– J’en ai soupé des trucs compliqués, on a eu notre dose. Moi, j’aspire à une vie de moine… Enfin, de moine avec du sexe, hein !… Mais juste du sexe avec toi… Avec personne d’autre…
« On se souriait avec une sorte de complicité qui allait au-delà de la complicité, l’un de ces sourires singuliers qu’on ne rencontre que cinq ou six fois dans une vie, et qui vous rassure à jamais. » , écrivait Scott Fitzgerald.
Parfois, vous ne connaissez pas la valeur d'un moment jusqu'à ce qu'il devienne un souvenir.
"Je suis désolé, Arnaud...
Je me rends compte à quel point je suis capable d'atteindre des sommets de merditude comme pote...
C'est assez vertigineux..."
Tu sais qu'il faudra faire avec les déceptions et que la vie ne sera jamais comme tu pouvais l'imaginerà l'âge où tu étais enfant...Tu as cinquante ans et tu commences à penser au chemin parcouru, et à celui qu'il reste à parcourir. Alors tu respires fort et tu regardes devant toi. Tu marches droit. Tu sais que le temps qui est devant toi, toi seule a le choix d'en faire un temps de colère, ou un temps apaisé. Aujourd'hui et pour la première fois, tu choisis la voie de l'apaisement. ( p.101)
- c'est fou, je l'ai connu si rangé, tellement "couple"... c'est un virus qu'attrapent tous les mecs avec l'âge, à un moment ils vrillent, et se mettent ... à courir après le temps perdu.
- Et tu n'y es pas du tout pour quelque chose, bien sûr ? le virus, il n'a rien à voir avec toi ? (p.53)
En adultes responsables, vous saviez tous les deux que vous aviez une vie et que la vie gagne toujours. Tu lui as dit au revoir et elle t'a dit au revoir. Vous ne vous êtes pas touchés, même pas embrassés. C'était des adieux qui ressemblaient à tout sauf à des adieux. "on se sera bien ratés cette fois" tu as ajouté, et elle a souri. (p.49)
Tu sais ce que je crois ? je crois que ni toi ni moi on se connaît en réalité ... On se sent juste lié par une promesse faite à un âge où rien n'avait d'importance (p.27)
-Pourquoi tu m'as rappelé ?
-je ne peux pas tout perdre aujourd'hui. Tout perdre...ce serait trop dur. (p.42)
Oui je pensais que ça se passerait différemment, moi aussi j'avais imaginé autre chose. Mais ouvre les yeux, tout change ! On ne sera plus jamais les gamins qu'on était. Mauvais timing, mauvaise personne, c'est toujours la même histoire toi et moi.