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EAN : 9782290367056
448 pages
J'ai lu (05/04/2023)
3.71/5   29 notes
Résumé :
Dans le Vieux Pays, le peuple souffre sous la domination du Trône de la Lune. L'empereur et ses fils monstrueux - les trois Terreurs - saignent la terre et oppriment leurs sujets grâce aux fantastiques pouvoirs qu'ils ont hérités de la divinité enfermée sous leur palais.
Mais aucune divinité ne peut être contenue éternellement.
Avec l'aide de Jun, un soldat brisé par son passé, et de Keema, un paria qui se bat pour son avenir, Elle s'échappe de Sa pris... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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Tu t'installes avec douceur, circonspect.
Avec ce livre épais entre les mains, ce livre à la couverture transpercée par une lance. Autour de toi, les ombres regardent, patientes, prises dans l'ambre du moment. Comme captivées par cet instant qu'elles savent capital. Cet instant où tu ouvres le Pays sans lune pour la toute première fois, encore innocent des drames qui s'y jouent.
Pour le conter, deux personnages : Simon Jimenez, auteur américain d'origine philippine dont c'est ici le second roman après Cantique pour les Étoiles, et Patrick Dechesne, traducteur émérite qui avait déjà porter en France l'oeuvre d'une certaine Sofia Samatar.
L'instant est là, suspendu. La première page, le théâtre qui bruisse, les ombres qui retiennent leur souffle et toi, lecteur.
Toi qui t'apprêtes à dévorer un chef d'oeuvre imprévu épris de liberté.

Terreur sur le monde
L'histoire commence quelque part dans un pays dont nous ne connaîtrons jamais le nom, un pays dans un monde en guerre à l'heure des radios et de la propagande. Dans celui-ci, un jeune homme écoute sa lola qui raconte la légende d'un Vieux Pays et d'un Empereur sanguinaire. Qui es-tu pour me dire qui je suis et savoir où je vais ? Mais pour le raconter, elle ne suffira pas, il faudra autre chose, un autre lieu.
Et voici que notre garçon se retrouve en dehors du temps et de l'espace, dans un Théâtre inversé où l'Histoire est en marche, où le Vieux Pays s'anime et où les héros se lèvent.
Dans le Vieux Pays, le peuple souffre. L'Empereur aux dons divins broie toute opposition à son pouvoir et à sa grandeur. Pour l'aider dans cette tâche, ses trois fils, les trois Terreurs. Rien ne semble pouvoir mettre fin à ce règne de violence et de cruauté jusqu'au jour où l'Empereur décide de traverser le pays pour rejoindre la Cité Divine et traverser l'océan car ses rêves lui ont murmuré qu'il y trouverait l'immortalité.
Mais avant de partir, il doit une dernière visite à la mère de ses enfants, l'Impératrice, enfermée sous son palais et gardé par le fils de son fils, Jun Ossa, l'un des Paons Rouges. Je ne suis pas sûr, je ne sais pas pourquoi je devrais garder cette femme que j'aime tant enfermée ainsi, tiraillée entre ma loyauté et ma peine, soldat d'élite réduit à l'hésitation. Car l'Impératrice n'est pas une simple mortelle, elle est la Lune qui a prise forme humaine, détachée du ciel par le Premier Empereur et qui, depuis, donne une lignée souveraine impitoyable aux pouvoirs redoutables. Seulement voilà, l'Impératrice veut mettre fin à l'horreur qu'est devenue le règne de son fils.
Et ainsi, la Lune échappe à l'Empereur et à ses Terreurs !
Reprenant le cheminement impérial vers la Cité Divine, aidée par Jun, l'ancien Paon Rouge aux crimes terribles, secondée par Keema de la tribu Daware, et par l'une des tortues magiques de l'Empereur capable de communiquer avec les siens par télépathie, l'Impératrice-Lune se prend à rêver à la fin de la Terreur. À un avenir plus clair dans un ciel retrouvé.
Avant cela pourtant, le feu et les larmes, la douleur et la haine. Une danse qui ne peut être brisée que par une chose.
Par une histoire d'amour tranchante jusqu'à l'os.
C'est ici que l'on vous laisse en compagnie de Simon Jimenez et de sa fantasy épique qui vous renverse dès les premières pages. Située dans un univers d'inspiration asiatique (et plus précisément Chinoise), Un Pays sans lune refait le monde à l'ombre d'une poésie stupéfiante et d'une narration protéiforme qui surprend d'abord avant de ravir.
Vous êtes dans le Vieux Pays mais aussi dans le Nouveau Monde, peu importe, vous êtes là pour découvrir qui vous êtes.

