Ce tome 2 est un enchaînement direct du premier. Mais il ne va pas falloir s'y perdre, c'est que les fils sont nombreux à être tirés dans ce tome, entre John Difool aux prises avec le Techno-Pape, heureusement y'a Deepo, la révolte des mutants bêtes dont on ne rate pas une miette dans les Conapt, sa Majestueuse Ophidité qui commence à sortir de son trip sous acide pour se rendre compte que c'est un peu la m**** excusez le du peu, une maladie champignonesque, une virée sur le lac d'acide et une alliance pour le moins très inattendue... On ne s'ennuie pas une seconde. Les couleurs sont aussi délirantes que le scénar' qui part dans tous les sens mais réussit à rester cohérent, exploit titanesque !!
Je ne sais pas ce qu'on pris les auteurs avant de façonner cette histoire mais c'est de la bonne et j'en reprendrai une autre part avec le tome d'après vu le bon twist des familles sur les dernières planches j'ai très envie de connaître la suite !!! Avis aux amateurs de SF en tout sous-genres parce que ça brasse large : science fantasy, space opera, cyberpunk... et la cerise pour la mystérieuse Animah qui en une planche te retourne le truc comme une crêpe et se taille en mode femme invisible...
Commenter  J’apprécie         132
Cette série va vraiment crescendo, j'ai lu très rapidement ce nouvel opus. le scénario est très vif et les enchaînements rapides en peu de dessins.
Le rythme est remarquable, et l'intrigue est à la fois complexe mais facile à suivre (donc réussie), On se laisse facilement prendre dans cet univers...
Vivement la suite... et fin...
Commenter  J’apprécie         50
Le premier Incal m'a laissé dubitatif. J'aime Moebius et j'aime l'oeuvre de Jodo (l'homme en lui-même semble effroyable), pourtant, j n'avais pas particulièrement accroché au premier tome, même si l'esthétique était géniale. C'était un tome d'exposition qui m émissaire sur ma faim.
Le deuxième tome règle le problème. Il se permet de rentrer directement dans l'histoire. Nous suivons donc Difool, son oiseau et le Meta-Baron face aux technos et à aux bossus de son ophidité. Pour autant, le tome ne clos rien. Au contraire, il ouvre de nouvelles fenêtres. le monde s'étend avec des évocations de l'Empire, d'une guerre intergalactique et d'un monde au coeur de la planète.
Nous restons dans les lubies de Jodo avec ses questions de biologie et d'androgynie. L'esthétique reste celle de Moebius...
Je lirai bientôt le tome 3.
Commenter  J’apprécie         40
Nous retrouvons John Difool en bien mauvaise posture : capturé et à la merci des Technos qui cherchent à récupérer l'Incal. Dans ce deuxième tome, les émeutes éclatent et finissent par faire sortir le Président de sa torpeur, alors que des intérêts communs émergent entre les personnages. Lac d'acide, évocation d'un “monde d'en bas” et d'un Empire : le terrain de jeu commence à s'élargir !
Le scénario de Jodorowsky est aussi délirant que la mise en scène de Moebius, pour un deuxième volet qui nous tient en haleine.
Commenter  J’apprécie         30
(Critique écrite en écoutant de la trance - musique électronique qui je pense colle parfaitement à ce bouquin -.)
Alors là, permettez-moi d'être en désaccord avec celui qui a fait le résumé : non, hélas, comme je l'avais dit sur le tome précédent, il n'y a aucune réelle enquête, même si le résumé, de la manière dont il est rédigé, laisse entendre que ç'aurait très bien pu être possible. Toujours dans l'éternel chipotage des sous-genres, j'ajouterais même que ça vire vraiment sur la science fantasy, mais comme le psychédélisme faisait un peu pardonner tout et n'importe quoi à l'époque, je passe l'éponge pour cette fois.
On se retrouve ainsi dans une aventure de moins en moins cyberpunk et de plus en plus cosmique, avec l'Amok, les technopères, le Président, des mutants bêtes et méchants et des femmes nues (eh oui, quand même !). Autant vous dire que c'est une lessiveuse infernale, l'exact croisement entre l'émotion "sur grand écran" de Jodorowsky et la fibre délirante de Moebius.
Mais bon, pour autant, on peut découvrir des côtés plus agréables : l'échelle qui mine de rien peu à peu s'agrandit pour nous emmener vers les grandeurs du space opera, l'apparition des Bergs dont leur système de reproduction, on le verra, est totalement... atypique, et surtout l'union de personnages qui semblaient complètement antinomiques pour aller combattre les horrifiques technopères. Et ça se finit sur un cliffhanger, autrement dit : gardez du popcorn pour la suite.
Commenter  J’apprécie         30
Deuxième volet de la saga John Difool , le futur imaginé devient de plus en plus délirant , le héros minable du début devient progressivement (y compris visuellement) un super héros . Il faut renoncer à comprendre le scénario jodorowskien avec ses mondes emboîtés et ses super méchants style poupées russes. Par contre j'aime le dessin de Moebius avec une tendresse particulière pour Deepo la mouette à béton.
Commenter  J’apprécie         20