepter un semi-non en guise de réplique désarmée, totalement incompréhensible pour le cerveau ramolli des Occidentaux comme Puce et moi. Yuki est une jeune fille qui m'a beaucoup touchée de par son respect des traditions et des façons de se comporter en société japonaises, notamment le honne, nos sentiments à garder pour soi, et le tatemae, le masque qu'on renvoie aux gens car nos émotions, ça ne s'expose pas au Japon. Pas à la face de tous du moins. On le garde en soi et j'imagine que cela a dû beaucoup peser à Yuki, comme à tout un chacun, mais elle respecte profondément cette façon de penser à la japonaise. Et elle m'a intriguée avec son once d'aura de mystère. Comme avec les cinq autres, j'aimerais vraiment qu'on creuse plus sur son passé, à la façon de Puce avec ses deux livres, qu'on suive leur histoire, qu'on ait leur point de vue à chacun. Il y aurait matière à faire pour d'autres romans dont l'intrigue graviterait autour de ces personnages merveilleux. Si jamais Erwan Ji passe par là, je lance ma bouteille à la mer... Pour en revenir à Yuki, elle mérite qu'on apprenne à la connaître mieux, elle me semble être une amie en or, comme les trois autres filles de la maisonnée.

Avant de parler des deux derniers garçons, il faut que je vous parle de Soo-jin, la petite Coréenne aussi insaisissable et fascinante qu'un renard qui sort de son terrier pile lors du moment de grâce où vous avez la chance, l'immense honneur de l'apercevoir. Cette jeune fille qui est devenue millionnaire à seulement vingt-trois ans (vingt-quatre en Corée du Sud) grâce à la bourse et aux actions et qui passe ses journées et ses nuits en kigurumi Pikachu (c'est beaucoup trop chouuuuuuuu ~♥) va jouer un rôle-clé dans l'histoire, encore plus que les cinq autres colocs' fabuleux de cette maison pas assez chère pour être vraie. Je vous laisse la part du mystère sur les deux niveaux car de un, Soo-jin mérite que vous la découvriez par vous-même et de deux, l'histoire forte en émotions et en inspiration pour la vocation d'écrivain que Puce peine encore à s'avouer le mérite aussi.

Enfin, on termine avec deux mâles et pas des moindres : Zenos, le Grec au physique (et surtout aux cheveux) de Jésus et au talent de peintre assez envahissant à cause des toiles qui sèchent de partout et surtout des pots de peinture qui traînent et exaspèrent Babar et ses baskets. Et Lublin, ce gaillard qui devrait tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler, avec son costard blanc et sa barbiche hirsute dépareillée. Mais, rien que parce qu'il sait que Les démons de minuit, c'est THE chanson à une fête made in France parfaitement réussie, et parce qu'il est le seul à savoir parler français dans cette baraque multi-sons et ethnies, je lui pardonne aisément. Par contre, les bruits assourdissants de sa truie, pardon, de son coup d'un soir, ça, je ne cautionne pas pour mes pauvres oreilles qui saignent ! le FD devrait se charger de ça aussi, pour la peine ! Je l'aime beaucoup, mon petit Lublin francophile qui ne perd rien pour attendre ; néanmoins, prendre exemple sur Zenos, la force tranquille et apaisante de la maison, ne lui ferait pas de mal. Celui-ci va apporter une vraie paix intérieure à Puce, il va savoir l'épauler de manière peu orthodoxe lors de ses moments les plus sombres et difficiles. Mais peu importe les façons de faire, tant que l'on garde les yeux ouverts et non obstrués par la boue de la haine de la différence et de ce qui sort du lot. Ce que j'adore plus que tout dans ce roman, c'est que Puce va profondément, infiniment s'enrichir au contact de ces six jeunes adultes comme elle. Etant la plus jeune, la petite arrivante va se voir surnommer affectueusement Chibi (C'est beaucoup trop chouuuuuu - partie deux ~♥) et être choyée par ses nouveaux camarades de vie. Elle va se nourrir à leur contact et inversement, c'est le cannibalisme le plus sain et le plus plébiscité au monde. Et, ayant le même âge de Chiboudounette (comment j'ai pas compris le principe du surnom de faire plus court moi lol), je me suis encore plus identifiée à elle et j'ai véritablement eu la sensation de faire partie de cette coloc' moi aussi, d'y être toujours le bienvenu et de m'y faire des amis pour la vie, une famille qui ne me lâchera pas, où que je sois. Tout simplement car nos coeurs restent accrochés après tous les bons moments passés.