Une fantasy venue d'ailleurs
Un Pays dans lune, c'est d'abord la prouesse d'une histoire ample, dense, frissonnante et carrément renversante. Une aventure qui jongle avec un talent insolent entre épique et intime, retrouvant la couleur du sang autant dans la bataille que dans la douleur de soi. Simon Jimenez tricote un univers qui reprend des codes de narration épiques qu'on dirait tout droit sortis des fameux Trois Royaumes, et les retranscrit pour en faire le symbole d'une lutte pour la liberté, où la révolte ne sera jamais sans prix, où la libération se fera avec perte et fracas. On suit le destin de ces personnages — Jun, Keema, l'impératrice, Malfait et tant d'autres— comme une suite de soubresauts pour se libérer du joug, entre désespoir et tragédie. Simon Jimenez n'a nullement l'intention de vous épargner et ses moments de bravoure sont toujours teintés de cruauté, comme une danse qui n'en finit jamais, brisant le tibia de la danseuse éreintée pour le bon plaisir d'un tyran, où lorsqu'un père est condamnée à exécuter l'ensemble de ses enfants, impuissant devant l'horreur. le Pays sans lune n'est pas un conte sans larmes, c'est un mythe où pleure les âmes. La violence absolu de certains moment contrastent pourtant violemment avec la beauté incroyable de la poésie déployée par l'auteur. Avec des images inoubliables, comme celle de cette Lune qui vous raconte l'histoire de son arrivée sur la Terre, de son serment et de son enfermement. Comme l'histoire de ces tortues, gardées captives pour leurs pouvoirs toutes leurs vies et qui ne veulent que goûter la fraîcheur de la rivière. Comme cet enfant qui regarde par-delà le temps en se demandant pourquoi lui, pourquoi être témoin si loin de ses racines. Simon Jimenez construit une fantasy exotique qui vous imprègne jusqu'au coeur. Qui vous transperce par sa beauté évocatrice et stylistique.

Aimer et savoir aimer
Car quelle beauté, mes aïeux !
Quelle incroyable style rendu à la perfection par un Patrick Dechesne toujours impeccable de la première à la dernière lettre. le récit a ceci de particulier qu'il alterne très rapidement les chapitres, chaque titre s'incluant lui-même dans l'histoire. Et la narration suit, de la première à la troisième personne sans oublier le « tu », comme pour briser le mur et vous entraîner dans ce théâtre grandiose à votre tour. Dans le récit, en italique, des pensées font irruption sans crier gare. Les personnages que l'on croise se confie et se dévoile en plein milieu d'un moment qui ne leur appartient pas. du simple paysan au grand seigneur. Tout se mélange, tout danse. C'est elle, la danse, qui occupe une place de choix. C'est à travers les arts, du théâtre, de la légende écrite et orale, et de la danse, que le monde tombe de sa course et change de trajectoire. C'est là toute la beauté ultime de cette fantasy audacieuse qui veut tout faire…et réussit tout avec brio !
Mais ce n'est pas tout. Un Pays sans lune, non content d'être un hymne à la liberté et une éclatante démonstration de l'importance de la narration, c'est aussi et surtout une réflexion sur le temps et l'Histoire qui nous précède, sur nos racines et ce que notre passé fait de nous. Simon Jimenez regarde ces hommes devenir des fables et s'interroge sur ce qui s'effiloche avec le temps, sur notre manque de fierté d'appartenir à un peuple, à une nation, à un mythe. Il se demande comment l'on peut être soi sans avoir d'histoire à soi et en être conscient. Car qu'est-ce qui fait l'homme si ce n'est ce qui le précède ? Eh bien, peut-être encore une chose.
L'Amour. Ultimement, entre ces pages de terreur et de Terreurs, malgré les pleurs de l'enfant-loup traité comme un monstre et ceux d'une Mère-Tortue pour ses enfants enchaînés, c'est l'Amour qui tranche. Et ce sera même le fil rouge de cette fantasy, où la romance s'immisce sans lourdinguerie, où elle est à la fois discrète et brillante comme un diamant brut, une roman et un amour comme un interdit, comme quelque chose qui ne devrait pas être alors qu'il est tellement évident en définitive. Tellement indispensable.
Voilà.
Voilà, lecteur, ce qui compte.
L'Amour de tout.

