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EAN : 9782365773195
208 pages
Urban Comics Editions (29/11/2013)
3.84/5   71 notes
Résumé :
Il protège les innocents et combat le Mal sous l'identité du Flash. Il est l'homme le plus rapide du monde. Du moins, c'est ce qu'il était avant que le monde bascule inexplicablement dans une autre dimension. Désormais, Aquaman et Wonder Woman s'y livrent une guerre sans merci, le célèbre Chevalier Noir est loin d'être un justicier exemplaire et personne n'a encore entendu parler de Superman... Dans cette nouvelle vie, Barry Allen n'est qu'un homme comme les autres,... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Flashpoint est un autre récit charnière qui modifie à fond l'univers DC. A travers lui, on passe en 2011 de l'âge « classique » au « new 52 », alors que tous les titres éditoriaux sont remaniés en profondeur.

Le récit nous propose une modification radicale et éphémère de la réalité provoquée par l'élimination d'un profond remord de Barry Allen alias Flash, lié à la mort prématurée de sa mère. Dans ce monde les Atlantes et les Amazones sont en guerre totale et l'humanité en fait les frais. Les héros sont dépassés ou n'osent pas affronter l'adversité. Même Superman ? Si seulement le Superman que nous connaissons existait… Même Batman a changé.
Barry est le seul à se souvenir de la réalité qu'il a contribué à faire disparaître, et va tout entreprendre pour réparer les dégâts.

Le gros avantage de ce récit est le côté éphémère de la réalité construite. Les auteurs s'y permettent tous les événements tragiques possibles, et la mort y redevient définitive. de ce fait le récit porte beaucoup de force en lui. Et il faut y ajouter la tragédie personnelle vécue par Barry, d'une profonde humanité.

Bref, c'est potentiellement un excellent récit. Et pourtant je suis déçu. J'ai en effet vu il y a plusieurs mois le film d'animation tiré du comics, et j'étais sûr que l'original allait beaucoup plus loin. Mais je me trompais. C'est le contraire. L'animé montre beaucoup plus scènes, explique mieux, et la violence n'y est pas aseptisée, loin de là. Bref, le comics est moins intéressant et de là vient la déception.
Sans compter que l'on n'y voit pas vraiment le deuxième changement de réalité – Barry ne reconstruisant pas exactement l'âge classique mais créant l'époque New 52 – ; celui-ci est seulement suggéré et on ne fait pas vraiment le lien avec les nouveaux récits de Justice League par exemple.

Voilà, si vous n'avez pas vu le film d'animation, ce récit vous enchantera (si vous aimez les super-héros DC). Sinon, il ne sert pas à grand-chose.
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Ce tome (édition 2015 d'Urban comics) regroupe les 5 épisodes de la minisérie parue en 2011. Cette histoire met fin à la continuité de l'univers partagé DC, telle qu'elle avait été développée depuis 1985 à partir de "Crisis on Infinite Earths". Urban a placé en début de recueil, l'épisode 8 de la série Flash qui sert de prélude à Flashpoint.

-
- Flash 8 (scénario de Geoff Johns, dessins et encrage de Scott Kolins) – Cet épisode raconte comment Eobard Thawne en est venu à maîtriser la source d'énergie qui donne ses pouvoirs à Flash.

Le choix d'Urban s'avère judicieux, puisque le lecteur peut découvrir les origines de ce personnage un peu mystérieux qui vient du futur. Geoff Johns dresse le portrait d'un individu égocentrique faisant un usage logique (à ses yeux) de sa découverte sur ses capacités à influer sur le temps, et sur le déroulement des événements.

Scott Kolins dessine en mode un peu plus canalisé qu'à son habitude, avec un bon niveau de détails pour donner de la consistance à ce récit qui se déroule dans un futur très lointain, sans rien perdre de sa capacité à représenter une énergie débridée et crépitante quand le récit le nécessite. 4 étoiles pour une introduction nécessaire au professeur Zoom.

-
- Flashpoint (scénario de Geoff Johns, dessins d'Adam Kubert, encrage de Sandra Hope et Jesse Delperdang) - Barry Allen est le Flash, un superhéros costumé qui coure tellement vite que cela lui permet de courir sur l'eau. Il est basé à Central City, une ville fictive des États-Unis. Il fait partie de la Justice League of America (JLA). Il tire ses pouvoirs d'une source d'énergie appelée Speed Force, et il existe de nombreux autres superhéros dont les pouvoirs sont basés sur une vitesse surhumaine qui puisent à la même source.