Pour conclure, il va de soi que je conseille fortement ce roman à l'écriture très pop culture, entre références à Harry Potter et Star Wars pour ne citer qu'eux (deux de mes grands amours dans la vie), rafraîchissante et porteuse d'une leçon de vie très importante à assimiler en notre fort intérieur. Je pense que cet ouvrage peut se lire indépendamment du premier grâce à sa grande force, qui est qu'il n'est pas un tome deux comme les autres. Il n'agit pas en tant que tel d'ailleurs. Certes, il se présente comme le petit frère de J'ai avalé un arc-en-ciel, mais il se lit comme vous lisez présentement les lignes de cette chronique. A la façon d'un blog, Puce nous dévoile les affres, mésaventures, moments de fous rires, de partage, de sollicitude et d'Amour sans modération dans l'air de sa vie, une vie qu'elle mène pleinement, au jour le jour, sans repousser le Vivre à après. Sans procrastiner car le bonheur, ça s'obtient maintenant, tout de suite, pas plus tard. le bonheur, il faut le provoquer, le créer, lui donner les moyens d'exister, de toutes nos forces, et non pas le remettre à plus tard dans votre liste de choses obligatoires à faire. Ne pas le mettre dans des cases, ne pas lui apposer une étiquette comme on le fait à tout un chacun de nos jours. L'accepter tel qu'il est et le laisser se déployer tel un papillon, un bourgeon en fleurs. Je remercie Puce de s'adresser directement à nous sur son blog, comme si on était un ami proche et privilégié, éminemment spécial. Ce qui nous aide d'autant plus à atterrir sur sa lune, celle rougeoyante de son Amour incontestable pour la douce et époustouflante Aiden, pour sa famille de coeur du Japon, pour ses parents, qui la soutiennent tant et le lui rende bien, cet amour, pour ses BFF du lycée, Eric aka Soupe, Vaneck et Sara, si incorrigibles et uniques en leur genre, si essentiels à son bien être, à ce qui fait qu'elle est qui elle est. L'inclassable, marrante, juste, franche et être rare en ce monde, en un seul exemplaire dirais-je plutôt, Capucine, Puce, Chibi, petite otarie, celle dont je me sens si proche et qui a de l'or dans ses paroles et dans ses doigts. J'ai beaucoup appris à son contact, et je suis désormais encore plus impatiente de pouvoir prendre le temps de lire son premier blog/roman, J'ai avalé un arc-en-ciel, afin de voir naître sous mes yeux cette jeune fille qui va grandir, mûrir, évoluer, prendre des risques, pour devenir cette merveilleuse jeune femme. Un roman à lire, assurément.

You don't fuck family. You don't fuck this book either. It is wonderful. It's the moon (non, je n'ai pas fumé)
Lien : https://lunartic.skyrock.com..
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Bof bof... J'ai été déçue sur ce coup là.
Pourtant ça commençait bien : c'était la suite d'un roman que j'avais beaucoup aimé et j'ai été contente de retrouver Puce, l'héroïne de l'histoire. Mais voilà, il y a eu pas mal de points que j'ai moyen aimé (ou qui ne m'ont juste pas intéressée parce qu'ils ne correspondaient pas du tout à mes goûts) ce qui fait que j'ai lu ce bouquin sans beaucoup d'émotions (à part peut être un rire de temps en temps).

Parce que oui, il faut le reconnaître, ce livre est drôle !
Entre la narration et les situations cocasses dans lesquelles se retrouve Puce, toujours racontées avec beaucoup d'humour et de bienveillance : tu es de bonne humeur quand tu lis cette histoire.

