Alpha, tome 2 : Le clan Bogdanov

Pour fans d'espionnage, de jolis châssis et de belles filles. Pour amoureux d'intrigues tordues que même Uri Geller ne saurait redresser. Encore que des choses dressées, il y en ait dans les alcôves où se cachent les call-girls siliconées et les magnats adipeux...

Vous aimez tout cela. Vous avez 30 minutes. Vous avez lu tout IR$ et Largo Winch et vous vous morfondez. Les tomes d'Alpha sont faits pour vous.

Dessins OK. Scénar OK. Mise en page OK. Tout cela est cohérent. Respectueux des codes du genre. Il y a suffisamment de debriefings pour que même ma grand-tante comprenne l'intrigue. OK, cela n'innove pas, on se rapproche assez souvent de la caricature, on enfonce des portes ouvertes, on attend -en vain- une idée originale qui ferait décoller la série, on a l'impression de regarder un teléfilm sur une chaîne du câble... mais qui ne l'a pas déjà fait? Hein? Avec un grand paquet de chips et une 11.8? Alors, on remet ça au prochain tome?

Ah oui, j'oubliais, si vous pensez voir Igor et Griscka, c'est râpé.

Deuxième volet des aventures de Alpha, l'agent de la CIA amoureux de la jolie russe Assia Donkova.
L'histoire de détournement d'argent, qui était déjà complexe, voit arriver de nouveaux intervenants avec les gangs mafieux russes, qui opèrent cette fois sur leur territoire, puisque ce récit se déroule à Moscou.
Ce n'est pas le genre de bd qu'on peut survoler. Pour comprendre, il faut prendre le temps de lire les bulles, mais c'est tout l'intérêt de l'histoire. C'est du niveau d'un très bon roman d'espionnage.
Le graphisme, toujours parfait, donne une profondeur supplémentaire à l'aventure. Les couleurs sont splendides.
Une série à suivre.

#Alpha #Renard #Jigounov #LeLombard #BD #lecture #livres #chroniques

Le quatrième de couverture :

Considéré comme l'un des responsables de la tuerie qui coûta la vie au banquier allemand Hans Dieter Horowitz, le ministre russe des Finances est à son tour exécuté par une bande de motards masqués. C'est dans ce climat de tension qu'Alpha débarque à Moscou et retrouve la belle Assia Donkova. Tous deux vont devenir des marionnettes manipulées sans ménagements par les têtes pensantes des services secrets américains et russes. Leurs existences pèseront bien peu en comparaison des 500 millions de dollars que convoite Arkadi Bogdanov, le parrain le plus puissant et le plus redouté de la mafia de la toute jeune Fédération de Russie.

"Clan Bogdanov" est le deuxième album de la série d'espionnage "Alpha".
Après la fusillade de Saint-Germain-en-Laye, Assia est retournée à Moscou où elle rend responsable son mari, colonel au FSB, de lui avoir fait courir des risques. Elle ne veut plus entendre parler d'échange de devises et préfère s'occuper de sa galerie d'art.
Bien vite, on apprend qu'un des gangs responsable de la fusillade est le plus puissant de Moscou, le clan Bogdanov dirigé d'une main de fer par Arkadi Bogdanov. Ce dernier est mécontent de ses alliés allemands qui étaient censés lui ramener une petite fortune en dollars.
De son côté, Alpha, toujours sous la couverture d'un jeune peintre français paumé, atterrit lui aussi à Moscou et prend contact avec Assia. Parallèlement, pour ses employeurs de la CIA, il met à disposition ses énormes capacités de mémorisation et enregistre des listes de noms piratées au FSB.
Très vite, les rues de Moscou vont devenir dangereuses car ni le gouvernement russe, ni le FSB, ni les mafieux russes ou allemands n'ont les dollars qui ont disparu de France. D'autant plus qu'Igor Bogdanov, le fils d'Arkadi, va entrer dans la danse...

Ce tome, dans la droite ligne du premier, nous présente les méchants de l'histoire : les mafieux russes et allemands ainsi que le FSB. Alpha n'est pas tellement présent excepté lorsque l'action s'accélère en fin d'épisode et que les masques tombent.
En route pour le troisième album !

Nous retrouvons ici le beau Alpha qui part en Russie pour en savoir plus sur l'affaire de l'échange des roubles du premier tome. L'histoire est pavée d'actions et de suspense qui en font une lecture plus qu'agréable.

Pour qui aime les romans d'espionnage, cette bd est un vrai régal.
Elle allie allègrement suspense, action, séduction et réflexion.
La toute jeune fédération de Russie doit faire face à ce qui se fait de pire en matière de corruption et de violence.
Un second tome de haut vol, fidèle au concept de son prédécesseur, à savoir, ne pas nous laisser une seconde de répit et nous en mettre plein la vue avec des dessins riches et impactant, des dialogues vifs et intelligents. Personne n'est là pour rigoler.
Bref une bd à déguster sans modération.
Bonne lecture..