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EAN : 9782266242318
432 pages
Pocket (09/01/2014)
3.05/5   50 notes
Résumé :
Stockholm, le 13 août 2002... un orage électrique terrasse les vivants... et fait se lever les morts.
Tous ceux qui ont disparu depuis deux mois reviennent à la vie.
Dans quel état ? Dans quel but ?
Au coeur de toutes les familles, l'espoir et l'horreur se mêlent bientôt.
Inextricablement.
Avec un réalisme sidérant et la sensibilité unique qui est sa marque, John Ajvide Lindqvist réinvente le roman de morts-vivants comme il l'avait... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Retravaillant à sa façon le mythe du zombie (comme il l'avait fait avec les vampires dans Laisse-moi entrer, auquel je n'avais que moyennement accroché), John A. Lindqvist a réussi à écrire une superbe fable à la poésie macabre, très proche dans ses thèmes de la série des Revenants, qui était passée sur Canal + il y a 3 ans en faisant beaucoup de bruit (d'ailleurs, j'attends la suite… il serait temps…).

Comme dans la série de Canal, nous sommes ici en présence de morts qui reviennent à la vie, et de l'étude de la réaction des vivants qui les entourent. Sauf que, contrairement à la série dans laquelle les morts revenaient dans l'état où ils étaient au moment de leur décès (en clair: pas décomposés), ici, les morts reviennent dans l'état dans lequel ils sont au moment où se produit le phénomène (en clair: décomposés…). Je suis d'ailleurs bien contente d'avoir lu cette histoire plutôt que de l'avoir vu à l'écran, parce que les morts en décomposition, j'ai du mal. Et certaines scènes du livre sont très dures, limite insoutenables – mais pourtant, j'ai adoré ce roman!

Nous suivons plus précisément 3 familles: une grand-mère et sa petite-fille, qui assistent au retour du grand-père (dépendant depuis plusieurs années au moment de sa mort), un ancien journaliste qui voit revenir son petit-fils décédé accidentellement et qui a des relations assez conflictuelles avec sa fille (la mère de l'enfant), et enfin un jeune père qui perd sa femme juste avant qu'elle ne revienne d'entre les morts. L'auteur a alterné les chapitres autour de ces 3 groupes de personnages afin d'étudier différents types de réactions que pourraient engendrer un évènement de ce genre dans la réalité. Il faut bien noter que ce n'est pas un récit apocalyptique, les morts (renommés « revivants ») n'attaquent pas les vivants, ils se contentent… d'être, pacifiquement.

Si j'ai beaucoup aimé cette histoire, ce n'est pas un coup de coeur car j'ai eu du mal à accrocher avec l'une des familles, celle de la grand-mère et de sa petite-fille. Je n'ai pas réussi à m'attacher à l'adolescente, et la grand-mère part dans un délire mystique qui ne m'a absolument pas convaincue. Elle est persuadée que c'est l'Apocalypse et que la Vierge lui est apparue pour réunir des gens et les sauver… je dois avouer que je suis vraiment passée à côté de ces personnages :/ pourtant, je suis certaine que c'est un type de réaction (se tourner vers la religion) qui pourrait tout à fait arriver, c'est juste que je n'y ai pas été sensible.

Les autres personnages m'ont tous touchée à leur façon. le grand-père et son petit-fils sont particulièrement émouvants et j'ai vraiment souffert pour eux. Ce sont aux scènes qui les concernent que je pense en mentionnant des passages durs. Mais le père de famille qui se retrouve seul avec son fils après la mort de sa femme – une des seules revivants capables de parole – m'a émue également.

Les scènes d'horreur sont inhérentes au thème proposé (la résurrection des morts) mais elles servent l'histoire et ne sont pas là pour faire peur, plutôt pour questionner et interroger le lecteur. Comment réagirions-nous si nos proches décédés devaient revenir soudainement à la vie? Serions-nous capable de les aimer de la même façon? Serions-nos aveuglés par l'amour que nous leur portions de leur vivant? Souhaiterions-nous qu'ils retrouvent la quiétude de la mort plutôt que de retrouver une simili-vie?

