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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
La plume d'Armel Job affiche une qualité constante .
Le choix de ses sujets s'inscrit dans une belle diversité
L'âme humaine et ses tourments
assurent toujours le rôle principal.
Ici, il s'agira du mensonge...
Se tromper, être trompé, tromper..
L'auteur s'amuse à mettre en scène
les milles torsions de cet argument qui
torpillent une petite famille classique.
C'est passionnant,
des rebondissements inattendus
tiennent le lecteur en otage
jusqu'à la dernière ligne.
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En avril 2018, Alban Jessel, quarante-cinq ans, à la tête d'une entreprise de création de jardins, rencontre Virginie Lambert, une jeune femme qui désire lui parler d'une certaine Michelle Nihoul, récemment décédée d'un cancer. Virginie, qui travaille comme femme de ménage dans une maison de repos et de soins avait sympathisé avec Michelle, qui lui avait demandé de transmettre des photos à Alban et de lui dire qu'elle n'avait jamais aimé que lui. En examinant les photos, Alban se reconnait aux côtés d'une certaine Carol, avec qui il avait travaillé dans les serres en automne 1996, avant de rencontrer Lydie, sa future épouse et mère de ses deux enfants. A l'époque, Carol était en couple avec Ludovic, un motard avec qui elle voulait fonder rapidement une famille. Alban, concentré sur ses études et son travail, n'avait pas voulu s'engager avec la jeune femme.

Si, dans Les passantes, Georges Brassens prétend qu'on ne pense aux bonheurs entrevus que si on a raté sa vie, Alban, qui a réussi sa vie professionnelle et familiale, se remet complètement en question suite à cette rencontre. Crise de la quarantaine ? A l'insu de sa femme, il décide de retourner sur les lieux de sa jeunesse et de revoir Virginie. Sa vie, ainsi que celle de sa femme et de ses enfants, ainsi que de Virginie en seront bouleversées à jamais.

Comme dans les autres romans d'Armel Job, le mensonge, par intention ou par omission, se trouve au coeur des relations humaines.
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Rattrapé par son passé, un homme se découvre (à nouveau) père, quand un jeune femme s'invite dans sa vie familiale bien réglée. Une relation amoureuse éphémère pour le jeune étudiant qu'il fut aurait donné naissance à une enfant. Déflagration improbable, associée à une fidélité amoureuse jamais révélée de la part de la mère désormais décédée.

Entre psychologie et thriller, Armel Job tient son lecteur captif par une histoire de paternité à rebondissements. Avec un démarrage un peu « sucré », on peut reprocher à la narration un rythme lymphatique et au personnage masculin un excès de sentimentalisme.
Néanmoins, la pertinence des réactions de tous les intervenants permet une projection réaliste.
Les premières suspicions de vérité interpellent, titillent l'intérêt quand le mensonge s'invite: ça commence alors à devenir intéressant !

Les secrets, les dissimulations et les révélations se partagent entre les chapitres dédiés entre père et fille. On se fait balader avec méthode, en admirant la capacité de l'auteur à décortiquer les sentiments bousculés comme en montagnes russes.

intéressant ! Un auteur belge à surveiller !
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Un simple coup de téléphone peut bouleverser votre vie et perturber durablement votre couple, aussi lié soit-il.
Ainsi Alban tombe-t-il des nues quand il apprend d'une jeune femme inconnue qu'une amourette de son adolescence qui vient de mourir d'un cancer n'avait aimé que lui toute sa pauvre vie. Quelques photos jaunies et Alban replonge dans sa jeunesse mais sans mettre son épouse au courant, peut-être pour lui épargner une jalousie posthume. Et parce qu'Alban n'a pas l'exclusivité du mensonge et de la dissimulation, ce secret va peser sur sa propre existence, chambouler toutes ses certitudes et le plonger dans la tourmente.
Le style très plaisant et faussement naïf d'Armel Job sublime cette délicate intrigue sur notre fragilité et nos difficultés à résister à l'émotion face à une situation inattendue.
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Comprendre et ne pas juger. Maxime de Georges Simenon, qui me vient souvent à l'esprit quand je lis un Armel Job. Mon auteur wallon préféré a le don de rendre extrêmement vivantes des histoires simples de gens simples de notre région. Toujours avec une perception aiguë de l'être humain, y compris dans les petites compromissions ou la naïveté qui peut virer à la bêtise. le sens des mots, le choc des images, belle écriture fluide d'un érudit qui ne ressent pas le besoin de le démontrer. Il m'a manqué les traits d'humour parfois sarcastiques qui parsèment souvent ses récits. Bon job quand même.
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Page Facebook: Pascale Bookine
Blog : pascalebookine.eklablog.com

« Lorsque nous rentrons d'une balade en forêt, nous avons sans le savoir dérangé et écrasé des centaines de vies minuscules sous les feuilles du sentier. Dans la vie, c'est pareil. Ce que recouvrent nos traces, nous l'ignorons. le jour où, par hasard, un dégât nous revient que nous avons provoqué, nous sommes tentés de rebrousser chemin pour réparer. le problème, c'est que marcher vers l'arrière cause autant de dommages que de marcher vers l'avant. » ****

