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EAN : 9782925049616
250 pages
La plume d'or (04/02/2021)
4.19/5   24 notes
Résumé :
Histoire basée sur des événements réels Quelqu’un a déjà dit : « Chacun des 80 000 évacués de Fort McMurray a une histoire à raconter… » En voici sept. Sept personnes, sept vies, un point commun: Fort McMurray. Cette fiction est inspirée de la tragédie qui s’est déroulée en Alberta en mai 2016. Bien que les personnages soient issus de l’imagination de l’autrice, leur vie pourrait être celle de n’importe quelle victime des terribles incendies survenus à Fort McMurray... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (26) Voir plus Ajouter une critique
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Avez-vous entendu parler de l'incendie de Fort McMurray, en Alberta, dans l'Ouest canadien en mai 2016 ? Un feu de forêt qui a détruit des milliers de maisons et évacué 80 000 habitants .
Inspirée par cette terrible catastrophe Isabelle Joannette publie “Evacués” aux éditions la plume d'or. L'auteure nous plonge dans les méandres tragiques de l'histoire canadienne à travers 7 personnages de fiction .
Un pompier forestier , un couple de fermiers , un chômeur sans domicile fixe , un directeur dans une école primaire , une adolescente qui écrit un journal intime , une employée au CHSLD , un chef cuisinier , des personnes qui pourraient avoir une ressemblance avec les traumatisés de cet incendie. Ils se préparent à déménager à Fort McMurray seuls ou avec leur famille, dans l'espoir de vivre une vie plus confortable. Un nouveau départ qui leur apportera de nouveaux emplois, une sécurité financière et un logement convenable. du jour au lendemain, la vie des habitants deviendra terrifiante. Ils seront témoins de cet événement dramatique inattendu, un effondrement dévastateur qui laissera de graves dommages.
Le déclenchement de l'incendie plongera les habitants dans une situation chaotique , désespérante . Un bouleversement dans ce coin tranquille et paisible . Tous les rêves s'effondrent faisant place au désarroi.
Dans une atmosphère oppressante , nous sommes témoins de la frustration et de la peur constante des protagonistes.
"Evacués" est un roman dramatique qui relate un événement inimaginable qui s'est produit au Canada en 2016. Isabelle Joannette utilise un style d'écriture basé sur le contexte pour montrer l'attrait de ces personnages. Certaines répétitions et longueurs ralentissent la lecture. Un livre qui nécessite quelques améliorations à ce niveau .
Le choc post-traumatique , la santé mentale des femmes après un avortement , la résilience sont des sujets intéressants que l'autrice aborde au cours de l'histoire. Ils captent l'attention du lecteur.
Isabelle Joannette raconte en termes simples l' incendie de Fort Mc Murray – Alberta qui a été un événement bouleversant . Si vous aimez lire des livres basés sur des faits réels , ce livre vous attend !

Lien : http://chroniqueuse6.canalbl..
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Un roman fictif inspiré d'une véritable tragédie: celle du plus gros incendie forestier de l'histoire du Canada. 7 personnages racontent ce qu'ils ont vécu avant, pendant et après cette terrible catastrophe. Cette histoire inspirée d'un événements marquant qui a bouleversé l'ouest canadien est empreinte d'un réalisme saisissant et d'une panoplie d'émotions. Une lecture qui m'a fait voyagé à travers le Canada mais aussi dans la vie quotidienne de ses nombreux personnages attachants. Après avoir lu Évacués, j'avais l'impression d'avoir vécu personnellement l'incendie de Fort McMurray.

''J'avais l'impression de traverser un village fantôme. D'un terrains à l'autre, les ruines étaient à la fois semblables et différentes. Si je les avais photographiées, chaque photo aurait été unique.

Sur l'une de ces photos, nous n'aurions vu que deux chaises et une table d'extérieures en métal au milieu d'un terrain couvert de cendres. Impossible de savoir de quelle couleur étaient ces meubles de jardin, du fait qu'ils étaient couverts de suie et de poussière. Il ne restait absolument rien de la maison qui si trouvait encore tout récemment. C'était incroyable!

Sur une autre photo, nous n'aurions vu que le coffrage des fondations d'une maison, ainsi qu'une petite bicyclette rose abandonnée sur le terrain, tout près du trottoir. L'enfant qui l'enfourchait avait sans doute du être interrompu pour l'abandonner aussi précipitamment.

