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Hap Collins et Leonard Pine tome 2 sur 11

Bernard Blanc (Traducteur)
EAN : 9782070300594
352 pages
Gallimard (25/11/2004)
3.92/5   297 notes
Résumé :
Hériter de cent mille dollars et d'une petite bicoque dans un quartier délabré n'est pas si mal et l'oncle Chester a fait un beau cadeau à son neveu Leonard... Même s'il faut tout nettoyer, que le plancher est pourri et que les voisins sont ce que l'on pourrait craindre de pire. Même si retaper une maison pour la vendre et abattre des murs, c'est prendre le risque de découvrir des squelettes cachés...

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Je viens de faire connaissance avec deux types formidables. Deux types qui vivent dans une petite ville paumée de l'Est du Texas. Deux types liés par une amitié indéfectible, une amitié que rien ne semble pouvoir ébranler. Hap Collins et Leonard Pine qu'ils s'appellent. Ah oui, j'allais oublier, Hap est blanc et hétéro, tandis que Leonard est noir et gay. Pas le genre de détails sur lesquels je m'attarde en général mais ici, ça a son importance.

Quand je les ai rencontrés, Leonard venait de perdre son oncle, Chester Pine. le genre de vieux un poil excentrique qui devait d'ailleurs perdre un peu la boule les derniers temps. Figurez-vous qu'il lui a laissé par testament la somme rondelette de 100 000 dollars, rien que ça ! Comment a-t-il pu accumuler une telle somme ? Mystère… Mais le plus étrange, c'est qu'il lui a aussi légué une flopée de bons de réductions pour des repas dans des pizzérias ou autres endroits du même genre. Quand je vous disais qu'il déraillait le vieil oncle Chester !

Mais j'allais oublier, il lui a aussi laissé sa vielle bicoque complètement délabrée. Oubliez le « home sweet home » du légendaire « american way of life », elle ne tient que « par un grand miracle et deux piquets tout droits » comme dirait Yves Duteil ! En plus, elle est située dans un quartier bien pourri juste à côté d'une « crack house ». Voilà qui nous promet quelques moments mémorables…

On s'est donc mis au travail pour vider la baraque des énormes tas de vieux journaux qui l'encombraient pour la restaurer un peu. Leonard hésitait entre la retaper pour y vivre ou la vendre, vu le voisinage… Quand, pendant les travaux, on a trouvé sous le plancher un coffre contenant le squelette découpé d'un gosse, avec Hap on a commencé à douter vraiment de l'oncle Chester. Les revues pédophiles qui étaient avec, ça a été le pompon ! Mais pour Leonard, impossible de croire que son oncle ait pu faire un truc pareil…

Bon, mais je ne vais pas tout vous raconter, Hap fait ça beaucoup mieux que moi. le bouquin s'appelle L'Arbre à bouteilles en référence à ce truc bizarre qui trône dans le jardin de la maison de son oncle. C'est violent, c'est noir, c'est glauque mais c'est bien écrit, c'est cash, c'est direct ! On appelle un chat, un chat et une queue, une queue ! Vous allez voir que Leonard n'est pas du genre à se laisser emmerder et que Hap est toujours là pour soutenir son pote, quoi qu'il lui en coûte et quelques soient les risques. Une amitié sincère et vraie comme il en existe peu ! En plus, ces deux gars sont bourrés d'humour et ont un putain de sens de la répartie, ce qui ne gâche rien ! Par contre, après avoir lu ça, je ne suis pas sûr que vous ayez envie d'aller passer vos prochaines vacances dans l'Est du Texas…

L'arbre à bouteilles de Joe R. Lansdale, je suis venu, j'ai lu, j'ai survécu…

Lien : http://bouquins-de-poches-en..
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Sous le soleil brûlant de ce mois de juillet, dans le champs de roses, Hap Collins était là, à faire joujou avec ses boutures quand le patron le prévient que son ami, Leonard Pine veut lui parler. Ce dernier lui demande de bien vouloir l'accompagner à l'enterrement de l'oncle Chester. Non pas qu'il le portait dans son coeur, oncle Chester n'a jamais digéré l'homosexualité de son neveu, mais c'était la seule famille qui lui restait. Hap ne peut décemment pas refuser, quitte à se faire griller auprès du patron. Au cours de l'enterrement, les deux amis font la connaissance de Florida Grange, l'avocate d'oncle Chester. Cette dernière apprend à Leonard qu'il hérite de la maison, malheureusement en piteux état, située dans le quartier noir de LaBorde, d'une clé qui ouvre certainement un coffre et de 100000$. L'argent est, évidemment, le bienvenu quand on est dans la dèche. Quant à la maison, juste à côté de la crack house du quartier, elle laisse à désirer. Hap et Leonard font une bien étrange découverte dans le coffre : des bons de réductions pour la plupart périmés, un exemplaire bon marché de Dracula ainsi qu'un tableau de Leonard. Décidés à revendre la bicoque, les deux amis entreprennent de la retaper. Ils ne sont malheureusement pas au bout de leurs surprises...