Car, même si je n'ai pas vraiment aimé ce roman, c'est le vrai point positif que j'ai trouvé : il est bienveillant et doux.
Oui, c'est étrange de dire qu'un roman est gentil, mais c'est vraiment l'impression que tu as en le lisant : l'univers est rempli de bonté, les personnages sont tous adorables et ça transmet de vrais bons messages ! C'est de la good vibes pur et dur et c'est très sympa (même si tout ce positif commençait un peu à me gaver à la longue).

Ensuite, toute cette histoire est tournée autour de la thématique de la vie, le mot vivre, ce qu'il signifie et quelles sont les différentes manières de vivre. J'ai trouvé cette réflexion super intéressante et motivante pour le coup, et c'est un autre gros point positif du roman.

Bon, maintenant, c'est la partie un peu moins rigolote parce que je vais aborder tout ce que j'ai moins aimé durant ma lecture…

Déjà, on a perdu quasiment tout ce que j'avais adoré dans J'ai avalé un arc en ciel.
Je m'explique : ce que j'avais adoré dans le précédent roman c'était l'ambiance lycée américain, cours, cliché, fête, ado, sortie, blog. Tous ces mots qui décrivent parfaitement l'atmosphère du premier tome ont disparu dans ce roman là. Bien sûr, je savais que Puce n'était plus au lycée et je m'attendais à ne plus autant aimer l'ambiance mais quand même… le seul truc qui me reste c'est le blog, que j'ai toujours bien aimé.

Après, l'autre bémol… c'est le Japon.
Dans ce livre, Puce vit quelques moins au Japon et on la suit dans ce pays. C'est super sympa parce que ça permet de découvrir une nouvelle culture mais.. le Japon ne me passionne pas vraiment comparé à d'autres pays et, au bout de 400 pages, je commençais à en avoir à un peu marre.

Et puis, niveau personnages, j'ai été déçue du fait qu'on ne voit pas davantage Aiden, Sara, Soupe et Vaneck, que j'avais beaucoup aimé dans le premier tome, et je ne me suis pas attachée plus que ça aux nouveaux personnages.