Sur une autre photo, nous aurions aperçu une jolie maison toujours debout, mais délestée de son toit!'' (p.145-146) Cet extrait, qui se poursuit avec quelques autres descriptions des ruines et des histoires qui s'y cachent, démontre la finesse dont a fait preuve l'autrice en écrivant son roman. Un livre poignant qui m'a donné l'impression d'être dans la peau des personnages tellement l'écriture est emplie de sensibilité.

Une histoire qui m'a fait vivre toute une gamme d'émotion que je recommande à tous ceux qui aiment lire des faits vécus. Si Isabelle Joannette écrit un autre roman, je vais assurément le lire!
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Regarder des incendies géants sur le net ou la télévision est une chose. Les vivre en être une autre. C'est tout le talent d'Isabelle JOANNETTE de ne pas tant (ou pas seulement) nous montrer des images chocs, que de nous faire vivre de l'intérieur le quotidien des familles touchées par la catastrophe :
l'évacuation en urgence, le choix des quelques objets qui ont de la valeur (qu'est-ce qui est important finalement : les papiers d'identité, les albums photos, les disques durs d'ordinateur… ?), la récupération des enfants à l'école, les familles dispersées, les embouteillages routiers monstres, les pénuries d'essence aux stations, les centres de regroupement, les murs de flamme à traverser, les scènes d'horreur, les gestes de solidarité ou les chacun pour soi, les cauchemars qu'on fait la nuit…
L'autrice a fait certains choix : pas de titres à ses chapitres, mais des séquences d'histoires de 7 familles qui s'enchaînent en parallèle. Cela peut nous étonner parfois, est inhabituel pour un roman, nous offre beaucoup de personnages à suivre mais, finalement, c'est comme dans un film, une série. Les séquences se suivent directement sans temps mort.
Étant français, le « parler québécois » d'une des 7 personnes ne m'est pas familier. Mais l'approche d'Isabelle JOANNETTE, en différenciant chacun des personnages, chacun ayant son parler, son contexte de vie, ses origines, offre une belle fluidité qui permet à tous les lecteurs de s'y retrouver.
L'autrice écrit bien, nous immergeant dans la réalité de ces gens qui, parfois, ont tout perdu. Ce qui est certain pour toutes ces familles, c'est qu'il y aura un avant, et un après. On espère juste que cela ne nous arrivera jamais. Merci Isabelle JOANNETTE. À quand votre prochain ouvrage ?
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J'ai décidé de poser un geste audacieux en faisant une autocritique de mon roman. Après tout, qui de mieux placé que moi pour parler de ses points forts et ses points faibles?
Selon moi, l'un des points forts de mon roman est que j'ai réussi à créer un récit vraisemblable bien calqué sur ce qui s'est déroulé en mai 2016. N'oublions pas qu'il s'agit d'une fiction, alors j'ai ajouté quelques drames et accidents qui n'ont pas réellement eu lieu!
L'autre belle réussite de mon roman est que je fais vivre une gamme d'émotions aux lecteurs. L'histoire n'est pas juste dramatique. Il y a de l'humour, du suspense, de la joie, de la tristesse et aussi des récits de voyages qui font découvrir les belles régions de l'Ouest canadien.
Le maillon faible est que j'ai peut-être choisi un nombre trop élevé de personnages car quelques lecteurs m'ont mentionné s'y perdre parfois entre les récits de chacun d'entre eux. Malgré cela, ces lecteurs ont tout de même apprécié la lecture d'Évacués!
Ce roman mérite de se faire connaitre du public.
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Mes goûts en lecture sont portés vers les biographies, les romans feelgood et les romances. J'aime aussi les belles valeurs et les histoires avec des morales ou des sujets qui font réfléchir. Évacués est un peu un mélange de tout ça.
L'autrice aborde beaucoup de sujets comme la maladie mentale, l'avortement, le choc-postraumatique, la famille et l'amitié, etc. Dans ce roman, 7 personnes racontent leur vécu par rapport à un événement qui s'est vraiment produit au Canada. Bien que ces personnages soient fictifs, leur vie est très vraisemblable, ce qui donne l'impression de lire des biographies. La tragédie dont il est question dans ce livre est un énorme incendie qui a forcé l'évacuation d'une grande ville de l'Ouest canadien.
Je recommande chaudement cette lecture à ceux qui aiment lire des faits vécus ou des romances. À noter qu'il y a un genre de suspense qui m'a tenu en haleine pendant le chapitre de l'évacuation de la ville! Cela apporte une valeur ajoutée au roman.
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
La nuit, à partir de notre terrain de camping, nous entendions parfois des loups hurler. La première fois que Joël les a entendus, il a eu très peur. Il s’est réveillé en pleurant, craignant de se faire manger par les bêtes. Laurent l’a rassuré en lui promettant qu’il était en sécurité dans la tente.
—Si tu as très faim et que tu manges juste un biscuit, est-ce que ce sera assez pour toi? lui a-t-il demandé.
—Non.
—Si tu as très faim et que tu as le choix entre un Joyeux festin cheeseburger ou un biscuit, que choisiras-tu?
—Le Joyeux festin cheeseburger!
—Toi, tu es comme un biscuit, alors que les bisons, les wapitis et les autres animaux du parc sont comme un Joyeux festin cheeseburger. Que crois-tu que le loup voudra manger?
—Les animaux.
—Exact. Alors, tu n’as pas à t’inquiéter des loups!
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L’année de mes onze ans, ma famille et moi avons été chassées de la maison par un feu de forêt. À la télévision, j’ai vu les images des pompiers forestiers, alors qu’ils combattaient l’incendie. Ils ont été filmés par un journaliste en hélicoptère. Le plus incroyable c’est que la scène a été filmée chez moi. Des images vraiment impressionnantes! On voyait de la fumée sortir du toit de la galerie, pendant que les pompiers arrosaient la maison. Ensuite, l’un d’eux est monté sur le balcon et a défoncé le toit avec sa hache. Une mer de feu en est sortie et les flammes ont déferlé sur les moustiquaires et les planches du balcon. Avec de l’eau et un extincteur de fumée, ils ont tout éteint et sauvé notre demeure. Quand nous sommes revenus chez nous, j’étais fasciné de voir que la maison n’avait pas brûlé. C’est à ce moment que j’ai su ce que je ferais, plus tard, comme métier.
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Cher journal,

