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Pour apprécier cette BD, il vaut mieux faire abstraction de toute réalité tangible biologique et technologique et se laisser porter par l'histoire "Space-opérienne", encadrée par des dessins parfois somptueux...

Panepha, jeune vierge destinée à un Oracle et de ce fait cachée sur un astéroïde est violée par des pirates de l'espace...
"Sur l'Astéroïde Sacré, ma mère la prêtresse accoucha d'abord de mon frère Almagro, splendide enfant à la peau sombre qui s'appropria aussitôt ses seins.
Je [Albino] naquis après, la peau plus blanche que le marbre, étriqué à cause de mon frère qui, dans le ventre de ma mère, m'avait déjà volé tout l'espace. Mais plus monstrueuse encore apparut ma petite soeur Onyx, rouge avec quatre bras". (4ème de couverture)

Dans ce premier tome (comme dans les sept qui suivront), Albino raconte, parfois en voix-off, les destinées de chacun :
Panepha, déshonorée, bâtira un empire sur l'élevage de guanodontes et leur lait. Mère tyrannique, elle n'aimera que Almagro et n'aura aucune considération pour ses deux autres enfants. Obnubilée par son idée fixe d'émasculer ses agresseurs, elle ne cherche qu'à accumuler les richesses afin de pouvoir se payer les moyens d'assouvir sa vengeance, entraînant avec elle son fils ainé chéri...ainsi que et par mégarde, sa fille détestée...
Quand Albino demande à intégrer la société des Pantechnos pour devenir créateur de jeux virtuels, sa mère n'est que trop contente de signer le contrat qui la débarrasse de ce rejeton qu'elle considère comme un monstre.
Mais Albino est très (trop ?) doué et suscite rapidement l'intérêt des Techno-pères qui forment une communauté sectaire à la hiérarchie cléricale...

Les dessins de Zoran Janjetov ne sont pas sans rappeler ceux de Moebius, mais Janjetov imprime sa touche toute personnelle dans les décors impressionnants, les illustrations détaillées et lisses (les visages par contre, sont parfois trop figés) aux couleurs ombrageux traversés par des éclatements de rouge...

Mention spéciale pour les représentations des têtes des pirates ! Ces derniers sont des mutants humanoïdes avec des caboches et des tronches pas possibles...j'hésite entre l'imaginaire Lovecraftien...ou Bruegelien...
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Moi, Albino, Suprême Technopère, j'emmène 500.000 jeunes pan-technos des deux sexes vers la galaxie promise, loin de la galaxie maudite.
Mon corps est devenu celui d'un vieillard, mais pas mon âme…

Mon histoire commence quand Oulrij-le-Rouge attaqua l'astéroïde sacré où on cachait Panépha, ma future mère, jeune vierge, de beauté légendaire, destinée à être l'oracle de la Maison impériale. Les pirates éliminèrent les gardes impériaux et détruisirent le temple. Ce jour-là, Panépha fut violée par les soixante pirates…

Critique :

J'avoue tout : les délires d'Alexandro Jodorowski m'ont quelque peu égaré, au point qu'il m'aura fallu une vingtaine d'années entre l'achat et la lecture complète de cette BD, achetée essentiellement pour son caractère graphique, la couverture de Fred Beltran ayant été déterminante dans l'acte d'achat, ainsi que le graphisme du dessinateur Zoran Janjetov que je trouvais exceptionnel pour l'époque.
Je n'ai pas vraiment accroché à l'histoire qui est assez tirée par les cheveux : des humains vivant dans l'espace sans scaphandre… Des personnages plus proches des comics américains façon super héros… du Camenvert… le fromage produit par une prêtresse violée pour s'en sortir afin de prendre sa revanche sur le destin…
On le sait, Jodorowski a beaucoup d'imagination, mais je n'ai pas trouvé là ce qu'il fait de mieux. Après une petite vingtaine d'années, j'ai décidé de lire jusqu'au bout cette histoire qui a aucun moment ne m'a b-vraiment accroché.
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Je persiste... et ne signe par forcément à tenter l'expérience Jodorowsky avec ce premier tome des Technopères. J'essaie de ne pas trouver trop de cohérence dans cette histoire improbable dont le scénario, pourtant nous parle très clairement de vengeance et de réalité virtuelle. Il est très étrange qu'une femme criant vengeance monte une fabrique de fromages afin d'amasser les fonds nécessaires pour enrôler une armée et faire payer ses violeurs de pirates, pères de ses trois enfants, dont deux qu'elle rejette purement et simplement. C'est space!
Je n'accroche pas non plus aux graphismes que je trouve trop artificiels, trop lisses même si j'imagine qu'ils illustrent parfaitement l'univers de Jodorowsky et sont respectueux de sa volonté.
Malgré tout quelque chose me pousse à me pocurer la suite et à persévérer. Sans doute avec le temps parviendrai je à m'imerger dans le monde de cet auteur...
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Albino, Suprême Technopère, va raconter ses mémoires en compagnie de son fidèle Tinigrifi.

