J'avais abandonné la saga John Difool après le tome 2 car je trouvais le scénario de plus en plus incohérent puis le hasard d'une braderie m'a permis d'acquérir le n°4 . Constat , ça ne s'est pas arrangé :si le dessin de Moebius est toujours plaisant (très belles planches aquatiques) , le salmigondis philosophico-ésotérique de Jodorowsky s'est amplifié sans s'éclaircir. Un moment m'a amusé : la course des spermatozoïdes mercenaires des Bergs . Je ne chercherai pas le tome manquant;
Commenter  J’apprécie         50
Il y a ce qui est en haut et ce qui est en bas. Et en effet, des hauts et des bas, c'est bien ce qui caractérise cette série. Entre le sense of wonder et le pétage de boulon, il n'y a parfois qu'un pas, et on en est tout proches avec cette histoire de méduses capables d'aller dans l'espace et de détruire les oeufs d'ombre.
Mais bon, c'est psychédélique, me diriez-vous.
Et puis il faut dire que de la gueule et de l'originalité, "L'Incal" en a, et ça augmente à chaque album. Ici, on se retrouve avec une planète en or massif, des monstruosités sans pareille, et surtout un peu de vraie SF avec la biologie des Bergs (et vous n'avez pas encore tout vu sur ce sujet, loin de là !). Au final, un tome qui a un peu de mal à se montrer crédible, mais qui fait avancer l'histoire (ou pas, vu le cliffhanger ?) et a le mérite de basculer définitivement dans le space opera. Encore deux tomes (ou plutôt un gros coupé en deux) avant d'avoir enfin le final...
Commenter  J’apprécie         22
Au programme de ce quatrième tome : notre groupe improbable part à la rencontre des Bergs pour les grands jeux de la fécondation ; la guerre interstellaire est à son comble à coups d'oeufs de ténèbres et de méduses géantes ; amour et jalousie font leur apparition...
Moebius et Jodorowsky poursuivent avec brio cette épopée spatiale déjantée qui malmène toujours plus John Difool, le parfait anti-héros.
Commenter  J’apprécie         40
Avec ce quatrième volet, on bascule définitivement dans le space opera. le conflit se déplace à l'échelle de l'univers, L'incal est devenu un vaisseau gigantesque et nos héros, après leurs aventures souterraines, sont aux commandes face à l'invasion massive d'oeufs des ténèbres. John Difool, lui, s'en fout complètement, ne pensant qu'à une chose : son attirance pour Animah. C'est donc bien malgré lui qu'il se glisse dans la peau du sauveur de l'humanité. Cela donne lieux à des scènes assez cocasses, où Moebius s'amuse manifestement à faire de notre "héros" un bouffon. le graphisme est somptueux, j'entends souvent parler de couleurs trop criarde, c'est peut-être un peu vrai. Les humanos devraient nous sortir une version intégrale en noir et blanc, afin de couper définitivement la chique aux grincheux.
Commenter  J’apprécie         01
Les aventures de John DIFOOL se poursuivent, j'ai beaucoup aimé le passage des grands jeux de la fécondation quinquénale chez les berg.
La patte de MOEBIUS et l'excellent scénario de Jodorowsky font de cette série une des meilleure saga BD. Les titres et l'histoire seraient un clin d'oeil à la méthode alchimique de l'analogie.
Commenter  J’apprécie         10
N'oublie pas que c'est moi, maintenant qui suis relié à l'Incal, père! et l'Incal à parlé... Il a dit que nous allons bientôt avoir trop besoin des Bergs pour les combattre et nous en faire des ennemis mortels.
Maintenant que nous nous sommes aimés ..et que je suis fécondée ...prête à engendrer des millions de nouveaux sujets le moment vraiment sacré et hautement merveilleux est arrivé de ta désintégration!