Et se repose dans votre main, fermé et paisible, l'ouvrage fantasy qui vient de secouer vos fondations. Vous n'êtes certainement plus le même et plus aussi assuré mais vous savez une chose, à la fois violente et évidente.
Un Pays sans lune est un chef d'oeuvre intense et vibrant, qui file des frissons et des yeux humides.
Simon Jimenez, avec ce roman, a bel et bien décroché la Lune.
Lien : https://justaword.fr/le-pays..
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Sacrée histoire ! On pénétre dans un monde onirique transporté sur une jonque silencieuse au milieu d une épaisse brume qui susurre des mots incompréhensibles: "lola", " théâtre inversé ", "granjo".
Le conte commence : "Autrefois la Lune et l Eau étaient amoureuses". l'histoire du Vieux Pays, racontée dans les rêves d un jeune garçon.
Ce conte fantastique relate la libération de la Lune prisonnière d un Empereur maléfique et de ses fils monstrueux, sauvée par deux guerriers dissemblables mais unis par un profond sentiment d amour.
Cela peut paraître pauvre au vu de la complexité de la trame qui nous entraîne dans une cascade d évènements et d actions.
La férocité du récit de batailles, s entrelace avec la suave magie des divinités.
Les personnages sont tout aussi insolites que deroutants. Keema de la tribu Daware, manchot et paria se révèle le plus courageux et loyaux des hommes. Jun fils de la Première Terreur , guerrier de première heure se révèle faible et influençable. Certes être le pion d une divinité cela ne rend pas les choses simples. Il y a tant d autres personnages tout aussi intéressants que nos deux héros, mais je vous laisse les découvrir par vous-même.
Mais jusque-là, tout paraît clair, mais ne vous y fiez pas, l auteur sait nous entraîner dans le grand huit, double tour, et voilà que se dresse la véritable trame derrière le conte: le théâtre inversé qui relie le monde onirique au réel à travers l histoire de la lance.
Une lance qui mène la danse de ces deux univers qui se frôlent constamment.
Dit en passant, la couverture du livre est non seulement graphiquement belle mais elle représente bien la clé de l histoire

J étais déjà tenté de lire cet auteur qui par des critiques m avaient titillé, mais là je suis vraiment épatée par un style très novateur, poétique et fécond d imagination.
On a l impression de regarder un théâtre d ombres japonais avec une immersion dans une culture totalement différente de la notre avec ses masques, ses combats, sa magie et cette histoire d amour insolite entre deux guerriers.
Laissez vous porter par cette vague, même si au début tout semble lent et confus, vous ne regretterez pas le voyage.
Je remercie Babelio et les éditions Nouveaux Millénaires pour cette expérience littéraire incroyable.
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"alors écoutez-moi, public du théâtre, écoutez la Haute Lune, l'Impératrice des Huit Fils du Trône de la Lune, car j'ai une histoire à raconter."