Vous l'aurez compris, j'ai beaucoup aimé ce récit horrifique qui aborde un sujet « à la mode » (les zombies) avec un angle assez novateur (même s'il n'est pas complètement original: on le retrouve dans Les revenants ou encore le livre Face à eux de Jason Mott), qui préfère nous ramener à nos propres questionnements qu'à poser un jugement. J'ai trouvé ça très intéressant et intelligent. J'ai lu certaines critiques qui reprochent le manque d'explication sur le phénomène: effectivement, c'est peu expliqué, mais le but de l'auteur était ailleurs et l'explication n'a que peu d'importance et est vraiment secondaire. Ca ne m'a pas gênée du tout. Par contre, la fin part un peu en jus de boudin, ça m'a un peu déçue (en fait, il n'y a pas vraiment de fin…), mai, l'un dans l'autre, c'est vraiment un livre qui m'a plu :)
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Le romancier suédois John Ajvide Lindqvist (né en 1968) est connu pour son bouquin Laisse-moi entrer, déjà adapté deux fois au cinéma. le retour des morts, qui vient de paraître, est son second ouvrage.
A Stockholm en l'été 2002, un orage électrique fait se relever les morts, décédés depuis moins de deux mois. Devant cet évènement inimaginable les autorités et les particuliers ne savent quelle attitude adopter, chacun réagissant de manière empirique, guidé par son instinct. Les premières observations montrent qu'en présence de ces « revivants », selon la terminologie officielle, les pensées des vivants se propagent par télépathie créant des situations embarrassantes et stressantes.
A travers le portrait de quelques personnages, l'auteur va nous entraîner dans une histoire qui durera cinq jours, du 13 au 17 août. Il y a Gustav Mahler, journaliste à la retraite et père d'Anna qui vient de perdre Elias, son fils de huit ans ; Elvy, grand-mère de Flora une adolescente branchée punk/gothique, toutes deux ont une sensibilité hyper développée, comme un sixième sens, « à une autre époque, elles auraient peut-être été shamans ». David, veuf depuis le décès d'Eva dans un accident de voiture, et son jeune fils Magnus.
Reprendre contact avec ses chers disparus n'est pas chose aisée, on s'en doute. Si Gustav Mahler décide de cacher le petit Elias, Anna sa mère n'est pas aussi chaude, quant à David éperdu d'amour pour sa femme Eva, il ne sait pas très bien comment gérer la situation. Enfin Elvy, touchée par la grâce ou hallucination, elle se persuade d'être à la veille de la fin du monde et de la Résurrection, comme il est dit dans les Saintes Ecritures, « la Vierge Marie, la Sainte Mère de Dieu, m'a déclaré en personne que je devais mener les gens à elle ».
Si John Ajvide Lindqvist ne nous épargne pas quelques descriptions assez gore et assez réalistes de ces cadavres revenus au pays des vivants, il ne s'appesantit pas non plus sur cet aspect des choses. Son propos n'est pas d'effrayer le lecteur par des scènes horrifiques, comme nous y ont habitué les films du genre avec zombies affamés de chair humaine et toute le tremblement. C'est d'ailleurs pourquoi ce roman est réussi, car au-delà de l'aspect premier granguignolesque, il y a une réflexion sur la mort.
Interrogations métaphysiques sans qu'on soit dans le roman à thèse, nos rapports avec nos défunts, l'amour et la mort, Eros et Thanatos. Sans oublier aussi des allusions à la situation sociale de la Suède et quelques piques contre ce modèle trop aseptisé pour l'écrivain, « elle ressentait l'envie de hurler et de se débattre quand la tolérance l'enserrait comme une camisole de force » hurle Flora l'un des personnages emblématiques de ce roman. Les résurrections s'apparentent alors, dans une métaphore, à un mouvement rebelle et de révolte.
Je n'ai pas l'habitude de lire des romans de « morts-vivants » mais si j'ai été séduit par cet ouvrage, c'est comme je l'ai dit précédemment, parce que John Ajvide Lindqvist dépasse le genre, pour en faire un ouvrage plus profond et qui touche le lecteur. Emotions et réflexion, un roman qui va vous donner de bons moments de lecture.
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Stockholm, 13 août 2002. Un orage magnétique s'abat sur la ville, provoquant des migraines atroces chez les habitants, et empêchant les appareils électriques de s'éteindre. Puis brusquement, l'orage s'arrête, et tout revient à la normale, du moins en apparence... Car soudain, tous les personnes mortes depuis deux mois ou moins reviennent à la vie...
David vient de perdre son épouse Eva dans un terrible accident de la route, et il assiste à son réveil, à la morgue.
Elvy, elle, assiste en compagnie de sa petite-fille Flora au retour à la maison de son mari, ancien malade d'Alzheimer.
Quant à Gustav, ancien journaliste, il déterre lui-même son petit-fils...
Pour quelle raison les morts sortent-ils de leurs tombes? Que peuvent-ils bien vouloir? Comment gérer cet incroyable évènement?
Entre horreur et espoir, les familles s'interrogent...

