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Citations sur Semblables, tome 1 (10)

Dans notre tribu, on ne parle jamais de devoir, mais de destin. La nuance m'a longtemps parue infime et discutable, pourtant j'en saisis toute la complexité aujourd'hui. La différence tient en un mot : fatalité. Si petit soit-il, il change tout, car si tu peux échapper à ton devoir, ton destin lui, irrévocable, reste collé à ta peau, telle une ombre.
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Si tu peux échapper à ton devoir, ton destin lui, irrévocable, reste collé à ta peau, telle une ombre.
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[…] à quel point c'était rassurant d'avoir un point d'ancrage, un lieu à l'abri des changements et des années qui passent. C'est si reposant d'avoir la certitude que peu importe où tu vas, aussi loin que ça puisse être, tu pourras toujours retrouver ce foyer immuable et te sentir en sécurité.
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Je ne me fie pas à la couverture du livre qui indique "L'art tribal", car je sais que monsieur Poe a l'habitude d'échanger la couverture de ses livres afin de ne pas subir les remarques moqueuses de sa femme. Il m'a un jour avoué, autour d'une tasse de thé, apprécier les romans fantastiques, mais sa femme trouve que ce genre de récit diminue l'esprit, il a ainsi élaboré ce stratagème afin de pouvoir lire en toute tranquillité.
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Hans est comme le chêne centenaire qui trône au milieu de la forêt : stable, robuste et constant. Il ne plie pas devant la tempête, ses branches ne se courbent pas sous les poids des animaux qui s’y cachent. Inébranlable, il résiste. Hans est mon roc, aussi je m’accroche à lui avec ardeur.
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Personne ne me répond. Mon cœur se serre; ce n'est plus un caillou, mais un morceau de roche qui bloque mes voies respiratoires. Les gouttes de pluie se font de plus en plus abondantes. Bien qu'elles dégoulinent le long de mon corps, tels de petits ruisseaux, leur fraîcheur ne suffit pas à apaiser ma peau brûlante. Alors que j'ai besoin de réponse, Mère s'est retranché dans le mutisme le plus total, tout comme les deux soldats.
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Mère est tout mon contraire. Grande, élancée, des cheveux lisses et soyeux de la couleur de blé. Elle a les yeux d'un bleu profond, comme l'océan qui nous entoure et des fossettes au niveau des joues. Comme Siviane, elle est gracieuse et douce. Tous ses gestes paraissent si fluides, tandis que moi, je suis plutôt du genre maladroite et étourdie. J'ai beau faire attention et y mettre de la bonne volonté, cela ne m'empêche pas pour autant de trébucher ou casser quelque chose de temps à autre.
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On ne s'habitue jamais à être quelqu'un d'autre. Chaque jour qui passe, je sens une part de moi qui disparaît à jamais. Chaque jour qui passe, je me sens un peu moins vivante.
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Sans que je ne puisse rien faire pour la retenir, une partie de moi, s’est envolée. Elle n’a pas disparu délicatement, comme la rosée du matin chassée par les premiers rayons du soleil. Non, elle m’a été arrachée, d’un coup, avec violence et cruauté.
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Je ne suis pas un soldat et encore moins une princesse... je suis un mensonge.
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