Dans un pays en guerre un petit garçon écoute sa grand-mère lui conter l'histoire du Pays sans Lune, un pays imaginaire où règne un empereur cruel et ses fils appelés les trois Terreurs.
Parce qu'il a réussi à emprisonner la Lune dans sa forteresse et à obtenir des fils issus de l'essence de l'astre, l'empereur et sa progéniture sont puissants et contrôlent le pays. Mais voilà que la Lune réussit à s'enfuir entraînant dans son parcours, deux jeunes hommes ayant pourvu à sa libération.
Durant cinq effroyables journées, les survivants vont affronter de nombreux périls.
Le petit garçon écoute avec attention et n'oubliera jamais la légende et la voix de sa grand-mère, la Lola.
Quelques temps après, le voilà projeté dans le théâtre inversé, un lieu étrange et mystérieux où sont rassemblés des spectateurs du passé, du présent et du futur. Sous ses yeux enchantés, le conte prend vie, mis en scène par une troupe de comédiens étonnants.

Ce texte magnifique bénéficie d'une narration protéiforme surprenante, sans chapitre, où le Je, le Tu et le Il s'entremêlent selon que le récit soit romancé, conté ou théâtralisé.
Simon Jimenez nous offre un seul récit raconté sous trois formes différentes tout en conservant sa linéarité.
Une véritable prouesse de la part de l'auteur et également, il faut le souligner, de la part du traducteur.
Un récit d'aventures où se côtoient deux personnages très touchants, l'un handicapé, l'autre petit-fils de la Lune. Ensemble ils vont devoir se comprendre pour survivre et rendre la Lune au Ciel.

Le Pays Sans Lune est un conte cruel d'une violence terrible et empreint de réalisme magique, le tout dans un univers inspiré de l'Asie.
Un superbe roman et un énorme coup de coeur que je conseille de toute urgence aux amoureux des mots et de l'onirisme.
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J'ai lu le pays sans lune de Simon Jimenez sorti en avril dernier chez J'ai Lu (Nouveaux Millénaires) et reçu en SP (Partenariat non rémunéré). de cet auteur, j'avais déjà lu et adoré son space opéra Cantique pour les étoiles en juin 2021.

Ici, Simon Jimenez nous propose une Fantasy. Dans le Vieux Pays, le peuple souffre sous la domination du Trône de la Lune. Sous le palais de l'empereur une divinité est enfermée. Avec l'aide de Jun, un soldat brisé par son passé, et de Keema, un paria qui se bat pour son avenir, Elle s'échappe de Sa prison royale. Et tous trois s'embarquent dans une quête de vengeance et de liberté, pour eux-mêmes mais aussi pour tous ceux qui souffrent dans ce pays sans Lune.

Il n'est pas évident pour moi de parler de cette lecture car elle fut compliquée et exigeante mais pour autant, je l'ai vraiment adorée !

A mes yeux, l'exigence de ce roman tient à la narration très particulière : nous avons ici 3 axes narratifs. Un premier écrit à la 2ème personne du singulier au travers duquel le narrateur va s'adresser à nous, lecteur, en tant que personnage à part entière de ce récit. le second prend place quelques années plus tard alors que ce personnage (toujours symbolisé par nous en tant que lecteur) assiste à une très mystérieuse pièce de théâtre au caractère onirique. Et ce spectacle va nous conter une légende, celle du pays sans lune, qui constituera le 3ème et dernier axe narratif.

Oui, je vous l'ai dit, c'est compliqué, dense et exigeant ! D'autant que ces 3 axes narratifs s'entremêlent et interagissent. Mais j'ai trouvé le conte objet de ce roman de toute beauté et totalement addictif ! J'ai adoré les personnages de Jun et de Keema auxquels je me suis fortement attachée. Au travers de ce récit complexe, nous allons aborder diverses thématiques d'actualité. La plume de Simon Jimenez est pleine de poésie, tout comme l'univers qu'il a créé ici et qui est, pour moi, d'inspiration chinoise.

