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EAN : 9782890058514
VLB Editeur (01/09/2005)
4/5   4 notes
Résumé :
La route des petits matins relate le parcours d'un réfugié de culture sino-vietnamienne après la chute de Saigon. Écrit comme une longue lettre d'amour, le roman est en fait une ode au courage, à la solidarité, à la détermination et à la résilience de ceux qui ont fui, « le cœur dans la gorge, le souffle court, [...] dans le silence épais des cales ». Tout au long du récit, le narrateur conserve pour le héros et sa culture une pudeur chargée de tendresse amoureuse, ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Gilles Jobidon est un auteur québécois remarquable. Ce livre a reçu le prix Robert-Cliche du premier roman 2003. C'est un livre que j'ai trouvé à 1€ chez Gibert Joseph, je me suis dit chic, c'est une occasion incroyable pour découvrir un livre d'une grande poésie.
Le livre s'ouvre sur une phrase magnifique "Tu ne parle jamais d'amour." L'auteur s'adresse à un jeune réfugié, Petit Tonnerre, il quitte Saigon , l'exil, partir ailleurs. Ambiance zen , dépouillée typiquement asiatique, la retenue des sentiments. Répétition des mots rend le texte fort et renforce le style poétique que veut donner l'auteur. Ce jeune réfugié aspire à la liberté : freedom ou fleedom, mot magique. Il évoque la chute de Saigon, Partir pour essayer de découvrir un monde meilleurs, la route qu'il emprunte le Cambodge, la Thaïlande et l'Italie. Il rêve des USA, son eldorado. Ses parents eux aussi ont fuit la Chine en 1938, pour s'installer au Vietnam, dans le quartier chinois : Cholon. le maître de thé, maître Wou, Camellia Sin la maison de thé,il l'a initié aux valeurs du thé et surtout sa culture.
Il quitte l'école pour vendre du thé, à l'âge de treize ans, sa mère l'approvisionne en thé , en prunes bleues.
Évocation de la situation politique au Vietnam, les Rouges, les chinois " Un jour, la ville change de camp, change de nom. Un nom que même aujourd'hui les Saigonais ne prononces toujours pas , lui préférant Saigon - un citron frais, un soleil vert. Il n'y a toujours que les Rouges, les Congs, qui la travestissent de ce nom parachuté de Hanoï, un nom gris au goût de cendre : Hô Chi Minh. Il y a un clin d'oeil pour Maguerite Duras (pour le pays de
J'ai appris beaucoup sur Saigon, dont je ne connaissais pas grand chose je dois dire. Je me suis documentée sur le Vietnam , sur son histoire. Beaucoup de retenu dans le style, l'émotion, le choix des mots, et donc on ne peut le considérer comme roman mais plutôt comme un long poème ou une longue lettre d'amour comme le souligne sur la quatrième de couverture du livre. Une grande envie irrésistible de lire certains passage à haute voix. J'aime beaucoup la maquette de ce livre, le choix du format du livre, grand le texte est bien mis en valeur, il y a des blancs des moments de silence, un petit détail mais qui se marie bien avec le rythme, l'écriture de Gilles Jobidon. Un très beau livre, mince mais qui se déguste comme un bon plat, il a noté que c'est un premier roman ! C'est un livre assez étonnant et poignant, un livre rare, que l'on a envie de faire découvrir, de faire partager, un livre envoûtant.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Un jour, la ville change de camp, change de nom. Un nom que même aujourd'hui les Saigonais ne prononces toujours pas , lui préférant Saigon - un citron frais, un soleil vert. Il n'y a toujours que les Rouges, les Congs, qui la travestissent de ce nom parachuté de Hanoï, un nom gris au goût de cendre : Hô Chi Minh
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Tu n'as vu Sadec, la traversée du bac, le chauffeur en livrée de coton blanc, la limousine de l'amant chinois qui espère toujours, la rage morte de Mme Donnadieu, les spirales d'encens qui tombent des plafonds comme des glycines en fleurs, Temple de la Dame célest
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Tu bûches. Tu parles déjà trois langues orientales. Tu apprends aussi l'anglais que tu préfères parce qu'il y a freedom dedans Tu le sais pas encore. Toute langue est un beau voyage. Tu es un grand voyageur
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