Grand-papa est dans le coma depuis un mois et grand-maman a décidé de faire débrancher ses appareils médicaux. Je suis dans l’auto avec mes parents et nous roulons vers l’hôpital. La radio est fermée et j’entends maman sangloter. Papa roule lentement et j’ai l’impression que le temps file au ralenti. En plus, il pleut, dehors, ce qui rend l’ambiance encore plus lourde. De temps en temps, un éclair traverse le ciel en silence, sans qu’on entende de coup de tonnerre.

Dans quelques heures, grand-papa sera mort et demain, ce sera ses funérailles. Oups, une larme vient de tomber sur ta page. Je pense donc qu’il est temps d’arrêter d’écrire...
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J'avais l'impression de traverser un village fantôme. D'un terrains à l'autre, les ruines étaient à la fois semblables et différentes. Si je les avais photographiées, chaque photo aurait été unique.
Sur l'une de ces photos, nous n'aurions vu que deux chaises et une table d'extérieures en métal au milieu d'un terrain couvert de cendres. Impossible de savoir de quelle couleur étaient ces meubles de jardin, du fait qu'ils étaient couverts de suie et de poussière. Il ne restait absolument rien de la maison qui s'y trouvait encore tout récemment. C'était incroyable!
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Alors que notre avion volait depuis peu, il s’est passé quelque chose d’effrayant, vraiment très effrayant! L’avion a été secoué violemment et la gravité a subitement disparu. La pauvre hôtesse a heurté de plein fouet le plafond.
De mon côté, malgré ma ceinture attachée, j’ai été secouée brusquement. Du coup, je ne me souvenais plus si ma fille était attachée. Paniquée, j’ai jeté un coup d’œil vers elle. Quel soulagement j’ai ressenti lorsque j’ai vu qu’elle était bien attachée et saine et sauve. Mais en voyant l’hôtesse s’envoler littéralement au plafond, la pauvre s’est mise à hurler.
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