Un collègue du laboratoire de police le tire de son assoupissement sur la paillasse et Barry Allen n'a plus de pouvoir. L'un de ses pires ennemis est le superhéros attitré de Central City : Citizen Cold (Leonard Snart). Nora Allen (sa mère) est toujours vivante, et Iris (sa femme dans la réalité d'origine) fréquente un autre homme. Il ne reste qu'un seul recours à Barry Allen : prendre contact avec Batman qui a lui aussi quelque peu changé. de son coté Victor Stone tente de rallier les différents superhéros de cette réalité pour enrayer la guerre qui sévit en Europe, entre New Themyscira (les amazones de Wonder Woman ont envahi et conquis le Royaume Uni) et New Atlantis (Aquaman a fait sombrer toute l'Europe occidentale et les atlantes se sont installés dans les cités submergées.

"Flashpoint" rentre dans la catégorie des crossovers, ces histoires qui rassemblent des dizaines de superhéros pour lutter contre des évènements cataclysmiques, avec des répercussions dans la quasi-intégralité des séries mensuelles de l'éditeur. Réussir un crossover demande un dosage d'une grande précision pour répondre aux contraintes imposées : faire apparaître un maximum de superhéros (les plus connus, et un bon échantillon des plus oubliés), concevoir une menace globale qui n'a pas déjà été vue 100 fois, orchestrer des combats titanesques avec des dizaines de personnages, et trouver un petit peu de place pour caser les émotions des uns et des autres (pour que le lecteur puisse développer un peu d'empathie).

Pour ce crossover, DC Comics a sorti l'artillerie lourde avec 15 miniséries de 3 épisodes chacune et 4 numéraux spéciaux. Ce déploiement gigantesque de titres supplémentaires profite à Geoff Johns : il se concentre uniquement sur l'intrigue principale en laissant le soin aux miniséries de développer. du coup Barry Allen a de la place pour exister (le nouveau Batman aussi), le lecteur a le temps d'apprécier ses émotions et peut s'impliquer dans les enjeux. Pour être parfaitement honnête, il vaut mieux connaître l'histoire de Barry Allen (au moins depuis "Rebirth") pour apprécier pleinement l'histoire. La contrepartie est que la version de la réalité de Flashpoint est plus évoquée que visitée. le résultat est prenant avec une montée en puissance progressive, de vrais défis pour Barry Allen et pour Batman, et une résolution satisfaisante. C'est une bonne histoire de superhéros, même si un ou deux détails déconcertent, tels que la manière dont Barry Allen récupère ses pouvoirs, ou son doigt cassé par Batman.

Coté graphique, DC Comics a confié les illustrations à une valeur sure : Andy Kubert, encré par Sandra Hope et Jesse Delperdang. Ils créent des images de superhéros traditionnelles, avec majoritairement un niveau de détails satisfaisant (sauf le dernier épisode qui compte 15 pages dépourvues de tout décor). Andy Kubert s'attache essentiellement aux personnages pour leur donner une apparence travaillée. Il est visible à la lecture qu'il a pris du temps pour créer des variations sur les costumes traditionnels des superhéros de l'univers DC. Pour les fans de cet univers, il est facile de reconnaître les superhéros habituels, et les nouvelles apparences constituent autant de petits cadeaux supplémentaires (je garde un bon souvenir de Element Woman (Emily Sung)). Parmi les autres bons cotés de ses illustrations, il y a la mise en page fluide, et un nombre de cases par pages de 5 à 7. Andy Kubert n'abuse pas des pleines pages et il prend le temps de construire des séquences de cases élaborées. Pour le reste, Andy Kubert propose des illustrations où les expressions des visages manquent de subtilité (il règne une certaine uniformité dans les visages). le rendu des décors correspond à une vision simpliste, plus qu'à une interprétation d'auteur. Et la largeur des épaules de Batman a tendance à varier de façon déconcertante. le lecteur retrouve donc Andy Kubert égal à lui-même : appliqué dans l'apparence des personnages, et dans la construction des enchaînements de cases, peu convaincant dans les expressions et dans la vision artistique. Enfin il est évident que les délais pour produire le dernier épisode ont dû être très serrés. Malgré tout, l'aspect graphique reste supérieur à la production de masse des comics de superhéros.

