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EAN : 9782714473851
456 pages
Belfond (01/03/2018)
3.17/5   30 notes
Résumé :
Portée par une écriture tendre et puissante, une foisonnante fresque du Manhattan des années 1970, doublée du portrait poignant et drôle d'un père et de son fils. Un premier roman diablement intelligent qui interroge notre rapport au passé face à l'attrait parfois ravageur de la modernité.

Depuis la séparation de ses parents, Griffin Watts, treize ans, tourne en rond. Sa sœur n'a plus une minute pour lui, trop occupée à faire sa révolution sexuelle; s... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (23) Voir plus Ajouter une critique
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Je remercie Babelio et les éditions Belfond pour m'avoir proposée la Masse Critique spéciale avec la lecture de « les chasseurs de gargouilles » de John Freeman Gill.
Les thèmes de ce premier roman pouvaient me plaire : le New-York artistique et architectural des années 70 au travers de la relation entre un fils (13 ans) et son père.
Aujourd'hui âgé, Griffin nous raconte la période marquante de sa vie alors qu'il avait 13 ans. Ses parents viennent de se séparer. Il vit avec sa mère, artiste, et sa soeur de deux ans son ainée. Son père quant à lui est brocanteur. Ses parents -peut-être parce que l'âme artiste, bohème, un peu fou fou- sont plus obsédés par leur passion réciproque que de l'éducation de leurs enfants. La vie des deux jeunes adolescents est souvent rythmée par des prises de bec entre les parents divorcés, des moments où ils sont livrés à eux-mêmes, même si des adultes gravitent autour de leur quotidien (comme les locataires de la maison parentale).
A cette époque-là, New-York est en pleine crise, criblée de dettes, frôlant la banqueroute. Les administrations n'ont plus de quoi payer les fonctionnaires (un certain nombre de policiers vont être virés), manifestation parfois violentes, notamment contre le président Ford. C'est aussi le New-York où des bâtiments les plus anciens sont démolis pour de plus « modernes » et des gratte-ciels.
Le père est passionné d'architecture, des ornements qui composent les édifices mythiques de New-York et particulièrement les gargouilles. Voir les immeubles détruits et avec, les trésors artistiques et culturels dont ils sont composés, est un véritable crève-coeur pour lui. Il va alors commencer à récupérer les gargouilles et autres décorations des façades, afin de les sauver avant la démolition de ces immeubles. D'ailleurs, « Récupérer » n'est pas forcément tout à fait le terme adéquat. Les « voler » serait plus juste puisque il le fait sans autorisation, de nuit, avec l'aide de deux assistants, d'autant qu'il les revend en partie.
Son fils, parce que plus jeune, fin et agile, va peu à peu participer à ces opérations « commandos ». Même s'il comprend que les agissements du père ne sont pas vraiment des plus légaux, Griffin accepte de les aider dans l'espoir de créer du lien avec ce père absent. Bien entendu, ces activités ne seront pas sans risque et conséquences…
Le garçon est dans sa phase de construction et d'apprentissage, découvrant son premier amour (avec une autre élève Dani). Un peu rebelle (à faire les pires bêtises avec un de ses potes), plutôt distant de sa soeur, il est aussi à la recherche de l'affection de ses parents, cherchant leur considération et leur amour surtout chez ce père mystérieux et passionné. Malgré leur relative profondeur, j'ai néanmoins trouvé les personnages dans leur ensemble un chouia trop « brut de décoffrage ». Cela ne m'aurait pas déplu qu'ils soient un peu plus complexes, qu'ils aient un peu plus de contrastes, de jeux de lumière dans leur caractère et contour de leurs traits (telle que la mère un peu trop dans son monde à mon goût).
Pour ma part, j'ai trouvé l'écriture assez agréable, pimenté parfois d'un peu d'humour (qu'on apprécie ou pas) et l'histoire assez bien construite. Les différentes péripéties du jeune narrateur, les équipées nocturnes créent assez de suspense et donc d'intérêt. Et il est évident que le sujet de l'architecture new-yorkais a dû demander pas mal de recherches en amont.
Au final, j'ai apprécié la lecture sans éprouver de grandes bouffées de plaisir. Il est cependant assez difficile de le recommander à d'autres lecteurs types. L'histoire racontée par le truchement d'un jeune adolescent pourrait convenir plus à de jeunes adultes (je m'écarte de la cible, donc). Mais, les nombreux détails architecturaux ou encore les longues explications de l'enlèvement des ornements que nous donne l'auteur sont relativement techniques (les matériaux, les outils utilisés, etc.). Il faut parfois s'accrocher (c'est le cas de le dire) pour visualiser exactement leur position, leur escalade et comment ils procèdent afin retirer les gargouilles des façades et cela nuit un peu à la fluidité de la lecture (J'étais plus à l'aise avec les références cinématographiques ou musicales).
Sans parler des références géographiques et historiques (ces quartiers et bâtiments de l'époque, etc.) qu'un français lambda ne connaît pas forcément. le jeune lecteur français pourrait alors être tenté de sauter les passages les plus abscons et, à l'aide d'un grossier burin, faire ainsi de grossières tailles dans l'oeuvre.
Dans l'idéal, il faudrait que le lecteur ait moins de trente ans, que l'un de ses parents soit américain ou ayant vécu à Manhattan dans les années 70, avec un grand-père passionné d'architecture et un oncle féru d'alpinisme. Cela nécessiterait en plus qu'ils soient bien entendu tous présents lors de la lecture du roman par le jeune lecteur, prêts à l'éclairer et à l'assurer lors de son escalade (armés d'harnais et de mousqueton) (le passage sur les jeunes écoutant l'exposé d'un des pères scientifique spécialiste du point G fera marrer le jeune, mais le grand-père peut-être moins).
Même si un lexique n'aurait pas été de trop, c'est finalement le petit plus à la lecture de ce roman : aller sur internet pour comprendre ou me rappeler les termes architecturaux (les ordres architecturaux : dorique, ionique, etc. ou encore les cariatides, les oves,...), trouver les images des édifices dont il est fait mention (Le Bogardus, Pennsylvania Station, etc.). Grâce à cela, j'ai découvert un peu de la culture et de l'histoire de New-York, ses quartiers et magnifiques monuments.
En les découvrant de visu, je comprenais mieux la désolation du père devant ces magnifiques oeuvres d'art sur le point de disparaître. Ses carences en matière de devoirs paternels, ses comportements extrêmes et illicites parfois agaçants avaient tout à coup une autre portée.
Nous, les français, fiers de notre patrimoine, que ressentirions-nous si on démolissait le Musée d'Orsay pour en faire une gare des plus modernes et froides, si on mettait des fast-foods (un magasin Eurodisney, etc.) tous les deux mètres sur la plus belle avenue du monde ? (Ahh, ça, c'est déjà fait ? Bon…), si on rasait le palais des Papes ou encore un des châteaux de la Loire pour en faire un building ou encore un gigantesque centre commercial ??
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Les chasseurs de gargouilles est le premier roman de John Freeman Gill que j'ai eu la chance de découvrir grâce à une Masse Critique spéciale. Je remercie Babelio et les éditions Belfond pour le cadeau.

