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Critique de Sirenedesmers
Cette BD avait un synopsis intéressant qui me semblait bien. Oui mais. le personnage principal est une femme. Les auteurs, le scénariste et le dessinateur sont des hommes. Jusque-là pas de soucis. Seulement. La narration s'accompagne de lourds (très lourds) clichés patriarcaux. Alors on souffle. Come souvent. Deux hommes cisgenres, blancs, très probablement hétérosexuels qui s'attèlent à relater les aventures, émotions et pensées d'une femme, ça ne donne pas grand chose de vraisemblable. En gros, c'est pas du gâteau.
On assiste donc aux allées et venues d'une femme très fleur bleue, qui cherche le mystérieux inconnu qui lui laisse, à elle, personnellement, des mots. Oui c'est sûr, il y a quelqu'un qui l'aime d'un amour véritable, bien supérieur à celui de son mari. Elle fait des pieds et des mains pour trouver ce gai luron. Dans un acharnement qui frise le désespoir. Et que dire de la description, pardon de la caricature de son copain ? Il est planté à chaque fois qu'il apparaît comme un benêt, pour qui le téléphone et la télévision sont les seuls intérêts. C'est simple, il ne parle que de ça, quand il n'essaie pas de choper son amie.
On sent dans le manichéisme livres=paradis, écran=enfer, une sorte de nostalgie un peu puante d'une époque qui semble avoir été bien meilleure parce qu'elle n'était pas emplie d'écrans.
Les hommes du récit sont dans la caricature, ils pensent au sexe, sont trompeurs, égoïstes; les femmes quant à elles pensent beaucoup à leur physique, songent à garder la ligne, veulent raviver la flamme d'une relation sérieuse qui les ennuie.
Seul le principe du livre où des mots sont laissés m'a séduite, le reste a vraiment géné ma lecture.
On assiste donc aux allées et venues d'une femme très fleur bleue, qui cherche le mystérieux inconnu qui lui laisse, à elle, personnellement, des mots. Oui c'est sûr, il y a quelqu'un qui l'aime d'un amour véritable, bien supérieur à celui de son mari. Elle fait des pieds et des mains pour trouver ce gai luron. Dans un acharnement qui frise le désespoir. Et que dire de la description, pardon de la caricature de son copain ? Il est planté à chaque fois qu'il apparaît comme un benêt, pour qui le téléphone et la télévision sont les seuls intérêts. C'est simple, il ne parle que de ça, quand il n'essaie pas de choper son amie.
On sent dans le manichéisme livres=paradis, écran=enfer, une sorte de nostalgie un peu puante d'une époque qui semble avoir été bien meilleure parce qu'elle n'était pas emplie d'écrans.
Les hommes du récit sont dans la caricature, ils pensent au sexe, sont trompeurs, égoïstes; les femmes quant à elles pensent beaucoup à leur physique, songent à garder la ligne, veulent raviver la flamme d'une relation sérieuse qui les ennuie.
Seul le principe du livre où des mots sont laissés m'a séduite, le reste a vraiment géné ma lecture.
