Detox, tome 2

La menthe est une plante et le citron est un fruit, donc le mojito c'est détox, hein?
Mathias est parti en stage DETOX: plus d'ordinateur, de téléphone... Y-a -t -il une vie sans la 4G?


Mathias voulait se tirer de ce stage, en partant avec Adèle pour boire un coup dans un bar perdu. Après c'est devenu brumeux, et c'est le psy qui l'a ramené...
Non, ça n'existe pas une bière détox...


- "C'est un pétos?
- Mais non, ça n'a rien à voir, c'est médical."
Et voilà que le psy sort de la tente de Mathias.
- On n'a pas couché ensemble, hein?


"-Mais je le rassure tout de suite. J'ai résisté à toutes ses avances, mais il est un peu câlin, hein? Je plaisante, vous n'êtes pas mon type. Des poils partout, du gras...."


Et voilà Mathias, écroulé sur l'herbe, le dos bloqué en train de hurler à l'aide. Mais les chèvres autour n'en ont cure: " greling, greling,greling"
-"Bandes de boucs, épargnez moi vos ébats. Mais dégagez, allez secouer vos clochettes ailleurs!"


Après les chèvres, voici un car entier de non-textiles, des nudistes quoi! Sans parler du crapaud dans les toilettes sèches. Pas possible de pisser tranquille?


J'ai essayé de voir ce qu'il y a dans cette cure de détox, mais il faut accepter les cookies sur le site, alors que je suis un régime?:)

La perception positive que j'avais ressenti à lecture du premier tome, le déni, n'a pas été confirmée par le deuxième nommé "L'acceptation".

En effet, je n'ai pas l'impression que Matthias ait accepté grand-chose de ces dix journées dans la nature, même s'il tente de s'en persuader. Finalement, il retourne à sa vie d'avant, liquide son divorce, et entre à nouveau dans la dynamique du profit.

Je n'ai pas retrouvé l'humour du premier tome, remplacé par des longueurs avec la sexualité des boucs et des chèvres, l'incursion des naturistes que j'ai trouvée bien ennuyeuse, sans parler de celle du taureau qui n'enfonce que des portes ouvertes et des vannes écologiques à deux balles ou des prières pour la planète.

Il y a toujours quelques belles planches mais l'ensemble m'a paru manquer de tonicité et m'a davantage intoxiqué plutôt que l'inverse.

Ce second volet nous emmène dans le sud de la France, en compagnie de Matthias, directeur général d'une société, qui ne vit que pour son travail, qui le passionne autant qu'il le stresse.
Après la mort brutale d'une collègue, il va décider d'aller faire une cure détox, mais celle-ci ne va pas se passer comme il l'avait imaginé.
Car ne pas pouvoir utiliser son téléphone est pour lui un supplice, tout comme l'est la cure de jus de romarin ou la perspective de passer la nuit sous une tente, sans confort, sans distraction ni compagnie. Matthias va donc tenter de fuguer !
Ce deuxième volume m'a bien fait rire, on y croise des énergumènes assez drôles, entre des adeptes du naturisme, des curieux ou des fous de développement personnel et de psychologie à deux balles.
La fin m'a bien plu, elle est tout à fait cohérente avec Matthias, sa personnalité, sa façon de vivre, ses choix et la réalité.

Deuxième tome où l'on retrouve cet homme toujours au 'vert' qui tente de se désintoxiquer de sa vie moderne. Dommage qu'il n'y a pas de petit résumé de rappel du premier tome ! (lu il y a deux ans). Gentillet, sensation de déjà vu. Vaut le détour surtout pour les dessins aux couleurs chaudes.

Ce deuxième tome est dans la droite lignée du premier, ce qui fait que je vais me répéter un peu...
J'ai tout autant aimé cette suite qui reste bien dans l'air du temps, se moquant presque autant des accro au boulot et aux nouvelles technologiques que des adeptes de détox et de déconsommation, prouvant bien la difficulté de trouver l'équilibre. D'ailleurs cet humour permet quand même de faire passer le message...
Le personnage principal gagne en nuances bien qu'ils ne "corrigent" pas tous ses défauts, au contraire il est bien décidé à assumer ses choix et son caractère, en essayant de faire au mieux avec ça.
Les dessins, toujours dans les tons sépias le plus souvent, m'ont beaucoup plu.
L'épilogue est bien vu, démontrant que ce genre d'expérience marque durablement ceux qui la vivent, même une fois revenu à la vie normale et après avoir vite retrouvé ses anciennes habitudes...

Tout quitter ?

Matthias un citadin bien intégré décide de partir en stage DETOX. Il rejoint un groupe en pleine nature avec un intervenant chargé de les aider à se déconnecter pour au moins un temps de la société urbaine et du travail.

Il s'agit de laisser derrière soi le costume imposé par les autres et d'essayer de se retrouver.

Mais est-ce aussi simple ? Et peut-on réellement changer de vie ?

J'ai été attirée par la couverture avec le décalage entre le costume du cadre avec cravate, les pieds nus et la pluie qui tombe sur un visage qui semble épanoui.

Ce second tome va amener le protagoniste à se plonger dans son passé et notamment son enfance.

À travers ses interactions avec trois autres personnages, il va devoir en réalité plonger au plus profond de lui-même.