L'histoire se déroule dans une ville que j'adore sans y avoir jamais mis les pieds : New York.
New York, la ville de Martin Scorsese, de Woody Allen et d'une multitudes de films que je vénère. Aussi, j'ai été ravie de m'y promener en compagnie de Griffin, le personnage principal, et de son père.

L'auteur ne lésine pas sur les détails aussi si vous n'aimez pas New York, vous risquez de vous ennuyer.
J'ai adoré la balade et découvrir une foultitudes de choses sur l'architecture new-yorkaise ainsi que la manière désastreuse de gérer le patrimoine (à coup de bulldozers, de quoi faire faire une attaque à Stéphane Bern).

Là où le roman pèche - à mon avis - c'est lorsque l'auteur s'attarde sur les vols de gargouilles. Des pages de techniques sur les processus de fabrication, sur les outils utilisés, etc. Ces détails n'apportent rien et ralentissent le récit.

De plus, certains personnages sont à peine esquissés comme la maman de Griffin et sa soeur Quig qui avaient pourtant du potentiel. Quig disparaît même de la seconde partie du roman, c'est dommage.

Enfin, l'épilogue est un peu trop vite expédié à mon goût. J'aurais bien aimé rester avec Griffin surtout après l'intensité du dernier chapitre.

Les chasseurs de gargouilles est donc imparfait mais dans l'ensemble j'ai passé un bon moment. Et pour un premier roman, c'est prometteur.