"Flashpoint" constitue un crossover bien ficelé, avec des illustrations de professionnels. Geoff a tiré le meilleur parti de la brièveté du récit pour se concentrer sur Flash et un ou deux autres personnages, tout en réussissant à donner une idée de l'ampleur des différences de ce monde par rapport à l'univers DC traditionnel. Il reste que les dessins restent limités au style comics en plus fouillés et plus dynamiques, et que le scénario débouche sur une résolution arbitraire qui laisse songeur.

Et après ? En 2004/2005, Geoff Johns entame sa progression inéluctable au sein de DC Comics en concevant et écrivant le retour d'Hal Jordan au poste de Green Lantern (dans Green Lantern rebirth). En 2009, il fait de même pour Barry Allen en le réinstituant dans le costume de Flash (voir Flash rebirth). Johns déclare dans les interviews que le temps est venu pour DC Comics de remettre sur le devant de la scène les incarnations les plus célèbres des personnages. Il est assez ironique et paradoxal de voir qu'en 2011, c'est ce même défenseur de la tradition qui se charge de fermer la porte de l'univers partagé DC tel qu'il existait depuis son redémarrage en 1985 avec "Crisis on Infinite Earths". En septembre 2011, DC Comics frappe un grand coup (marketing) en redémarrant l'intégralité de ses séries au numéro 1 ; cet évènement est baptisé The new 52 (recueil des 52 nouveaux numéros 1).
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Flashpoint, comme tous les crossover de DC (mais également chez Marvel), a été annoncé comme un événement, et comme d'habitude, ses conséquences sont sensées marquer à jamais l'univers de la Distinguée Concurrence (comme dirait la Maison des Idées). Il faut reconnaitre que les américains savent y faire pour toujours tenir le fan en alerte et le pousser à la dépense (il n'y a qu'à voir le nombre de crossover parus, rien que chez DC, depuis que ceux-ci existent, en gros depuis Crisis on Infinite Earth en 1986). Cependant, le fan avertis, s'il a depuis longtemps appris à se prémunir d'un marketing agressif, sait aussi que ce n'est pas parce que c'est sur-vendu que c'est pour autant mauvais et vice versa.
Alors que dire de Flashpoint ? Certes, cet album marque la transition entre la période dite classique (1986-2011) et la période "renaissance". Celle-ci se caractérise par un relaunch massif (le fait de redémarrer une série au numéro 1), dit des "new 52", car il concerne 52 séries d'un coup ce qui est, je crois, une première en la matière. Par ailleurs, les héros des labels Vertigo et Wildstorm partagent désormais un univers commun avec les héros traditionnels de DC. C'est Flash qui a été choisi pour être au coeur de cette histoire, et ce n'est sans doute pas un hasard, car c'est déjà lui qui avait propulser DC dans l'âge d'argent, à travers son relookage, qui annonçait celui de tout un ensemble de héros de l'age d'or tel Green Lantern, Atom et Hawkman.
Il faut reconnaitre que ce Flashpoint n'est pas mal du tout. le principe est que Barry Allen a été transporter dans un univers parallèle à cause de la force véloce négative d'un de ses plus grand adversaire, le Nega Flash (une antithèse de Flash). Dans ce monde ce n'est pas Thomas (le père) mais Bruce Wayne qui est mort dans Crime Alley (c'est donc le géniteur qui devient Batman, un Batman légèrement moins tatillon sur l'éthique), la mère de Barry est encore en vie, Superman est secrètement détenu par l'armée et n'est jamais devenu le héros que l'on connait et Wonder woman et Aquaman se livre une guerre sans merci qui menace d'emporter le monde dans le chaos. Bref l'intérêt inhérent aux univers parallèles, à savoir le contrepied, est bien là. Des personnages de Vertigo (comme Shade) et Wildstorm (Grifter et autres mercenaires surhumains) sont intégrés à cet univers et annoncent la fusion à venir. Pour autant, l'ensemble dégage une cohérence qui empêche l'impression de fourre-tout et le scénario est consistant, même si la fin est peut-être un peu vite expédiée. le tout est servi par le dessin efficace d'Andy Kubert. En somme, on a déjà vu pire comme crossover.
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Ce tome regroupe les 5 épisodes de la minisérie parue en 2011. Cette histoire met fin à la continuité de l'univers partagé DC, telle qu'elle avait été développée depuis 1985 à partir de Crisis on Infinite Earths. Il est accompagné d'un DVD et d'un Blu-Ray contenant le dessin animé tiré de cette histoire.