Bon, au final, c'est une lecture mitigée mais la plupart des points négatifs dépendent vraiment de mon avis, c'est donc très subjectif !
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Le nouveau bébé d'Erwan Ji est un vrai petit bijou. Il regroupe tout ce que j'adore dans un roman doudou parfait. Cette fois-ci il réussit à la perfection la carte émotion avec beaucoup de succés. Si je pouvais comparer J'ai égaré la lune à un plaisir culinaire, je le ferais à un pot de nutella dégusté dans mon pyjama pilou pilou sur mon canapé avec mon plaid pour me réchauffer les pieds. Vous ressentez l'appaisement suprème, le bien être, et bien voilà l'effet que m'a fait la plume d'Erwan Ji.
Il nous fait un retour fracasant de Capucine, 20 ans, qui débarque à Tokyo pour de nouvelles aventures avec sa chérie Aiden. Une Capucine qui revient avec toute sa fraicheur, son honnêteté, sa fougue parfois un peu bancal et surtout toute son innocence. A travers son blog, Capucine nous refait partager d'autres joies, rencontres, séquences insolites,peines, doutes et surtout ce que peut ressentir une jeune fille de 20 ans qui découvre d'autres pans de la vie.
Cette fois-ci Erwan Ji ne se focalisera pas sur la vie étudiante mais sur la vie en communauté, l'histoire d'amour passionnante et passionnelle entre les deux héroines, l'amitié de longue date et celle crée aux grés de ses aventures.
On retrouve une Capucine qui est loin d'avoir perdu son mordant et nous propose une touche d'humour dans les défilés de ses aventures. Avec son petit bonbon livresque, Erwan Ji a réussi à transmettre beaucoup d'émotion, du rire aux larmes. Un roman jeunesse parfaitement maitrisé par l'auteur qui brosse le portrait d'une héroine qui prend vie sous nos yeux. On s'attache, on s'emeut, on se passionne et on flippe pour la petit Puce qui grandit. L'auteur arrive à rendre doublement heureuse avec les interventions d'Aiden à point nommé qui permet de cerner un peu plus le joli couple.
J'ai adoré en long en large et en travers. Je ne suis pas tombée amoureuse, je l'ai grenouillé ce roman comme le dit si bien l'héroine. J'espère que l'auteur va nous offrir d'autres aventures de Capucine car j'adore sa plume douce qui arrive à faire passer des messages forts. J'en veux encore de l'Erwan Ji. Ce roman est parfait pour toute la famille qui peuvent intégrer les aventures de Capucine dans des discutions de table. Un roman qui donne envie de découvrir le Japon même si on est analphabète comme Capucine.
Une énorme coup coeur!
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Dans cette histoire nous suivons Capucine une étudiante de 20 ans. Capucine part avec sa petite amie, Aiden, au Japon pour y étudier lors de leur deuxième année de fac. Pour elles, c'est l'occasion rêvée de mettre en application leur devise : vivre tout de suite. C'est une année pour profiter de la vie à fond toutes les deux ensembles ! Malheureusement rien ne se passe comme prévu. Capucine se retrouve seule au Japon. Ne connaissant pas la langue et les coutumes de ce pays, cette année lui garantit un dépaysement total ! Cette aventure japonaise va vraiment lui en faire vivre de toutes les couleurs ! Elle va vivre une vie plutôt délirante ; entourée de six colocs plutôt originaux. Capucine, de son surnom Chibi ou ma petite otari, va avoir une vie bien remplie cette année. Elle va connaître beaucoup de moments de joie mais aussi des moments plus difficiles et des instants de doutes. Cependant le plus important : elle va apprendre à se connaître.
Ce livre est un superbe coup de cœur !
Premièrement j'ai beaucoup aimé la plume de l'auteur, elle est à mourir de rire. Il a fait de son héroïne, la narratrice de l'histoire et c'est vraiment réussi. Son humour est décapant et sa façon de présenter les choses est super. C'est drôle, spontané et plein d'émotions !
Deuxièmement, j'ai adoré l'histoire. Son contenu et le lieu où elle se passe. L'auteur nous fait découvrir plein de choses sur les coutumes, la vie et les mentalités des Tokyoïtes. On peut aussi constater qu'il y a vécu, les descriptions sur ce pays et notamment sur la ville de Tokyo sont nombreuses. En tout cas cette lecture est une super expérience ; on a l'impression de prendre l'avion en partance pour le Japon et de voyager avec l'héroïne =).
Troisièmement, ce roman nous donne la banane, il fait du bien ! D'ailleurs l'auteur nous partage de merveilleux messages sur la vie. Ce roman est aussi truffé de belles citations.
Pour finir, Ce livre nous apporte quelques pistes de réflexion, personnellement il m'a amenée à me poser quelques questions =].
Bref, bien sûr je vous le conseille à un million de pour cent !
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J'ai égaré la lune est la suite de J'ai avalé un arc-en-ciel. Néanmoins rassurez-vous : pour ceux qui n'auraient pas encore lu le premier, les deux tomes peuvent se lire séparément (même si je vous recommande fortement de lire J'ai avalé un arc-en-ciel avant de débuter celui-ci).

La vie est faite d'imprévus, de surprises, de chamboulements permanents. Capucine le sait bien, puisqu'elle décide de partir poursuivre sa scolarité à l'autre bout du monde, avec pour seul point de repère : sa petite amie qui l'accompagne. Elles débarquent à Tokyo, l'une des plus grandes villes du monde. Rien ne se passe comme prévu, les galères commencent à peine le pied posé sur le sol japonais. Mais les deux jeunes filles, constamment positives, vont faire fi de ces mésaventures et vont partir à la découverte de la culture japonaise.

L'histoire est racontée sous forme de journal intime par Capucine, notre protagoniste. Cette façon de narrer l'histoire permet aux lecteurs de s'immiscer plus facilement dans le récit, puisqu'on a l'impression que Capucine est une copine, qui nous raconte avec naturel ses mésaventures tokyoïtes.