Son histoire commence sur l'Astéroïde Sacré où sa mère, Panépha, était une jeune vierge destinée à être l'oracle de la maison impériale. mais leur astéroïde est attaqué par Oulrij-Le -Rouge et ses pirates.

Panépha sera violée de toute la troupe. Des triplés vont naître de ce viol : Almagro, à la peau brune et bien constitué, Albino, malingre à la peau blanche, Onyx, seule fille encore plus petite, à la peau rouge et avec quatre bras. La préférence de Panépha va à Albino, son frère et sa soeur étant traités comme des esclaves.

Albino a pour ambition de devenir Suprême Technopère. Sa mère acceptera de le confier à Don Mossimo pour le former à la pré-école Pan-technos. la vie d'Albino en sera changée.

Panépha veu se venger de Oulrij-Le -Rouge, le battre et le détruire. Pour cela, elle va s'adjoindre l'aide de mercenaires.

Jodorowski nous entraîne dans une aventure hors du temps connu, dans une galaxie éloignée. Un fois de plus, il invente un univers complètement onirique avec des bons et des méchants, avec des personnages aux étranges pouvoirs. dans ce tome1, il présente tous les personnages de sa saga.

Les traits de Janjetov sont très précis. Les personnages semblent irréels, ne semblent pas être humains malgré leur aspect général. Les décors sortis de son esprit et de ses crayons méritent que l'on se pose un moment pour les observer. le choix est de compléter le graphisme et l'histoire au moyen des couleurs. les couleurs sont collées à chaque personnage. Les graphismes de remplissages de forme sont vraiment impressionnants.

J'ai peu de connaissance de l'univers Fantasy, ayant lu très peu de BD sur ce thème. J'ai été attiré par cette série sur le nom de Jodorowski dont j'avais adoré la collaboration avec Arno pour la série Alef-Thau. Et j'avoue que j'y ai pris un certain plaisir tant pour le scénario que pour les dessins mais aussi pour la couleurs. Il me reste 7 tomes à lire ...

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On suit le voyage de Albino accompagné par ses 500000 fidèles aux confins de l'espace à la recherche de la galaxie promise tel une espèce de Noé avec son arche spacial. le retour sur son passé nous promet de bons moments de lecture car il s'agit avant tout d'un parcours initiatique.

Il est vrai que ces obstacles qui se multiplient de manière presque artificielle rend la chose d'autant plus pénible que prévisible. La lassitude vous guette au bout de quelques tomes. Quelquefois, on est submergé par la folie de l'auteur dans ces histoires biscornues de type post-freudien où ses fantasmes les plus cachés sont déployés.

Pourtant, je suis fan de ce dessin même si le papier glacé est un peu froid à l'image de cet univers ainsi imaginé.

Cependant, je relève ma note car cette production est quand même objectivement au-dessus des productions actuelles. Un peu trop d'imagination ne fait pas de mal.
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Jodorowsky en dialecte kirghize septentrional, cela signifie "n'allez pas par là, ou à vos risques et périls, ou si vous y allez quand même, accrochez-vous où vous pouvez, et de toute façon on vous aura prévenu".

Bref, personne ne peut ignorer que lire une BD scénarisée par Jodorowsky, c'est abandonner tout repère. Et d'emblée on plonge, on est confronté à des dimensions éclatées, allant du hard science mélangé à de la medfan pur jus.

Jodo (on est intimes) connaît ses mythes par coeur. Alors il les sert pour mieux les détourner. Jugeons brièvement. On démarre par un albinos (nommé Albino fort à-propos) qui se balade dans son vaisseau spatial et entreprend de dicter ses mémoires... Bon, admettons. Finalement, on ne se connaît pas encore et se faire raconter les mémoires d'un centenaire, c'est une bonne façon de nouer des liens...

