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Critique de gonewiththegreen


En 1870, au Texas, la loi et la justice sont deux notions aux contours flous.
L'état s'apprête à rejoindre l'Union, mais le gouverneur Davis , qui défend les minorités noires, interdit le port d'arme (le pauvre , il doit se retourner dans sa tombe) divise et le pays est à feu et à sang. Si l'on ajoute les ethnies indiennes voisines qui multiplient les raids , on a une vague idée du climat.
Le capitaine Kidd est un ancien de la guerre de sécession. Aujourd'hui il parcourt les routes pour lire les journaux aux populations locales.
Dans une ville à la frontière indienne, on lui confie une petite enlevée quelques années plus tôt afin de la ramener dans sa famille , à l'autre bout de l'état.

C'est un livre plein d'humanisme, avec en toile de fond l'histoire mouvementée d'un état en quête d'identité et d'émancipation.
L'auteur navigue très bien entre justement cette plongée dans l'histoire et la vie personnelle du capitaine , qui à elle seule est aussi un raccourci de la grande histoire.
On est dans les grands plaines ou dans les rocheuses, on s'attend à voir débouler John Wayne ou Clint Eastwood dans les rues de Dallas, encore bourgade innocente des restes de houille. Les saloons, le pianiste, les colts et les petits métiers des "honnêtes gens " se bousculent au fil des pages qui nous font traverser le Texas.
On ajoute quelques frayeurs, du suspense , un peu de nature writing et une rencontre made in "Petit Prince" entre le papy au coeur d'or, épris de justice, et la petite rebelle et l'on obtient un très bon roman.
Un dernier petit mot sur le papy justement / un bau personnage , droit dans ses bottes , qui a subi les affres de la vie , la méchanceté et la cupidité des hommes et qui offre au crépuscule de sa vie une bien belle image de l'être humain.
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