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Justice League - Urban tome 6 sur 10
EAN : 9782365776004
224 pages
Urban Comics Editions (06/11/2014)
3.97/5   17 notes
Résumé :
La Ligue de Justice a disparu, vaincue par un mystérieux Syndicat du Crime débarqué d'une autre dimension.
Ce dernier revendique désormais le contrôle de la Terre et intime l'ordre aux super-vilains de se rassembler sous leur bannière.
Le dernier espoir d'un monde en déroute ? Lex Luthor !
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
La série Justice League a atteint un régime de croisière auquel je ne peux plus rien reprocher.
De la Ligue de Justice, ici, il n'est paradoxalement pas beaucoup question, les évènements du précédent volume l'ayant bannie « ailleurs » et laissé à la place pénétrer son double maléfique venu d'un univers parallèle : le Syndicat du Crime.
Ultraman, Superwoman, Owlman et consort s'emparent sans coup férir de la Terre (Terre-1 pourrait-on dire). Des super-vilains qui l'ont agressée sans cesse, ils forment une armée de police du crime. Tous ne l'acceptent pas et résistent. le plus efficace dans ce rôle est évidemment Lex Luthor dont l'autorité naturelle et la force de caractère rallient les opposants au nouvel ordre. L'espoir couve aussi chez quelques héros rescapés comme Cyborg (dont il ne reste plus grand-chose) et Batman.

On a déjà vu ce schéma ailleurs (Infinite Crisis par exemple). Ce qui rend ces épisodes véritablement intéressant, c'est la plongée dans l'esprit maléfique des membres du Syndicat. Il faut imaginer nos héros préférés complètement psychopathes, vainqueurs de la seule loi de leur univers : la sélection du plus fort. Un univers où pas un individu - des parents adoptifs d'Ultraman ratés, imbibés et violents, à un Thomas Wayne auteur du massacre de sa famille parce que ses membres sont trop faibles – n'est recommandable. Un univers qui, finalement les a façonnés à son image.
L'autre élément palpitant est l'évolution de Lex Luthor. Sa première apparition est conforme à ce qu'on en connaît, calme, cruelle, sans pitié. Puis il met son génie au service d'une résistance que n'aurait pas renié celle de France pendant la seconde guerre mondiale. Lentement mais sûrement, il devient « presque sympathique ».

Geoff Johns arrive donc à nous fasciner avec des personnages originaux, souvent des seconds couteaux ; ces seconds couteaux dont je me demande si ce ne sont pas ceux qui font les histoires de héros les plus intéressantes. Les dessins sont toujours de qualité, surtout ceux de David Finch pour la mini-série Forever Evil dont les épisodes sont intégrés au sein de ceux de la Ligue et de la JLA.

Au fil des pages, il apparaît que l'invasion du Syndicat du Crime ressemble à celle des barbares dans l'Empire Romain : de même que les Goths fuyaient le danger représenté par les Huns, ces puissants malfaisants fuient une force plus dangereuse qu'eux, et dont ils ont peur qu'elle les retrouve.
Inquiétant, n'est-ce pas ?
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Au fil des tomes, les choses se mettaient en place plus ou moins tranquillement, et depuis le dernier tome, cela s'était un peu accélérer pour finir en apothéose avec l'apparition du Syndicat du Crime.

Puissant, violent, le Syndicat du Crime va rapidement balayer la concurrence et prendre possession de la planète. Car c'est avant tout leur but ultime que de s'établir sur notre Terre après avoir du fuir un ennemi chez eux.

Les super-héros en prennent plein la tête, notamment Nightwing et Cyborg, qui ne font pas un pli face Ultraman, ou Owlman pour ne citer qu'eux.

Mais l'intrigue n'est pas uniquement violente car dans son coin, Lex Luthor avance ses pions et réunis du beau monde pour lutter à sa façon contre l'envahisseur.

De plus, le Syndicat du Crime n'est pas mauvaise sans raisons, on s'aperçoit très vite que les choses sont plus complexes qu'elle n'y paraissent, au travers de flash-backs notamment. J'ai tout particulièrement adoré celui de Owlman qui n'a rien avoir avec notre bon vieux Batman, mais qui est est loin d'être inintéressant.