CHALLENGE MULTI-DÉFIS 2018
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" Un jour j'irai à New-York avec toi ", des années que Jean-Louis Aubert, telle une provocation, me chante ce refrain, maintenant s'il plait à Monsieur de m'offrir le voyage pourquoi pas ?! Autant le dire de suite, je ne suis pas une inconditionnelle des States, ni de l'avion, ne me jetez pas la première pomme, car dans la tronche ça fait mal, et que je la préfère cuite au four avec du sucre et une noisette de beurre !

Bref, en attendant l'invitation éventuelle mais très peu probable de Jean-Lou, j'ai eu le plaisir d'être invitée par les grille-politesse que sont Babelio et les éditions Belfond pour ce voyage livresque.

Je reçois le livre, Je lis le plat verso, et oh surprise c'est un livre sur les relations familiales et "l'architecture", moi qui pensais recevoir un polar surnaturel ! Mais après tout, je me dis Why not ? Une histoire pour m'apprendre à flâner, à lever la tête et à aprrécier les façades des vieux immeubles, chose que je ne faisais pas, préférant éviter à mes semelles des rencontres inopportunes malodorantes... Bref, me voilà à visiter le Manhattan des années 70 en compagnie de Griffin et de Nick son père pas vraiment paternel, un père complètement perché, égocentrique, aveuglé par sa mission de sauvetage de gargouilles, apte à mettre son propre fils dans des situations potentiellement mortelles. Dois-je préciser mon antipathie à l'égard des géniteurs de Griffin ? Ben oui, parce qu'il a une mère aussi, très peu détaillée certes, une artiste qui passe son temps à pioncer, à trier des morceaux de coquilles d'oeufs et à boire du café soluble et pis c'est tout !

J'ai vraiment beaucoup apprécié la compagnie de Griffin, sympathique gamin de 13 ans en manque d'amour et d'attention, j'ai aimé le sens du détail, les descriptions, Manhattan comme si j'y étais, mais le comportement des parents est venu entacher mon plaisir...
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Les Chasseurs de Gargouilles est un roman parfait pour découvrir New York autrement. Je n'avais pas idée, par exemple, que la ville regorgeait de sculptures sur ses façades comme c'est le cas dans la vieille Europe et je suppose que si je visitais la ville aujourd'hui, je lèverais les yeux plus haut que de coutume pour y chercher femmes nues, gargouilles et compagnie.
Griffin nous narre son adolescence auprès d'un père passionné de tous ces éléments alors en voie de disparition à cause des restructurations incessantes de la ville.
Né dans une famille dysfonctionnelle - comme on dit maintenant - le jeune garçon cherche à se rapprocher de son père, trop souvent absent, et se laisse embarquer dans son entreprise de libération de ces oeuvres architecturales promises à la démolition; mais la passion paternelle va trop loin et Griffin ne sait plus qui écouter.

Il n'est pas classé tel quel, mais je pense moi aussi qu'il est plutôt destiné à des ados - jeunes adultes. On suit les désarrois de Griffin et ses problèmes d'ados et honnêtement, j'ai suivi tout ça de loin, non pas que ce thème ne m'intéresse pas (Paul Auster place aussi l'adolescence au coeur de New York dans son nouveau roman et j'adore) mais la c'est plutôt la manière dont c'est traité.
Si le thème en soi est intéressant, je me suis ennuyée à la lecture des agissements de père et fils, quand je ne me perdais pas dans le fouillis des explications. C'est à-dire que régulièrement, je ne comprenais tout simplement pas ce qui se passait réellement! Enfin, il y a trop d'allusions à la culture new yorkaise pour que je m'y retrouve.