Le premier mot qui me vient à l'esprit quand je repense à cette lecture est étrange, mais aussi glauque, et bizarre. Que ceux qui s'attendent à un livre genre Resident Evil, avec scènes sanglantes et zombies mangeurs de chair humaine, passez votre chemin, vous ne trouverez rien de tout ça dans ce livre. Au contraire, l'écriture est étrangement poétique, onirique, bien que ce roman m'ait franchement fait froid dans le dos.

Nous suivons donc trois groupes de personnages: tout d'abord David, sa femme Eva et leur fils Magnus. Eva a un terrible accident de voiture qui la laisse défigurée (lisez la description par vous-mêmes, c'est assez... particulier). Elle est la première "revivante" à se réveiller, et David assiste au spectacle, à la morgue. Seulement, ce n'est pas vraiment le genre de vie que l'on pourrait espérer, vu qu'Eva est vivante sans vraiment l'être. Elle va donc subir une batterie de tests, pour voir si elle serait apte à retourner vivre dans un environnement normal, car elle est la seule à pouvoir parler et se faire comprendre, ce que pour ma part j'ai trouvé franchement flippant.

Nous suivons également Elvy et sa petite-fille Flora, qui ont toutes deux ont des capacités psychiques un peu particulières. le mari d'Elvy était atteint d'Alzheimer, et pour elle sa mort a presque été un soulagement après des années d'efforts à le soutenir dans la maladie. du coup, elle se pose des questions: doit-elle encore le soutenir? L'amour dure-t-il au-delà de la mort?
J'ai aimé son histoire, mais j'avoue que son délire mystique m'a quelque peu dérangée.

Et enfin, nous suivons Gustav Mahler, sa fille Anna, avec laquelle il entretient des relations quelque peu tendues, et son petit-fils Elias, qu'il déterre lui-même après avoir entendu toutes les rumeurs de résurrection. Leur histoire est belle et touchante, mais je ne sais pas si j'aurais été capable de faire tout ce qu'il a fait pour Elias. Je sais que l'amour peut faire faire des choses incroyables, mais là, pfou...
Car Mahler, qui n'a jamais fait son deuil, essaie par tous les moyens de redonner un aspect humain à son petit-fils. Ce qu'il fait est touchant, et pourtant une fois encore j'ai trouvé ça glauque.

J'avoue que mon premier contact avec ces revivants a été... bizarre. Une fois encore, oui. Habituez-vous, car je crois que ce mot va revenir assez souvent! ^^
Tout le monde est perdu face à cette situation inédite, et nous lecteurs avec. Comment gérer la chose? Car si les morts sont bien sortis de leurs tombes, ils ne semblent pas vraiment avoir conscience de ce qu'il se passe autour d'eux. Ils sont revenus à une sorte de demi-vie: ils ne parlent pas (sauf Eva, la femme de David), ne mangent pas, n'ont aucun besoin physique...

Et les vivants, eux, sont totalement largués. Avant cela, la mort était la fin de tout. Si les morts ne restent pas morts, alors qu'en est-il de l'après vie? N'y a-t-il plus rien?
Autre fait étrange: ceux qui sont morts depuis plus de deux mois ne se réveillent pas, pas plus que ceux qui meurent après l'orage magnétique. Pourquoi seulement ceux qui sont morts depuis deux mois ou moins? Qu'ont-ils de spécial?

