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Critique de Foxfire


Au début de ce 4ème tome, Gabriel, grâce à ses maîtres, franchit encore une étape dans la maîtrise de son corps et de son esprit tandis que les bonzes décadents le recherchent. Ils finissent par le retrouver et il est condamné à être emmuré vivant avec ses compagnons.

Au moment où l'histoire commençait à tourner en rond, Jodorowsky renouvelle son récit en bifurquant dans une autre direction. Finie la lamasserie décadente. Les blancs se rappellent à Gabriel et vont vouloir lui donner une éducation chrétienne. Après les bonzes corrompus, Gabriel subit les grenouilles de bénitier.
Mais très vite, le récit part encore ailleurs avec le retour de la mère et la tante de Gabriel. Dommage que ce passage où Gabriel est élevé à l'occidentale ne soit pas plus développé, ça aurait pu amener des choses vraiment intéressantes. L'ellipse est très rapide et en l'état, ça n'apporte pas grand chose si ce n'est une péripétie. Je ne sais pas si cette parenthèse servira dans la suite du récit, en tout cas je l'espère sinon c'était une digression un peu inutile dans l'arc narratif.

Sinon, le tome se finit sur un événement qui pousse à lire la suite très vite. Cette série, certes imparfaite, est tout de même bien addictive.
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