Et quelles mésaventures… accompagnés de Capucine, nous faisons un grand saut en plein dans un Tokyo mystérieux et immensément grand. On y découvre des beautés architecturales, des curiosités locales, culturelles, des traditions populaires, qui nous paraissent, en tant qu'européens, bien étranges. Cette plongée au coeur de ce monde à part entière m'a ravie. Capucine m'a presque donné envie de partir à l'aventure à mon tour, découvrir toutes ces bizarreries singulières.

Mais J'ai égaré la lune, ce n'est pas qu'une simple histoire de voyages et de découvertes. C'est avant tout une histoire d'amour, d'amitiés et de rencontres. D'abord perdue dans le grand Tokyo, Capucine va faire la rencontre de personnes exceptionnelles, qui vont l'aider, l'héberger, la soutenir et l'aimer. de véritables liens d'amitié vont naître entre elle et les personnes devenues ses colocataires temporaires. Même si l'acclimatation n'a pas été facile, Capucine a réussi à faire son trou parmi les personnalités singulières qui cohabitent ensemble dans cette grande maison tokyoïte.

Quant au couple que forme Capucine et Aiden… il sera fragilisé. Restera-t-il inchangé ? A vous de le découvrir en lisant ce récit !

J'ai l'impression d'avoir bien plus apprécié ce deuxième tome que le premier. Cela est sans doute dû au fait que Erwan Ji maîtrise maintenant ses personnages, il est donc capable d'étoffer leurs personnalités pour les rendre plus attachants. Je ne sais pas si une suite est prévue à ce début de saga, mais si c'est le cas, je serai une des premières lectrices !

Un roman jeunesse émouvant, qui oscille entre découvertes culturelles et découvertes humaines. J'ai passé un excellent moment de lecture : je vous recommande fortement ce livre (et plus largement la saga entière).
Lien : https://analire.wordpress.co..
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Citations et extraits (50) Voir plus Ajouter une citation
La première fois que j'ai vu Aiden, c'était dans un bus. On allait au lycée, le jour de notre rentrée de dernière année. Son pantalon et ses dreadlocks blond décoloré de l'époque avaient attiré mon attention. Quelques jours plus tard, on s'est parlé. Quelques semaines plus tard, on est devenues copines. Quelques mois plus tard, on est devenues amies. Et puis l'amitié est devenue une boîte trop petite pour ranger mes sentiments. J'ai paniqué. C'était la première fois que j'avais ce problème de rangement avec une fille. Coup de bol, Aiden aussi trouvait la boîte trop petite. Alors après quelques mois d'hyper-amitié, on s'est embrassées à Philadelphie un soir de printemps, et on a agrandi la boîte.
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Les mots sont des coquilles, pleines ou vides selon ce qu'on pense quand on les dit. Ce qui compte vraiment, c'est ce qu'on met à l'intérieur, c'est ça qui leur donne de la couleur et de la vie. Il y a des "je t'aime" plus blafards qu'un cadavre, et de simples "oui" et "non" qui pétillent et peuvent changer le cours d'une vie.
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Il y a trois trucs que je déteste quand j'ai le nez dans un livre:
1. Qu'on lise par-dessus mon épaule.
2. Qu'on m'interrompe pour me demander si c'est bien.
3. Qu'on fasse du bruit pile quand je suis dans le dénouement.
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Un petit oiseau m'a dit qu'il était temps d'épousseter ma plume. Enfin, ça c'est quand je pense en anglais. Si je pense en français, c'est pas un petit oiseau qui m'a dit ça, c'est mon petit doigt. C'est pour ça que je suis contente de penser en deux langues : je peux recevoir des informations d'un tétrapode ailé ou d'une extrémité articulée. C'est bien pratique, tout de même.
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Les mots sont des coquilles, pleines ou vides selon ce qu'on pense quand on les dit. Ce qui compte vraiment, c'est ce qu'on met à l'intérieur, c'est ça qui leur donne de la couleur et de la vie. Il y a des je t'aime plus blafards qu'un cadavre, et de simples oui et non qui pétillent et peuvent changer le cours d'une vie.
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