Je remercie toutefois Babelio et Belfond pour cette proposition de lecture, sur laquelle je me suis peut-être jetée trop rapidement...
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Les chasseurs de gargouille c'est l'histoire d'un adolescent New Yorkais qui a père qui a une folle passion pour les gargouilles qui ornent les façades de vieux bâtiments de la ville .
Nous voilà donc embarqués avec Griffin et son père dans une trépidante aventure dans les différents quartiers de New York .
Très vite le jeune homme se rend compte que son père utilise des moyens illicites pour accaparer des vestiges de bâtiments voués à la démolition .
Griffin est coincé entre ses deux parents dont le couple va d'ailleurs voler en éclat .
Il se rend compte que son père est prêt à tout , même à mettre la vie de son fils en danger pour quelques reliques inestimables à ses yeux .
On voyage dans New York de façon originale , on découvre une ville qui change sans arrêt au gré des démolitions incessantes et aux nouvelles constructions sans relâche .
Contre toute attente car ce roman s'adresse aux ado , j'ai apprécié cette lecture commencée un peu laborieusement , au fil des pages , j'ai plongé dans cette aventure .
Sans être un coup de coeur ce livre a été une lecture agréable .
Merci à Babelio pour ce livre reçu dans le cadre d'une masse critique spéciale , merci également aux éditions Belfond .
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Ce sont des objets très anciens, dont certains n'ont rien de remarquable à l'origine. Mais ils ont tous été cassés, à un moment ou un autre, et leurs propriétaires y étaient si attachés qu'ils se sont donné tout le mal de la terre pour les réparer. Par leur affection, leur invention, ils ont fait de ces reliques quelque chose d'entièrement nouveau et de parfaitement singulier.
[...]
C'est ce que font toujours les gamins, poursuivit-il. Une peluche bien-aimée perd un œil ? Ils demandent à leur mère de coudre à la place un des boutons de leur manteau de l'année précédente. Une de leur petites voitures perd un de ses pneus ? Ils le remplacent par un des élastiques de l'appareil dentaire de leur grand frère. La plupart des adultes ne savent plus comment prendre soin des choses. Ils perdent patience. Tout ce qu'ils voient, ce sont les défauts. Les défauts de l'objet, les insuffisances de leur propre raccommodage. Alors ils jettent.
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La mémoire est un terrain glissant ; chaque fois que nous comparons nos souvenirs de ces années de brique et de grès, Quigley et moi, il y a toujours des détails sur lesquels nous ne parvenons pas à nous accorder. Sur une chose cependant nous sommes unanimes : les hurlements. Dans cette maison, ça beuglait en permanence. Primo, on était toujours d'humeur massacrante ; deuzio, la maison ne comprenait pas moins de cinq niveaux, et apparemment notre interlocuteur ne se trouvait jamais sur le même palier. Et enfin, tertio, on était tous passés maître dans l'art d'envenimer une conversation. En projetant la voix à travers les étages inférieurs avec la dose adéquate de patience exaspérée, on parvenait à faire très clairement comprendre que la distance maintenue avec l'interlocuteur n'était pas seulement une contingence géographique, mais également le symptôme de quelque tare hideuse affectant ledit interlocuteur.
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New York remet les gens à leur place. Cette ville est plus vaste que toutes les autres ; elle a plus d'importance que toutes les autres. Elle est à la fois plus ancienne et plus récente. Elle bat tous les records : plus dominatrice et plus ordurière, plus industrieuse et plus contente d'elle-même, plus pressée et plus indolente, plus raffinée, plus dépravée, plus intemporelle, plus en retard au restaurant quand elle retient une table. Certains de ses secteurs sont toujours en mouvement, d'autres, innombrables, ne changeront jamais. Et de plus elle se fiche bien qu'on entretienne ou non une relation avec elle.
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Les choses se compliquèrent avec l'inquiétante lettre recommandée de la Chase Manhattan Bank pour laquelle je signai le registre du facteur avant d'en prendre connaissance, maman n'était pas là, comme souvent l'après-midi, pour aller ouvrir la porte. Il s'agissait d'une réclamation pour arriérés de paiement rappelant à mon père qu'il était en retard de plusieurs mois dans le remboursement de notre maison. C'était la première fois que je lisais ce mot, « arriérés ». Il me donnait l'impression que la banque nous montrait son postérieur.
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Ce pont qui nous relie au passé, me dit-il, il est si émouvant. Je songe aux tailleurs de pierre venus d'outre-Atlantique qui émigrèrent ici et réalisèrent ces œuvres pour d'autres. Eux-mêmes n'étaient rien, des ouvriers des itinérants pour la plupart, sans vrai toit au-dessus de leur tête. Et je les retrouve par delà le temps.
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Ragdoll de Daniel Cole et Natalie Beunat aux éditions Pocket https://www.lagriffenoire.com/104626-article_recherche-ragdoll.html
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Filles de la mer de Mary Lynn Bracht et Sarah Tardy aux éditions Robert Laffont https://www.lagriffenoire.com/105443-divers-litterature-filles-de-la-mer.html
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L'Espoir des Neshov (4) de Anne B. Ragde et Hélène Hervieu aux éditions 10-18 https://www.lagriffenoire.com/108548-article_recherche-l-epoir-des-neshov.html
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