Il est le fils de Panépha, pressentie pour un Oracle, mais violée par 3 chefs de guerre interpsatiaux. de cette union forcée, naîtront 3 enfants, qui portent chacun la marque distinctive d'un des 3 violeurs. La violence qui se dégage du récit (pas spécialement des dessins, quoique...) m'a largement fait penser au Mahabharata, mais passons. Panepha redresse la tête (après les sexes...) et entend devenir riche pour louer des mercenaires et se faire justice.

La vengeance, c'est toujours fort porteur dans une série.

Albino est engagé dans une école de préparation à la pan-technologie, c-à-d la création de jeux vidéos (mais plus largement cela touche à toute réalité virtuelle). Il est doué et ses prises de risque le font remarquer des plus hautes instances. Clap de fin de premier tome.

C'est... comment dire... surprenant. Ce mélange permanent de genres, la masse d'information, de vocabulaire, de concepts a intégrer est assez considérable mais bien amenée. le dessin est un support très correct, et je redoutais une surabondance de textes pour tout expliquer... eh bien, que nenni... le dessin et le texte se complètent bien. Ajoutons que les rebondissements abondent. Mais que les transitions sont parfois abruptes et mal menées entre les deux récits (Albino d'un côté et sa mère, son frère et sa soeur de l'autre).

A ce stade, je reste positivement curieux.
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Une bande dessinée qui pose des questions sur l'avenir de l'être humain pris dans la toile de ses loisirs, qui ne pense plus. C'est puissant, et cela demande relectures pour aller au fond des choses. le graphisme est superbe.
(Edit : Ma fille est fan de cette bande dessinée, que je lui ai emprunté une demi-douzaine de fois à la bibliothèque. Je vais profiter de l'édition intégrale pour la lui offrir...)
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Les mémoires d'Albino, l'un des triplés surdoué. Dans la lignée des métabarons, des technopapes, un autre épisode de la mythologie de Jododrowski et son style inégalé. le dessin de Janjetov donne vie à la saga des tâchons. Ce premier tome évoque sa naissance et son enfance. Comme toujours, se cache une quête spirituelle dans cette technologie avancée au coeur d'un monde où voyager dans l'univers est simple.
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Mea culpa, je ne connais pas les autres BD scénarisées par A. Jodorowsky. Mais, soyons honnêtes : autant il est aisé de trouver des qualités graphiques à cette BD, autant le scénario annihile toute tentative de poursuivre le cycle des Technopères. Il est question alternativement d'un viol, d'une femme qui tient une fabrique de fromage, de deux enfants mis à l'écart par leur mère (dont l'une deviendra en l'espace de quelques cases, et après un retournement de situation plus qu'hasardeux, la "princesse de tous les pirates") et surtout de l'histoire d'Albino dont l'intelligence n'a d'égal que la stupidité des personnages qui l'entourent. Accepté par la pré-école techno, ce jeune prodige découvre le technoatelier (i.e. "un endroit où apprendre, où vivre les mystères des mondes virtuels, des rencontres avec le futur, des luttes héroïques contre les enfers de synthèse") qui va lui permettre d'infiltrer, en quelque sorte, la "matrice" et de rencontrer le "Fondateur", Saint Severo de Loyoza. Vous l'aurez bien compris, il s'agit d'une épopée grotesque qui recèle sans doute quelques interrogations métaphysiques et éléments critiques, mais dont il est bien difficile de déterminer la portée narrative pour le plus grand (dé)plaisir du lecteur.
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J'avais acheté les deux premiers tomes il y a bien longtemps et, n'en ayant plus aucun souvenir, me décide à les relire... mais je vois qu'il y a 8 tomes au total.

Dans la lignée des "Méta-barons" du même auteur, voici donc une autre saga dans un univers futuriste sinistre et violent (et peu plausible). Un peu trop sinistre à mon goût, il y manque la touche d'humour des robots des Méta-barons. Mais l'intrigue est intéressante et nous embarque dans des lieux et aventures pour le moins exotiques, qui se suivent facilement.

Les dessins comme le scénario mêlent l'organique et la technologie. Les dessins sont bien travaillés, avec en particulier quelques belles planches très détaillées, malgré l'utilisation excessive parfois de la 3D par ordinateur. Je regrette juste que la police utilisée, trop brouillonne, soit un peu difficile à lire.
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