Une nuit à Rome, tome 1, cycle 1

Cela fait très longtemps que cette bande dessinée me fait de l'oeil sans que j'ose sauter le pas… jusqu'au week-end dernier où j'ai acheté les 3 premiers tomes d'un coup. Mais il faut me comprendre, vous avez vu cette couverture de fou ? Elle est féminine et raffinée comme j'aime. Juste splendide ! Bon j'ai quand même regardé de quoi ça parlait, faut pas exagérer non plus. Et le résumé m'a tout de suite plu ! Un homme et une femme se sont fait la promesse à 20 ans, de passer la nuit de leur 40 ensemble. Avouez que ça donne envie !

L'idée de départ m'a tout de suite séduit. L'histoire est très aboutie pour une BD. Franchement cela aurait pu être un roman tant l'intrigue est développée et bien construite. Les premières planches m'ont d'ailleurs fait penser à un prologue. Une femme saute d'une falaise sans que l'on sache pourquoi, un homme comprend qu'il ne la reverra jamais. Que s'est il passé pour qu'ils en arrivent là ? Retour 3 jours en arrière…
J'ai trouvé ce début très accrocheur et intriguant. J'ai continué ma lecture persuadée d'adorer.

Ce premier tome va se concentrer sur Raphaël. La veille de ses 40 ans, il reçoit une vidéo lui rappelant sa promesse. En couple et heureux avec sa compagne, dans un premier temps, il ne compte pas honorer cette promesse… Mais le doute s'insinue peu à peu en lui. Nous le voyons hésiter tout en sachant qu'il va craquer.

L'auteur aborde un thème très intimiste : le 1er amour dont on ne peut pas nier la force parce que l'on a tendance à l'idéaliser. C'est ce qui se passe pour Raphaël. Une fois qu'il reçoit des nouvelles de Marie, il ne peut nier son obsession et sa fascination pour elle. Il l'a dans la peau. Pourtant le portrait qu'il dresse d'elle est assez négatif : elle semble manipulatrice et égoïste. Mi-ange mi-démon en quelque sorte.

L'histoire peut paraitre un peu fleur bleue. Elle l'est c'est évident mais l'auteur nous amène à réfléchir sur la fidélité notamment, le bonheur et sur les décisions que l'on est amené à prendre.
Toute la panoplie de quadragénaires dynamiques décrite est attachante et apporte de la profondeur au récit.

Le graphisme de cette BD est un régal pour les yeux car un soin tout particulier a été porté sur les décors et les personnages. Leurs traits sont fins et délicats.

Bref, j'ai adoré ma lecture. Et cette fin ? Waouh. La tension monte petit à petit pour finir à son paroxysme. Il faut que je lise la suite… TOUT DE SUITE !

Un premier volume addictif qui monte en puissance au fil des pages. Une histoire de 1er amour et de choix portée par des dessins soignés. Un petit bijou tant du point de vue du coup de crayon que de l'histoire. Une très belle entrée en matière ! Je recommande 1000 fois !
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20 ans ont passé et la promesse d'une nuit d'amour à Rome revient au visage de Raphaël. Ce dernier avait eu tant de mal à oublier la belle Marie, qu'il est bouleversé quand soudain celle-ci refait surface dans sa vie. Une lecture distrayante avec de très jolis dessins.

Raphaël fait la fête à deux jours d'avoir 40 ans. Il est entouré d'amis qui lui rappellent combien il a de la chance d'avoir rencontré une fille formidable comme Sophia avec laquelle il vit depuis un an. Mais parmi les cadeaux qu'il reçoit se trouve une cassette VHS arrivée par la poste... qui va raviver son passé et sa douloureuse addiction amoureuse à Marie née le même jour que lui.

J'avais décidé de livre un peu tous les livres en attente dans ma bibliothèque et j'ai choisi cet album. Et là, Révélation !!! C'est bien, c'est très bien. L'histoire de cet adulte, toujours un peu coincé dans ses vingt ans, qui n'arrive pas à s'engager est si parfaitement racontée, dessinée, décrite. On le voit lutter contre ses vieux tourments, et les planches sont extraordinaires, elles respirent l'amour, la passion, la sensualité et toutes cette difficulté à vivre, assumer ses émotions. On est emporté, et on retrouve les doutes que l'on a parfois, ces hésitations où on se demande si on a fait les bons choix, où on recherche cette excitation des premières amours. Pour une découverte, j'ai été surprise, séduite et maintenant j'en veux encore..
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J'ai pas mal hésité à vous parler de ces BD… Et finalement, je me suis dit qu'étant dans la démarche de vous partager mes lectures le plus honnêtement possible, j'allais prendre le temps de le faire.

Le personnage principal, dont j'ai oublié le nom, est le cliché de l'éternel célibataire, un gars qui n'arrive pas à se poser dans une relation stable.
Quand enfin il pense avoir trouvé la femme avec qui il veut avancer, un vieux souvenir vient tout perturber.
20 ans plus tôt, Sophie (?) et lui ont fait la promesse de se retrouver à Rome pour leurs 40 ans, de revivre la passion qu'ils partageaient étant jeunes.
Va-t-il céder à cette promesse et mettre en péril sa relation ?

Je ne sais pas trop quoi penser de cette histoire. Est-ce une réflexion sur le temps qui passe, l'âge qui nous rattrape plus vite qu'on ne l'espère et les rêves de jeunesse qu'on voit s'éloigner ?
Ou simplement l'histoire d'un homme immature incapable de s'engager et se souçiant peu du mal que ses caprices peuvent causer ?
En tous cas, elle ne m'a pas particulièrement touchée.

En revanche j'ai beaucoup aimé le trait et les couleurs utilisées.

