AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Une femme que j'aimais (81)

Souvent nous sommes agacés quand nos vieux parents nous rappellent des anecdotes de notre enfance.
Il nous semble qu'ils font surgir devant nous un inconnu un peu ridicule.
On est plusieurs personnes successives dans la vie.
L'adulte en qui on se transforme fait bien des fois regretter aux parents l'enfant dont il est issu.
Commenter  J’apprécie          260
Qu’est-ce qui la rendait si belle ? Pour être jolies, les femmes n’ont pas besoin de grand-chose. Un corps svelte, un nez raisonnable, des lèvres franches, le cou dégagé. Les yeux, les cheveux ? Toutes les nuances de couleur conviennent. Avec ce peu, la nature n’a jamais manqué d’inspiration pour fabriquer beaucoup de personnes agréables.
La beauté, la vraie beauté, celle qui touche, celle qui serre la gorge, c’est une autre paire de manches. Les éléments de la joliesse ne lui suffisent pas. Elle vient d’autre part. Elle sourd de l’interieur, elle inonde le visage, elle tient dans la lumière qu’elle lui communique.
Commenter  J’apprécie          250
Pour le faire renaître de ses cendres, on a souvent besoin de raconter le passé à quelqu'un.
C'est quand on voit s'allumer dans les yeux d'autrui une étincelle d'émerveillement qu'on peut croire soi-même à sa beauté.
Commenter  J’apprécie          244
Après tout, les mystères de nos parents, est-ce qu'on peut vraiment les connaître ? Et maintenant, ça nous avancerait à quoi d'ailleurs ? Bon...Tu voulais me parler ?
Commenter  J’apprécie          210
J'ai conservé quelques semaines les photos de famille qu'on s'est partagées avec mes sœurs après la mort de ma mère, puis je les ai brûlées, parce que j'avais peur qu'elles ne finissent par remplacer les vrais souvenirs.
Commenter  J’apprécie          200
Comment (...) ne se serait-elle pas éprise d'amour pour elle, tout simplement ? Qu'on n'aille pas imaginer une liaison sulfureuse ! Dans l'autre, ne peut-on voir l'être humain d'abord, en dehors de l'accident qui en a fait un homme ou une femme ?
Commenter  J’apprécie          190
On s'imagine toujours que les vieux attendent qu'on leur apporte quelque chose. En fait ce qu'ils veulent, c'est pouvoir eux-mêmes offrir encore quelque chose.
Commenter  J’apprécie          193
La seule ombre à ce bonheur était la crainte qu'il disparaisse aussi brusquement qu'il était apparu. Autant le malheur est résistant le plus souvent, autant le bonheur ne tient qu'à un fil.
Commenter  J’apprécie          190
Elle avait lu un tas de livres, les romanciers catholiques surtout, Bernanos, Mauriac, Green, que je n'ai découverts que bien après, quand personne ne les lisait plus, vu qu'il avait décidé alors que le talent et l'intelligence étaient réservés aux athées.
Commenter  J’apprécie          190
Dans les années cinquante, évidemment, l'amour, ce n'était pas la même chanson qu'aujourd'hui. Surtout pour les filles. On les élevait comme des canaris: belles plumes, beau ramage, petites cabrioles, mais à l’intérieur de la cage. Pas question de franchir les barreaux. Celles qui crochetaient la serrure, on ne le leur pardonnait pas. Elles se couvraient de honte. Même si, ensuite, on a envoyé toutes ces cages à la ferraille, celles qui s’en étaient échappées avant l’heure n’ont jamais pu retrouver bonne conscience. L’opprobre d’un jour, c’est comme une marque au fer rouge, ça ne s’efface pas. 
Commenter  J’apprécie          190






    Lecteurs (218) Voir plus



    Quiz Voir plus

    tu ne jugeras point

    qui est le tueur?

    Denise
    Antoine
    Mme Maldague

    9 questions
    366 lecteurs ont répondu
    Thème : Tu ne jugeras point de Armel JobCréer un quiz sur ce livre

    {* *}