Dans ce deuxième volet des aventures de ce duo poivre et sel, Joe R. Lansdale nous emmène dans le quartier noir de LaBorde, un quartier malfamé où la drogue, la violence et les petits larcins ont pignon sur rue. Hap et Leonard, eux, ont d'autres soucis à savoir la découverte de cadavres sous le plancher. Tout met en cause oncle Chester mais Leonard, lui, n'y croit pas. D'autant que les indices laissés ici et là supposent que l'oncle tentait de leur faire quelque chose. Cette intrigue, telle un puzzle, se met en place progressivement. Dans ce roman noir de critique sociale, Lansdale met à mal aussi bien le racisme que la religion. Outre ce scénario implacable, bien ficelé et aux moult rebondissements, ce sont, évidemment, Hap et Leonard qui retiennent toute notre attention. Un duo inséparable malgré leurs différences, aussi bien de couleur de peau que de sexualité. Des personnages atypiques et terriblement attachants. L'écriture nerveuse et colorée et les dialogues savoureux pimentent ce roman noir et sombre.
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J'adore le glauque mâtiné d'humour.
L'Arbre à Bouteilles, premier volet consacré à ces deux potes aussi différents que soudés, tape déjà fort et juste.

Hap Collins et Leonard Pine (prononcer Paillne, ça prête moins à confusion) sont indissociables.
L'un est un blanc hétéro, l'autre noir et homosexuel, les deux forment un mélange explosif.

Quoi de mieux, lorsqu'on est dans la dèche, que de se retrouver seul héritier de l'Oncle Chester qui vient de passer l'arme à gauche.
Le grand gagnant au tirage du loto, Leonard. Montant des gains, 100000 dollars assortis d'une vieille bicoque pourrie dans un quartier vendant trop facilement de la drogue, pour le rêve en boîte, merci d'adresser vos réclamations à feu l'Oncle Chester...
Le taudis tenant plus de la cahute hantée que du château de Cendrillon, rien de plus normal que d'y exhumer des fantômes. Début des emmerdes pour nos deux justiciers et d'un énorme panard de lecture.

Lansdale, j'y suis arrivé par Les Marécages. Chemin ardu s'il en est mais ho ho ho (et oui, c'est Noël ;-)) combien jouissif.
Ce qu'il y a de formidable avec l'auteur, c'est une connexion immédiate, pleine et entière.
Lansdale, c'est un style direct et un ton inimitable.

Difficile d'allier aussi magistralement sordide et légèreté. C'est pourtant ce que Lansdale parvient à retranscrire, la complicité caustique de ces deux compères y étant pour beaucoup.

L'Arbre à Bouteilles pourrait bien vous filer la gueule de bois, vous voilà prévenus...
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Deux super potes quadragénaires : Leonard Pine, Noir homo, et Hap Collins, Blanc hétéro.
Voilà une intro à la limite du politiquement incorrect : les hommes sont tous pareils, on s'en fiche de leur couleur et de leurs préférences sexuelles, et blablabla. Oui mais : difficile de présenter cette série autrement tant ces différences "d'étiquette" nourrissent les savoureux échanges de ces deux copains et expliquent la complexité des situations auxquelles ils sont confrontés. Ici, c'est Hap qui évolue parmi des Noirs, dans un quartier sinistré où le crack fait des dégâts sur des mômes de moins de dix ans. Hap aide son copain Leonard à retaper la maison dont il a hérité à la mort de son oncle, mais aussi à débrouiller un paquet d'embrouilles livré avec la bicoque...

Excellent ! Je m'étais imaginé à tort un duo de flics tendance cow-boy machos portés sur la picole. Pas du tout. Leonard et Hap ne sont pas flics mais, d'après ce que j'ai compris, souvent entre deux petits boulots. Ils sont sobres, sains, pas bourrins, mais ils n'ont rien contre des petites bastons de temps en temps - juste pour jouer les justiciers, attention, quand les autorités sont défaillantes. Ils ont la malchance de croiser sur leur route de drôles d'affaires, de drôles de gugusses, mais aussi des gens bien - qui savent les décevoir aussi, ça reste réaliste.
Beaucoup d'humour dans les reparties entre ces deux potes qui s'adorent, se balancent des vacheries tendres et des mots d'amour enrobés de rudesse. Ils sont sérieux, parfois, s'épanchent, parlent de la vie, de l'amour, de la condition des Noirs aux Etats-Unis, du bien et du mal...
L'intrigue (sombre) est relativement prévisible, mais le dénouement de l'histoire était le cadet de mes soucis tant j'ai aimé accompagner Leonard et Hap.