Une lecture en demie teinte donc…
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C'est la Roma thérapie

Je dois reconnaître que j'ai longtemps hésité à me lancer dans cette BD. J'avais peur de tomber sur une histoire un peu romantico-gnan-gnan, le genre de préoccupation réservée à la population hors sol qui peuple les fictions françaises.
Et puis, je me suis laissé tenter et je ne regrette pas une seconde.
J'avoue même avoir eu une poussière dans l'oeil à un moment.

Jim a réussi à capter des sentiments que nous sommes sans doute nombreux à avoir eus, ces moments où, effrayés d'être sur le point d'atteindre la vie que nous avons honte de rêver, nous avons pensé à tout foutre en l'air, vivre vite, mourir jeune et toutes ces fadaises qu'on regrette toujours de ne pas croire entièrement.
Au seuil de l'engagement vers une vie "normale", on cherche à retrouver celui que l'on pense avoir été, on réécrit le film, on uchronise, on pense au chemin qu'on aurait pu ou du prendre. On s'inscrit sur des réseaux sociaux, on cherche ses ancien(ne)s camarades de lycée, de fac, la fille avec qui on aurait pu...Celle qui nous comprenait d'autant mieux qu'on s'est chargé de la remodeler à coups de souvenirs sélectifs.

Une nuit à Rome, c'est tout ça. Ce qu'on voudrait écarter d'une pensée cynique, mais qui nous taraude toujours un peu. Il y a même une phrase incroyable : "Formules-tu cette hypothèse parfois, que ta femme meure, un accident, une maladie brutale, et qu'une partie de toi, honteusement, une toute petite partie de toi, la plus obscure, la plus inavouable, s'en trouve soulagée ?"

Discuter de petits détails quant au dessin, n'a guère de sens ici. Je prends en bloc.

Graphismes sensuels, parfois pourtant comme maladroits, mais, soyons honnêtes, histoire un peu "bluette", quelquefois simpliste dans les dialogues bien que profondément attachante. Ces quadras qui se retrouvent sont sympathiques, c'est réaliste, on a l'impression de retrouver des potes...
Je ne suis pas une pro de la BD, je ne suis fan que de GIBRAT (mais aussi parce qu'à part Astérix, Lucky Luke, etc, je n'y connais pas grand chose !) mais j'ai bien aimé finalement !

Une inexplicable impulsion m'a poussée vers la bande-dessinée « Une nuit à Rome » de Jim, un récit complet en deux volumes. A l'instar de « Une petite tentation », je ressors de cette lecture sceptique et confuse, sans parvenir à comprendre si je l'ai appréciée ou non.

Raphaël s'apprête à souffler ses quarante bougies lorsqu'une histoire d'amour complexe vieille de vingt ans resurgit du passé et vient troubler la quiétude de sa vie amoureuse. Sa stabilité s'écroule en un instant, juste le temps pour lui d'entendre à nouveau le rire de Marie et sa voix au téléphone. le temps de visionner un ancien enregistrement dans lequel ils se promettaient de passer la nuit de leurs quarante ans ensemble à Rome. Marie, cette jeune femme qu'il a profondément aimée et n'a jamais pu oublier. Ce poison qui l'a tant fait souffrir. Cette drogue à laquelle il ne peut ni ne sait résister. Très vite, la Passion prend le pas sur la Raison et met le fragile édifice de sa vie en péril.

Je crois aux premières histoires d'amour de jeunesse que l'on ne parvient jamais à oublier complètement. A ces petits recoins de nos coeurs consacrés aux anciennes et indélébiles passions. Aux traces laissées par les tendres et nostalgiques souvenirs. Mais j'ai trouvé les personnages de ce récit trop torturés, au point d'en devenir impulsifs, immatures, égoïstes, cruels et de céder à des comportements irréfléchis sans envisager leurs possibles conséquences. Ils détruisent tout autour d'eux, sèment la douleur sur leur passage et ne respectent rien, si ce n'est une promesse faite il y a vingt ans sur un coup de tête. Je comprends les doutes, les interrogations, le mal-être et les désirs des personnages, mais je pense qu'un minimum de réflexion est toujours impérativement nécessaire avant d'agir. Pour tenter de limiter certains dégâts.

Cet aspect du récit ne m'a pas empêché d'apprécier les questionnements plus subtils liés au passage des ans et au devenir des personnages. Raphaël et Marie courent après leur jeunesse perdue et leurs souvenirs, ils s'accrochent l'un à l'autre dans cet espoir, bien que rien ne puisse les ramener en arrière. le passage du temps est immuable, il est nécessaire de grandir, d'évoluer, de se construire, et l'on ne peut pas être la même personne à vingt ans qu'à quarante.

J'ai trouvé le graphisme agréable mais il ne m'a pas vraiment conquise. L'association du graphisme et du récit fonctionne, mais une douceur, une chaleur et une sensualité physique émanent du dessin et il m'a semblé qu'elles entraient en conflit avec la violence psychologique du scénario. J'aurais imaginé des traits et des couleurs plus brutaux. C'est un récit à la fois tendre et cruel, doux et douloureux.

Je dirais donc de cette lecture qu'elle est plutôt déconcertante : ni transcendante, ni désagréable. Elle pousse à s'interroger et à réfléchir sur des questions sensibles et très humaines. Ça ne fait jamais de mal.

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Une histoire de coeur, une histoire d'amour mais aussi une histoire de tromperie et de mensonge.
Cette oeuvre bien que très bien dessinée par Jim ne m'a pas plus sur les valeurs portées qui reflètent certainement hélas notre société actuelle.
D'autre part le peu de phrases italiennes ne sont pas toutes correctement écrites.

J'ai pas aimé (mais je l'ai quand même lu)

On a hâte de retrouver Raphaël et Marie pour la suite de cette bouleversante histoire.
Vivement le tome 2...