2 romans de cet auteur donc très différents mais qui confirment le talent de conteur de l'auteur ainsi que la beauté de sa plume !
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Une lecture laborieuse pour ma part, comparé à tous ces avis positifs que je vois... Je ne suis pas réceptive à ces types de narration (oui, au pluriel, car il n'y en a pas qu'un .. et c'est ce qui a tendance à me perdre).
Le résumé était alléchant, je sentais que j'allais rentrer dans un univers fantasy à part entière. Pour sûr, ce fut le cas puisque le narrateur nous interpelle directement et nous intègre à l'histoire à coup de "ta Lola". Et en parallèle on suit l'histoire du Vieux Pays à travers Keema et Jun, deux personnages que tout semble opposer. Il n'y a pas de chapitres à proprement parler, on alterne juste la narration/les points de vue entre plusieurs passages (avec un sous titre mis en avant pour bien les differencier).
Je me suis perdue dès les premières pages, j'ai persévéré mais très difficilement, mon esprit partait ailleurs dès que je finissais un passage. Quand j'ai du mal à comprendre un univers dès les premières pages, c'est pour moi un mauvais départ. J'ai dû me reconcentrer plusieurs fois. Heureusement, c'était plus digeste dès lors que l'on rencontre Keema, auquel je me suis attachée (mais il aura fallu attendre 50 pages).
Alors certes, les descriptions sont belles, le vocabulaire est riche... Mais parfois c'était un peu trop, du moins pour moi (et pourtant j'aime les longues descriptions immersives). J'ai toutefois bien aimé les interventions de personnages en italiques, lorsqu'on les mentionnait (on aurait dit des fantomes qui ne pouvaient s'empêcher d'intervenir).

Je ne suis pas le meilleur public pour ce livre, j'ai du mal à sortir des sentiers battus de la fantasy. Je souhaitais une lecture fluide, sans trop réfléchir. Au moins, j'aurais essayé ^^'
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critiques presse (1)
Elbakin.net
22 mai 2023
Il faut dire que la plume de l’auteur - soulignons la traduction de grande qualité signée Patrick Dechesne - impressionne souvent par son lyrisme, son pouvoir d’évocation.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Mes jours de Lune ne sont jamais loin de mon esprit. Ces jours de forêts de lait froid et de rivières d'argent sont un refuge sacré dans les îles de ma mémoire. Je rêve de rares fleurs de minuit qui s'ouvrent au ciel nocturne, s'abreuvant de mon rayonnement, et d'amoureux dans les bois, couverts de rosée et rouges de confusion, inhalant ma lumière lunaire à travers leur peau. J'étais autrefois d'une grande beauté.
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Kaara/ Tak-Lina était debout sur son embarcation et ramait. Ses coups étaient beaucoup plus légers que ceux de ses compagnons ; alors que les leurs étaient amples et puissants, comme le galop d un cheval, les siens étaient brefs, caressants, la différence entre un murmure et une exclamation ; et pourtant, elle couvrait autant de distance, sinon plus, avec ces mouvements si retenus. Elle remarqua le signe de tête de Keema et sourit. "Je suis curieuse de savoir comment un infirme se retrouve mêlé à ma trame des dieux et des rebellions ", dit elle.
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J'avais vu ce qui était arrivé à tous ces fils auxquels j'avais donné naissance. Comment ils avaient été façonnés par le monde qu'on leur avait donné, car même l'homme qui avait tout commencé ne savait pas ce qui motivait ses choix. C'est une spirale qui se nourrit d'elle-même, un poids s'accumule en son centre et nous l'appelons Pouvoir.
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Des gens sont morts pour que nous puissions vivre. D autres ont souffert pour que nous puissions prospérer. C est ainsi que va le monde. Croire le contraire, c'est ne jamais grandir.
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Ne juge pas le parent qui se tait aux pleurs de son enfant. Il y a trop de raisons sur terre comme au ciel de décevoir ceux que nous aimons.
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