On a super-marché sur la lune

Sous forme de journal Rosa nous raconte sa dernière année de collège, entre l'enfance et l'adolescence et la transformation de sa relation au monde et aux autres.
J'ai vraiment beaucoup aimé cette lecture ! D'abord dans la forme : un journal avec plein d'expérimentations poétiques à travers différents formes. Cela donne à l'écriture une richesse qui fait tout l'intérêt du récit de vie auquel se livre Rosa. A travers cette écriture, la langue utilisée, Rosa transforme son quotidien, qui pourrait être celui, banal, d'une collégienne et expérience d'humanité qu'elle partage magnifiquement.
Les thèmes abordés, difficultés de communication avec les parents, sentiment de décalage entre vie intérieure et extérieure, les attente sociétales, la méconnaissance/affirmation de soi, découverte de la sexualité, l'affirmation de soi, l'acceptation de la médiocrité des parents et par cela la possibilité de créer de nouveaux liens avec eux, l'amour, sont des thèmes déjà vus mais qui sont ici explorés de manière originale, poétique et délicate. Magnifique !
Une mention spéciale au titre et à la couverture qui nous interpellent et donnent envie de découvrir ce qui se cache à l'intérieur ! Plongez sans hésitation !
Merci aux éditions La joie de lire pour cette découverte réjouissante !

�itation:  «  On prut me laisser un message, je le lirais plus tard. Quand je serai revenue au monde. À la réalité. Qui nous donne des messageries privées. Avec des amis inconnus. Sur des écrans-vitrines où la lumière est artificielle, comme le reste. »🧋

J'ai bien aimée ce petit livre qui se lit rapidement ! Dans ce livre on découvre Rosa, une jeune adolescente et tout ce qui la perturbe et la révolte. Après tout nous sommes en train de lire son journal intime.

J'ai aimée lire ce livre, car je me suis revue en pleine crise d'adolescence, ce qu'elle vit en troisième, je l'ai vécu l'année du bac. Les questionnements, les doutes, l'incompréhension, la recherche de soit, les questions sur la sexualité…

Des questions qu'on se pose tous un jour ou l'autre, des prises de consciences perturbantes, la famille qui agace par moment et les aventures que sa présence nous offre, les premières fêtes, puis les soirées films, tout ce qu'on vit en étant adolescent.

J'ai vraiment vécu ce livre comme un retour en arrière, comme un miroir de ce que j'y ai vécu et j'ai apprécié, j'ai trouvé ça drôle, avant de trouver ça parfois déroutant puis ridicule dans certains cas, parce que oui on est plus tôt ridicule en pleins crise d'adolescence !

C'est un « petit livre », de 211 pages qui se lis rapidement, car comme dans tout journal intime certaines histoires sont bien plus petites que d'autres, parfois il y a des poèmes, des chansons écrites par Rosa, on est vraiment dans un petit journal intime, parfois Rosa se comprend mais nous on se perd. J'aime bien le format et les changements entre poèmes, histoire, anecdote, crise de panique, toutes les émotions qui nous submergent en pleine crise d'adolescence.

Je recommande si vous voulez revivre un peu votre crise existentielle, ou si vous allez bientôt avec un ado dans la maison ! Merci à la maison d'édition de me l'avoir offert et si vous le souhaitez il sort le 3/06 en librairie ! 🎏

L'écriture de Sébastien Joanniez est toujours aussi subtile, habile et poétique. Il arrive à brosser le portrait de Rosa avec une infinie délicatesse et un humour bien calibré. C'est en effet une immersion dans son journal intime qui nous permet de mieux appréhender les émotions et les émois de cette jeune collégienne. Voici une lecture d'été prenante, au rythme enlevé, doublée d'une radiographie de l'adolescence qui sonne parfaitement juste. le visuel est intrigant et réussi ; le titre ne trouve son explication qu'au bout d'une centaine de pages. J'ai beaucoup aimé la temporalité, les dialogues et la fragmentation de l'écriture. Ce roman est à la fois original, touchant et pétri d'humanité. A lire, à conseiller, à partager sans hésiter. Une pépite à découvrir aux éditions La Joie de lire.
Lien : https://cafenoiretpolarsgour..