La réponse nous est donnée dès le début: des larves blanches qui entrent dans le corps des morts. Ce qui est dommage, c'est que l'on n'en apprend pas plus à leur sujet. Pourquoi elle choisissent ces corps, pourquoi faire revenir les morts à la vie, on ne nous explique pas vraiment les choses, et c'est dommage, car cette histoire était bien trouvée et méritait d'être mieux exploitée.

Au final, le Retour des morts est un livre flippant (rien que la couverture, brrr... ^^), au sujet peu commun, mais dont certains aspects auraient mérité d'être plus creusés.
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Je viens tout juste de tourner les dernières pages de ce livre et sincèrement, une bien belle surprise. Suite à la lecture de son titre, je m'attendais à y trouver une histoire dans laquelle des gens se feraient bouffer par mes potes : les zombies. Dans ce livre, non seulement ils sont présents mais leurs moeurs sont totalement différents de leurs congénères. Ici, ils n'aspirent qu'à une seule chose : retourner dans leur sommeil. Toujours dans ce bouquin, les zombies présents ne cherchent pas à bouffer les gens gratuitement… et bizarrement, cela fait du bien. Enfin, cette histoire est classée comme étant un fantastique ou comme un horreur. Sincèrement, étant habitué à lire des livres qui ont le don de bien me calmer, il est clair que l'horreur n'est pas vraiment au rendez-vous. C'est même survolé. N'empêche, ce livre a été un véritable plaisir à lire mais bien sûr, il n'échappera pas à ma liste des points négatifs et positifs.

Points négatifs :

- Les quelques petits chapitres qui concernent le point des vues des journalistes, des militaires, etc. Bref, ce petit monde bien à l'abri qui tente de comprendre ce qui se passe alors qu'ils ne sont pas équipés pour faire face à ce chamboulement. Ils n'apportent pas grand-chose à l'histoire et j'aurais même aimé que l'auteur fasse l'impasse sur ces derniers.

- Mine de rien, il manque un peu d'action et de violence dans tout ça. Sachant que c'est un livre avec des zombies, j'attendais d'en trouver beaucoup plus que celles présentées et sur ce point, je reste sur ma faim.

Points positifs :

- La taille des chapitres. Certains sont balèzes et ça, j'aime.

- Les personnages. Certains sont très attachants et les situations dans lesquelles ils sont placés sont souvent touchante, comme ce grand-père qui tente de sauver son petit-fils à tout prix alors que ce dernier revient tout juste à la vie. Son décès avant sa résurrection est assez brutal et on peut comprendre pourquoi cet homme fait tout son possible. L'autre situation qui a su attirer toute mon attention fut celle de cet autre petit garçon. Bon, son père est totalement dépassé par ce qui se passe et trouve refuge dans l'alcool, tandis que son gamin tente de se montrer le plus courageux possible, comprenant que sa maman ne rentrera plus à la maison. Bien sûr, il y a d'autres personnages ( la grand-mère enchaîne les situations cocasses et cela offre un petit côté détendu à l'ensemble de cette histoire ) et dans l'ensemble, j'estime qu'ils sont plutôt bien travaillés.

- le mythe des morts-vivants qui, dans ce livre, n'a strictement rien à voir avec celui qu'on connaît par l'intermédiaire d'autres bouquins. L'approche est totalement différente et comme j'ai su bien l'écrire quelques lignes plus haut, ça fait vachement du bien. Des histoires comme celle-ci, j'en veux bien d'autres.
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Je dois préciser une chose. Les zombies, ce n'est pas mon truc. Nope. Autant je suis fan de SFFF, autant la catégorie des mort-vivants manque de crédibilité pour que j'y adhère pleinement. Oui, cet argument ne tient pas cinq minutes dans un débat. Ne cherchez pas, c'est un ressenti purement personnel.

Je me suis dirigé vers le Retour des Morts malgré mon ''aversion'' pour ces créatures car J.A. Lindqvist m'a totalement bluffé en revisitant le mythe du vampire dans Laisse-moi Entrer. J'étais donc curieux de voir son interprétation d'autres créatures horrifiques et, vu que le Retour des Morts est le seul autre livre de l'auteur traduit en français, j'ai tenté le coup. Verdict ? Mitigé.