'L'arbre à bouteilles' est le premier opus de la série Hap Collins & Leonard Pine traduit en France.
Je note : découvrir d'urgence le premier publié par l'auteur ('Les mécanos de Vénus'), pour mieux comprendre le passé des deux copains, brièvement évoqué dans le deuxième volet. Et bien sûr pour retrouver ce duo choc avant de me lancer dans la suite de leurs aventures (onze titres à ce jour).

Sans les deux bastons - assez brèves pourtant, mais ça reste trop pour les petites âmes sensibles -, j'aurais mis un coeur géant en plus de ces cinq étoiles.

- Un grand merci à Gildas pour cette découverte !
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Le gars qui m'a présenté Hap et Leonard, c'est un genre de Steeve Mc Queen sur Norton qui touche sa bille en bons bouquins... Quand j'ai vu que quelques unes de mes connaisances avaient de bonnes relations avec notre duo... Je me suis dis que je passais surement à coté d'un truc...
J'ai démarré mon vieux pick up, j'ai pris la vieille route pour gagner la ville, et j'ai commandé quelques opus de Lansdale à ma jolie libraire préférée.
Le temps a passé, quelques autres bouquins me sont passés dans les mains... et un jour, un p'tit voyage à Paris... choisir un poche, plus pratique à lire dans le train...
Et j'suis parti pour Laborde, Texas...
J'ai donc fait connaissance avec nos deux gars... Hap et Leo, le blanc et le noir, l'hétéro et le gay, copains comme cochons, amis pour la vie...
J'aime les histoires d'amitié... Et ces deux s'aiment à te rendre jaloux...
Je te raconte pas le pitch, si t'as vraiment envie de savoir de quoi ça parle, vas lire ManU17, Lehane- fan, Koala, Bison, Belette et les autres... (sorry, je vais pas tous vous citer mais je vous ai tous lus...)
Si t'es à l'affut d'un page turner avec des rebondissements à chaque fin de chapitre, d'une écriture « enfant de la pub », de grands frissons « scream », passe ton chemin...
Si tu attends de Lansdale une biture express à coup de shots dans un bar bo-bo, tu t'es trompé d'adresse...
Ici tu débouche une bière, tu t'asseois sur la véranda et tu regarde le soleil se coucher en refaisant le monde à coup de phrases bien senties (se reporter aux nombreuses citations). Tu vas manger une tarte chez la vieille voisine, tu décapsules une autre bière, tu admires la silhouette d'une jolie avocate black, tu vas rendre visite au pasteur de l'église du coin...Tu en bois une autre...
Tu te saoules... mais lentement, tranquillement, au rythme du blues texan...
Du coup t'es pas malade... Même pas mal à la tête le lendemain, et plutot envie d'en reprendre...
Quand j'ai repris la route, Hap m'a salué de la main et il a souri... Il sait déjà que je ne tarderai pas à lui rendre visite, à lui et à son pote... C'est certain.
Bon,là... j'ai un jeune qui s'apprete à quitter Providence en bécane avec ses potes... C'est un autre voyage, mais dès que je peux, je reprends la route de Laborde...
En attendant, je m'écoute un ptit Steevie Ray Vaughan...