Alors que la nature et notamment les animaux se font envahissants, du taureau à la fourmi, au vent au feu, le héros va développer des liens complexes avec elle qui semble le pousser dans ses limites.

Le même dualisme se ressent dans les illustrations entre images de méditation et cruel réalisme.

J'ai bien aimé cet album qui nous pousse à réfléchir sur les raisons qui nous donnent envie de changer de vie.

L'épilogue vient avec finesse définir une nouvelle ligne flexible entre désir et réalité. Ni tout à fait le même ni tout à fait un autre, le héros a, en quelque sorte, développé un nouveau point d'ancrage.

Lien : http://www.nouveautes-jeunes..

Souvenez-vous Antonin, intox du travail, a soudainement rejoint ce stage de détox de dix jours suite au décès de son assistante. Lui aussi a tout pour faire une crise cardiaque.

A son arrivée au stage il est dans le déni le plus total.

On le retrouve en pleine nature. Notre bon Matthias, le rebelle, la grande gueule va petit à petit se faire au jus de romarin, au jeûne et malgré son égoïsme, sa marque de fabrique, son dos qui lâche... il va progressivement prendre conscience d'un trauma de son enfance. Mais avant d'en arriver là... vous ne serez pas au bout de vos surprises, il y aura des rencontres un peu "particulières".

On est dans le registre de la comédie mais pas tant que cela en fait, ce récit n'est-ce pas pour révéler ce que l'on est chacun? Nous avons tous besoin de lâcher prise, de prendre du temps, ce que l'on ne fait pas toujours en général. Arrêtons de courir et lâchons prise !

C'est parfois un peu loufoque, drôle mais juste. J'ai aimé le graphisme magnifique et les couleurs tendres, orangées. Un chouette album qui termine ce dyptique.


Lien : https://nathavh49.blogspot.c..

Exutoire.
D'Ogremont poursuit son stage de pleine nature où jeûne rime avec dépouillement. Des rapprochements avec d'autres stagiaires s'opèrent car la remontée des peurs enfouies est douloureuse. La mise à nu permet de se voir sans fard mais la lucidité a un prix.
Le livre 2 de Détox poursuit sans rupture sur la lancée du premier tome. Matthias d'Ogremont expose ses lézardes derrière sa carrure de catcheur et gagne en profondeur. L'empathie du lecteur va de pair avec l'humanité dévoilée de Matthias. On peut toutefois trouver que les niaiseries s'accumulent notamment là où elles ne devraient pas être comme dans les feuillets du cancéreux en phase terminale sur lesquels des pensées sentencieuses et vaines pourraient composer le grand livre de la vie. C'est peine perdue et ça fait mal mais le scénariste espiègle déconstruit les postures et il accorde aux feuilles volantes une sortie inédite digne des plus belles feuilles de chou. Jim sait se saisir de l'air du temps pour le faire vibrer avec l'ironie du sort.

Mathias se trouve toujours dans son campement en pleine nature, loin de tout et de tous. Dans le tome précédent il avait tenté de fuir accompagné d'Adèle, il se réveille d'une nuit mouvementée trouvant la voiturette du psy couché sur le flanc près de sa tante et des reste d'une nuit où les herbes "médicinale" ont été copieusement utilisées. Mal de crâne et tête du psy qui sort de la tante, il a pour une fois hâte de se retrouver seul et de reprendre son quotidien fait de méditation et de boisson au romarin.
On aperçoit Mathias apprécier enfin cet endroit, cette vue qui s'offre à lui et la tranquillité alentour. Il respire à fond et s'allonge dans l'herbe, la fin du stage est encore loin et bien d'autres faits extraordinaires vont avoir lieu comme ce bus rempli de nudistes.
Deuxième et dernier tome de cette série où le personnage principal nous ressemble beaucoup. Un travail qui lui demande beaucoup d'énergie, un couple qui se délite et un deuil qui bouleverse ses croyances en terme de résistance, Mathias comprend que ce stage détox lui apportera bienfait et sérénité. Cela ne réparera rien de ce qui a été démoli mais il pourra repartir sur de nouvelles bases. Les visages très expressifs des personnages permettent de voir les fissures et cette dernière bulle que je partage avec vous résume le parcours de Mathias.
Lien : http://stemilou.over-blog.co..

La première partie du stage fut difficile, l'abandon de ses fils à la patte redoutable, dans ce deuxième volet, Mathias d'Ogremont trouve la paix dans l'acceptation des conditions naturelles.

Il retrouve un pan oublié de son enfance, dans ces cauchemars récurrents qui chaque nuit en dévoilent des instants complémentaires.

Il parle - un peu - avec certains de ses co-stagiaires, qui eux aussi dévoilent leurs faiblesses ...

Puis vient la fin du stage et le retour à la vie d'avant, semblable mais un peu différente côté fondamentaux ... 

Un album qui sonne juste, 10 jours de stage ne changeront jamais une vie, mais feront peut être germer quelques graines nécessaires à l'apaisement et à l'acceptation d'autrui.

Un très bel album, une très belle histoire d'un auteur dont j'avais déjà vivement apprécié la série 'Une nuit à Rome'.
Lien : http://les-lectures-de-bill-..