Côté réinterprétation du mythe, c'est juste génial. Oubliez les zombies typiques bouffeurs de cerveaux, là, on est vraiment sur autre chose. Comme dans Laisse-moi Entrer, l'auteur a réussi le tour de force de laisser sa/ses créature(s) sous le feux des projecteurs tout en ayant un discours qui traite avant tout de l'humain. L'Homme et son rapport à la Mort. Voilà ce qui rassemble les Suédois de ce livre. Que provoque, dans une société moderne, ce retour inattendu des ''revivants'' ? Si la question est attrayante, l'exécution manque un peu de panache.

Quoi de plus complexe que notre vision de la Faucheuse ? C'est une question particulièrement intime qui mêle croyance, psychologie, émotions, imaginaire collectif, rationalité et sans doute d'autres traits que j'oublie. C'est d'ailleurs bien transcrit dans le livre : sur les trois familles que nous suivons, chaque personne réagit de façon complètement différente. La pieuse grand-mère devient Messie, le mari pleure sa femme et se laisse ballotter par les événements, le fils ne comprends pas ce qui est arrivé à sa mère, la petite fille ne voit que l'ironie de la situation (brave petite), le grand-père prends le problème à bras-le-corps pour s'occuper de son petit-fils, et la mère fusionne avec son fils. Sur le papier, cette palanquée de comportements est super intéressante. Dans les faits, l'absence de véritable convergence des intrigues des personnages traités interroge et souffle quelque peu les trépidations qu'aurait pu avoir l'histoire.

Autre point critique que je retiendrai : la crédibilité. Autant le réveil des morts en tant que tel ainsi que l'amorce d'explication qui nous est donnée peine à satisfaire, autant les phénomènes associés à la mixité revivants/vivants sont chouettes. Mais quand j'évoque la crédibilité, je pense surtout à l'humanité et aux structures qui nous entourent au quotidien. Des débats qui animent les sphères politiques, médicales et médiatiques, je retire une profonde impression de plausibilité. de la même façon, la manière dont réagissent ''les gens'', ''la foule'', résonne elle aussi dans ce sens. Ce mélange entre la préoccupation de façade et l'irréalité qui s'en dégage quand les personnes n'ont pas été touchées par le phénomène est saisissant.

Ainsi donc, un livre sympathique... Que je ne vais pas forcément relire tout de suite.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Elvy fit une grimace. Tout était douloureux. Bouger la tète était douloureux. Ouvrir la bouche était douloureux. Elle essaya de former des mots dans son esprit sans y parvenir, puis...cela disparut. Elle ferma les yeux et pris une inspiration. La douleur cessa brutalement. Le monde retrouva son ordre et ses couleurs. Elle vit son propre soulagement se refléter sur le visage de Flora.
Une profonde inspiration. Oui. C'était parti. C'était fini. Elle tendit la main et saisit celle de Flora.
-Je suis si heureuse que tu soit là. De ne pas avoir vécu ca toute seule.
Flora se frotta les yeux.
- Mais qu'est ce que c'était ?
- Tu ne le sais pas ?
- Si. Enfin non.
Elvy hocha la tète. bien sur. D'une certaine manière, c'était une question de foi.
- c'étaient les esprits. Les âmes. Celle des morts. Elles sont revenues.

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L’impossible s’est produit la nuit dernière. Deux mille Suédois, ayant soit été déclarés morts soit été enterrés, sont revenus à la vie. Il reste à voir comment cela est possible et c qui va se produire, mais une question fondamentale peut d’ores et déjà être posée : après ça, pouvons-nous considérer la mort comme une fin ? Probablement pas
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Un zombie avait surgi d'un recoin. Jill leva son arme et eut le temps de tirer une fois avant qu'il ne soit sur elle. La manette craquait entre les mains de Flora tandis qu'elle essayait de se dégager, mais le sang écarlate giclait et quelque secondes plus tard, Jill gisait aux pieds du zombie.
YOU ARE DEAD.
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Un seul muscle dans le corps d'une seule personne. Une chiure de mouche à l'échelle du temps. Et le monde était mort.
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Je crois qu'il fait semblant d'être en vie.
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Videos de John Ajvide Lindqvist (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de John Ajvide Lindqvist
Bande annonce du film Border (2018), adaptation de la nouvelle Gräns tiré du recueil Låt de gamla drömmarna dö de John Ajvide Lindqvist (2004).
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