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Critique de bdelhausse


Albino passe de la pré-école de pan-technologie à une l'école pénitentiaire de Nohope. Ses déboires sont de plus en plus énormes, à mesure qu'il s'enfonce dans les systèmes informatiques à la recherche des secrets les mieux gardés. Il cherche à entrer en contact avec le fondateur des Technopères. Albino fait alors l'objet de moult convoitises et d'envies. Ses dons et son ambition ne font plus de doute.

Pendant ce temps, sa mère met sa vengeance à exécution mais subit un grave revers qui la rend esclave à nouveau. Pleine de ressource, elle se tire de ce mauvais pas pour retomber encore plus bas (si c'était possible).

Beaucoup d'éléments m'ont fait penser à Moebius... Quoi de plus normal, finalement...

Le trait est précis. Sans l'ombre d'une hésitation. C'est glaçant car glacé. Dépourvu de sentiment... ou alors les plus bas, les plus vils, ceux qui s'expriment dans la violence. L'âme humaine pan-technos est mise à nu par Jodorowsky, elle est éternelle, et sans espoir. On baise, on viole, on émascule, on tranche... La société pan-technos est sans pitié, et finalement elle n'est que le reflet de la nôtre. Panem et circenses...

Cela m'a semblé moins déjanté, plus construit (encore que fort linéaire), que le tome 1. C'est prenant. Même les "méchants" finissent par trouver leur place dans le coeur du lecteur. On sent qu'il faut mûrir le propos de Jodo (nous sommes toujours intimes) et que l'on ne pourra émettre de jugement qu'au terme de la saga.
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