Flashpoint marque la fin de l'univers DC classique. Il s'agit de l'événement majeur qui détruira la continuité classique pour instaurer celle de New 52. Flash va se faire piéger par le Nega-Flash qui va remodeler l'histoire à son image et causer un chaos sans précédent.

L'histoire est très maligne, le scénario est bourré de rebondissement et on désespère pour Flash dont la tâche parait impossible.

Bien que la conclusion de l'histoire soit sujette à discussion et arrive un peu trop brutalement, on ne peut que rester pantois devant ce spectacle impressionnant et dessiné avec brio.
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Comics poussiéreux qui trainait depuis sa sortie dans ma PAL, il était grand temps que je le lise. Flashpoint est l'évènement DC qui a remis tous les compteurs à zéro et amorcé les New 52. Pour cela, Flash se retrouve sans pouvoirs dans un monde alternatif où une guerre fait rage entre les amazones et les atlantes. Cherchant à comprendre ce qui a pu se produire, Barry découvre que le seul responsable : c'est lui. Par l'accomplissement d'un désir profondément ancré en lui de l'enfance, il va provoquer le chaos sur Terre.

L'histoire est très intéressante, ne serait-ce que parce qu'elle nous propose une vision alternative de l'univers DC. C'est évidemment un concept éculé que l'on retrouve dans énormément de fiction mais ça fonctionne. le tout est peut-être un chouïa trop court pour que l'on puisse vraiment profiter de ce nouveau monde. Un monde également légèrement caricatural et peu approfondi dans sa constitution avec des situations expéditives comme l'Europe entièrement submergée par Aquaman et son peuple, l'Amérique du Sud nazie, etc. Les changements sont surtout appréciables au niveau des personnages.

Je ne suis pas assez fan de DC pour apprécier cette mini-série à sa juste valeur mais j'ai passé un bon moment en compagnie de Flash, un personnage que j'apprécie beaucoup. En bonus, un DVD et un Blu-ray propose l'adaptation du comics en animé. Une édition bien complète !
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critiques presse (4)
Sceneario
31 août 2022
Vous apprécierez aussi le dessin d'Andy Kubert qui met tout son talent pour mettre en images la force (véloce ?) du scénario de Geoff Johns. L'amateur y trouvera de très belles pages et cases qui, parfois, lui en mettront plein les yeux.
Lire la critique sur le site : Sceneario
BoDoi
08 octobre 2021
Le scénariste s’en donne à cœur joie pour bousculer toutes nos attentes et le style musclé de Kubert se prête à merveille à mettre en scène cette apocalypse guerrière, qui culmine dans des empoignades homériques entre alliés habituels (les méchants ont, une fois n’est pas coutume, été massivement mis de côté) et une double page coup de poing : la Tour Eiffel en ruines submergée sous les assauts d’Aquaman. Dommage que le final, un peu expéditif, balaye un peu facilement tout ce qui a précédé, d’un coup d’ardoise magique. Reste un blockbuster spectaculaire suffisamment bien mené pour qu’on le relise encore sans déplaisir dans 10 ou 20 ans.
Lire la critique sur le site : BoDoi
ActuaBD
26 août 2021
Urban Comics voit les choses en grand pour fêter les dix ans de Flashpoint, qui est d’ailleurs peut-être le dernier véritable événement majeur de DC Comics. Avec tout ces volumes, les lecteurs de l’Hexagone connaîtront tous les tenants et aboutissants de cette histoire et pourront explorer les moindres recoins de cet univers alternatif.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
ActuaBD
29 février 2012
Sans vraiment révolutionner l’univers du personnage, le scénario de Geoff Johns suit son train avec son lot de rebondissements en fin d’épisode, le tout servi par les illustrations de Francis Manapul.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Voilà mon histoire. Mon nom est Eobard Thawne. Je l'homme le plus rapide du monde.
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Des années durant, j'ai cru que ma vie se cantonnerait à ça, courir après quelque chose que je n'arriverais pas à attraper. Et pour la première fois de ma vie, je tombai amoureux.
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Personne n'en savait plus que moi sur la force véloce. C'est pourquoi les autres m'appelaient "Professeur Zoom"
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L'uniforme de Flash. L'objet contenait des reliques du 21ème siècle. Ce qui avait atterri juste devant moi était une capsule temporelle, c'était le destin.
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