« ...Well there's floodin' down in Texas …
And I've been tryin' to call my baby ...»
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Citations et extraits (63) Voir plus Ajouter une citation
C'était presque midi et des hommes en âge de travailler traînaient dans les rues comme des chiens en quête d'un os. Certains d'entre eux, rassemblés devant des magasins, paraissaient solitaires et sans espoir. Eux aussi nous observaient avec la même absence de curiosité.
- Mec, ça m'débecte de voir ça, grogna Leonard. J'aimerais que ces fils de pute cherchent du travail !
- Faut qu'il y ait du boulot pour ça, répliquai-je.
- Et faut aussi avoir envie de bosser !
- Tu crois qu'ils n'ont pas envie ?
- Ouais, je veux dire qu'il y en a trop dans ce cas, assura-t-il. Le Blanc les utilise toujours dans sa ferme, mais c'est pas leur place, et ils ramassent les os qu'on leur lance, comme des chiens, et ils sont contents comme ça et ils veulent que le Blanc s'occupe d'eux.
- Peut-être que le Blanc le leur doit ? suggérai-je.
- P't'être que oui, mais tu peux rester un bâtard ou alors te bouger le cul et te considérer comme un être humain et non plus comme un looser qui doit accepter ces merdes... J'ai toujours bossé, Hap. Je me suis esquinté dans les champs de rose, j'ai été homme à tout faire, j'ai même élevé des chiens de chasse, et personne ne m'a vu vivre de la charité publique parce que je suis black. Et pareil pour mon oncle.
- La plupart des gens qui touchent les chèques de l'aide sociale sont blancs, Leonard.
- Exact, et j'ai aucune affection pour ces connards-là non plus. A moins que tu sois paralysé des jambes ou que tu sois vraiment dans la panade, t'as aucune excuse pour accepter ce fric.
- Tu dis que ça va mal parce que c'est le quartier black de la ville où le Blanc abandonne les Noirs dans leur ghetto, et la seconde suivante tu prétends que c'est la faute des Noirs ! C'est l'un ou l'autre.
- Bien sûr que non, Hap. Les deux sont possibles. Chaque médaille a son revers, et parfois un problème a deux solutions différentes. Ces gens-là ont perdu toute ambition et tout orgueil. Ils ne cherchent qu'à survivre. Ils pensent que Dieu doit assurer leur existence.
(p. 115-116)
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- Au fur et à mesure de la journée, le cerveau d'un flic se tasse, dis-je. un peu comme les sédiments. C'est bien connu.
- Et en plus il ne bénéficie pas de la magie des M & M's fondus, fit Leonard.
- Y'a de ça aussi.
- Les M & M's verts te font un effet particulier ? demanda Leonard. j'ai toujours entendu dire qu'il fallait aller chercher les verts.
- Le type, à l'usine, y s'branle dans le jus pour fabriquer les verts, c'est tout c'que je sais.
- Mais non, ça, c'est pour la mayonnaise des McDo ou des Burger ou d'une chaîne de c'genre. Et c'est un Black qui le fait. Ça fout la trouille aux visages pâles, parce que les clients noirs sont au courant, c'est un truc du genre conspiration, tu vois. Eux, ils savent se passer de mayo. Mais les p'tits Blancs ne sont pas au parfum, et ils la mangent. Au fait, le Black qui jute là-dedans, il a le sida.
- Sans rigoler ?
- Sans rigoler. N'est-ce pas affreux, un nègre avec le sida se branlant dans la mayonnaise de ces pauvres Blancs ?
- Un nègre pédé, bien sûr ?
- Evidemment. Et très laid, en plus.
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- Tu connais Leave it to Beaver ?
- Ouais. 
- À la fin de chaque épisode, si je me souviens bien, les deux frères, Wally et Beaver, partagent la même chambre et discutent un moment avant d'éteindre la lumière et de s'endormir. Ils en profitent pour résumer l'histoire qu'on vient de voir et les problèmes qu'ils ont rencontrés, et tout est réglé au cours de ces quelques dernières minutes et du coups ils sont débarrassés de tout ça quand leur nouvelle aventure commence, la semaine suivante. Et tu sais quoi ?
- Quoi ?
- La vie n'est pas comme ça.
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Leonard [...] se mit à lire Dracula. Il disait qu'il aimait vraiment ce bouquin, et qu'il lui aurait foutu les jetons sans la crack house d'à côté. Quand on voyait ce qui se passait là-bas, un type avec des crocs avait du mal à vous terroriser vraiment. Nos voisins étaient des monstres encore plus dangereux : une seule de leurs étreintes et on était accro à la came bien plus gravement qu'un vampire au sang de jeunes vierges, et on était prêt à faire n'importe quoi pour s'en procurer - voler, mentir, assassiner les gens qu'on aimait, s'abrutir d'astrologie et lire des polars insipides.
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Je suis le seul Noir des forces de police du coin, et ils ne sont pas venus me chercher, j’vous assure. Chaque fois que Calhoun Jr. m’aperçoit, il a des aigreurs d’estomac et il débande. Un nègre avec un flingue à côté de son cul, ça le rend nerveux. Ça lui fait rêver de cagoules blanches et de croix en flammes. Pire, je suis un vieux nègre urbain, un bamboula du béton et des néons. Et pour couronner le tout, je bosse là depuis près de dix ans et je suis pas monté en grade. Et attendez la meilleur – je suis un bon flic.
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Titres de la série 'Hap Collins & Leonard Pine' de Joe R. Lansdale

le 1e, Savage Season (1990), est paru en France en 2014 sous le titre :

Les Mécanos de la Lune
Les Mécanos de Vénus
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