Alban Jessel mène une vie bien rangée dans la région liégeoise : une épouse, Lydie, deux grands enfants, une entreprise paysagiste. Rien ne vient troubler cette existence ordinaire jusqu'au coup de téléphone d'une jeune femme, Virginie : elle a un message à lui transmettre. Virginie travaille dans un hôpital et elle y a passé beaucoup de temps avec une patiente en phase terminale, Michelle, qui avait pour dernière volonté la transmission d'un tendre message à Alban : elle n'avait jamais aimé que lui. Alban est d'autant plus troublé qu'il n'a aucun souvenir d'une relation avec cette Michelle. A moins que…

Je n'en dis pas plus sur l'intrigue au risque de spoiler mais « Un père à soi » est un roman très prenant dans lequel les rebondissements se succèdent. Entre mensonges et faux-semblants, l'auteur y dissèque, dans la langue riche et élégante qui caractérise ses oeuvres, les failles de l'âme humaine, la remise en question des certitudes, le désir de réparation, les manques affectifs, les bouleversements qui viennent faire irruption dans nos vies de manière inopinée. J'ai particulièrement aimé la tendresse douce-amère qui s'en dégage, surtout vers la fin, à l'image de ce « temps d'automne doux et fragile, empreint d'une certaine nostalgie qui doit plaire aux résidents des cimetières ».

Un roman tout en finesse, dans la lignée des oeuvres précédentes de cet excellent auteur, et que je vous recommande.
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Mon premier livre d"Armel Job et j'avoue ma légère déception par rapport aux notes de babelio....je mets néanmoins un 4 **** même si j'ai trouvé l'histoire un peu invraisemblable....en fait , rien n'est illogique mais pourtant j'ai eu du mal à trouver cela crédible...bon, il faut passer cela et garder la manière dont le héros, confronté à cette femme qui surgit dans sa vie pour lui rappeler son passé comme un bel exercice et le voir changer sa vision du monde et de la relation avec sa femme, tout cela est interessant....un bel exercice aussi sur le mensonge....
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Ce récit nous fait une brillante démonstration de l'engrenage dans lequel nous tombons quand nous commençons à mentir. Alban paysagiste dans la quarantaine reçoit un tél d'une auxiliaire d'EMS qui doit lui transmettre un message d'une résidente décédée et qui s'avère être une ex-copine. Pourquoi ne dit-il pas à son épouse avec qui il a rendez-vous, pourquoi la jeune fille ment-elle ? rien de prémédité mais un mensonge en entraine un autre et il devient de plus en plus compliqué d'avouer la vérité. Ce livre nous tient en haleine jusqu'à la fin, car les rebondissements sont nombreux. Une fine étude psychologique sur le désir de père, des secrets de famille, le passé qui nous rattrape et bouleverse notre présent. GB
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Un autre suspense psychologique très prenant que nous propose Armel Job avec cette histoire d'une jeune fille qui apparaît soudain dans la vie d'Alban Jessel et de son épouse Lydie et qui va provoquer un tremblement de terre. Encore une fois, le suspense s'intensifie et se complique au fil des pages avec des fins de chapitre qui nous laissent comme sur le bord d'une falaise et nous attirent irrésistiblement vers le vide car l'envie de découvrir la suite est trop forte.
Surprises, revirements de situation, mystères qui se dévoilent, rebondissements, l'auteur nous entraîne dans les méandres d'une intrigue qui se complexifie et demande toute notre attention. Mais la récompense est grande.
C'est intelligent, écrit avec talent, une fine analyse psychologique de nos envies cachées et de nos contradictions, une sorte de jeu de cache-cache entre les personnages où chacun cherche à se comprendre et comprendre l'autre et découvrir ses motivations profondes. Croire ou ne pas croire ? Qui dit vrai ?...
Un très bon Armel Job.

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"Un père à soi" est, somme toute, une histoire assez banale, mais qui va de surprise en surprise. le lecteur ne s'attend sûrement pas aux événements tels que les décrit Armel Job.

Alban Jessel est à la tête d'une entreprise paysagiste prospère. Il vit avec la femme qu'il aime, Lydie, et ses deux grands enfants qui ne tarderont plus à quitter la maison. Un bonheur banal...

... jusqu'au jour où il reçoit un coup de téléphone d'une jeune inconnue, Virginie. Elle lui raconte avoir accompagné les derniers jours d'une certaine Michelle qui, avant de mourir, lui a demandé de le contacter et de lui remettre quelques photos.

Souvenir souvenir. Alban ne se souvient d'aucune Michelle, mais il va au rendez-vous fixé par la jeune fille. Michelle est, en fait, un amour de jeunesse, mais elle se faisait appeler Carol (la faute à son prénom qui faisait penser à Michelle Martin, la femme de Dutroux et à son patronyme, Nihoul, un autre protagoniste dans l'affaire des enlèvements d'enfants qui ont défrayé la Belgique).

Michelle veut qu'Alban sache que, durant toute sa vie, elle n'a aimé que lui...et aussi qu'il est le père de sa fille...

Bouleversement total dans la vie d'Alban !

Je ne vous en dirai pas plus au cas où vous voudriez lire ce roman et ça serait dommage de connaitre les secrets et les mensonges qui sont à la base de cette histoire.
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