La suite dans le prochain volume promet d'être passionnante !
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Suite à l'ouverture de la Boîte de Pandore (La guerre des ligues - JL tome 5), l'impitoyable Syndicat du Crime composé des versions négatives de la Justice League a débarqué sur notre Terre et a vaincu les trois ligues de Justice, d'Amérique et des Ténèbres. Après quoi, il invite tous les super-vilains de la terre à le rejoindre pour dominer le Monde.

Geoff Johns avait déçu avec sa Guerre des Ligues beaucoup trop longue. Dès lors, ce Règne du Mal remonte-t-il le niveau ?? Pour ma part OUI !

Le scénario a le mérite de bouleverser (temporairement) le statut quo de l'univers DC et met les Méchants sur le devant de la scène. Hormis Batman, aucun héros n'a de rôle majeur et c'est tant mieux. Geoff Johns prend le temps d'expliquer les enjeux pour la deuxième partie de l'event. Par conséquent, il est logique que l'histoire avance au ralenti et que les combats se font rares. Rares mais non moins spectaculaires à l'image du duel entre Black Adam et Ultraman !

Au fil de l'aventure, le lecteur en apprend davantage sur les membres du Syndicat du Crime ainsi que sur la raison qui a provoqué leur venue. On a ainsi droit à deux chapitres consacrés aux origines d'Ultraman et d'Owlman, les doubles maléfiques de Superman et de Batman. Si le premier est impitoyable et représente le mal absolu, le second apparait plus torturé et plus subtil dans sa psychologie. En effet, Ultraman recherche la force et le pouvoir pour dominer tandis qu'Owlman est décrit comme l'électron libre du groupe et semble habité par d'autres motivations que le reste du Syndicat. Sa relation avec son majordome, l'Outsider, est complexe et intrigante.

L'auteur nous dépeint un monde en proie au chaos où il n'y a plus grand espoir pour l'Humanité si ce n'est en la personne de... Lex LUTHOR !!
En effet, la nemesis de Superman apparaît comme la seule personne capable d'arrêter le Syndicat. Doté d'une intelligence hors-norme, Luthor possède une vision à long-terme des évènements: une fois le syndicat totalement débarrassé des "gentils", il liquidera les super-vilains. Alors, puisque Superman a disparu, Luthor décide d'agir. Il enfile son armure de combat et libère une étrange créature...
Dans sa croisade contre le Mal, il est rejoint tour à tour par Captain Cold, Black Adam et Black Manta.

Luthor est incontestablement la star de cet event et bénéficie d'un traitement V.I.P. de la part de Geoff Johns. Son rôle de sauveur de l'Humanité lui va comme un gant et apporte de la profondeur au personnage. Les autres méchants qui se rallient à sa cause ont également droit à une belle mise en valeur. L'idée selon laquelle il faut combattre le Mal par le Mal est l'atout majeur de ce tome.

Dans le même temps, le lecteur suit Batman et Catwoman; ces derniers ayant miraculeusement échappé au Syndicat. Ils apportent ce qui reste du corps de Cyborg à Star Labs pour que son père puisse le sauver. le syndicat ayant capturé Nightwing (Dick Grayson), Batman n'a plus qu'une idée en tête: le libérer et mettre un terme au règne du Syndicat.

C'est intelligent de la part de Geoff Johns de nous montrer d'un côté Batman et de l'autre Luthor, tous deux poursuivant le même but mais pour des raisons différentes. Leur Modus Operandi est assez similaire.
Pourtant, si le plan de Batman semble hasardeux et (trop) lié émotionnellement au sort de Nightwing, celui de Luthor est réfléchi, méthodique et sans attache émotionnelle.
Cette mise en parallèle du meilleur allié et du pire ennemi de Superman est la grande force du récit.

En ce qui concerne les dessins, il y a un mieux par rapport aux tomes 4 et 5.
David FINCH s'occupe des chapitres de Forever Evil # et preste enfin à son niveau. Cependant, on regrettera le fait que tous ses personnages ont la même tête et que leur visage est parfois bâclé dès que l'artiste doit les dessiner de loin.
de son coté, Ivan REIS officie toujours avec talent sur les chapitres de Justice League # tandis que Doug MAHNKE (dont j'aime moins le trait) réalise avec brio le chapitre se concentrant sur Owlman.
Quant au chapitre 2 du tome (Justice League #23.4) dessiné par Szymon KUDRANSKI, c'est pour moi le plus beau du livre !!

Pour conclure, je dirais que cette 1ère partie du Règne du mal offre un bon moment de détente. L'ensemble est cohérent et fluide bien que certains passages soient trop longs (la scène de l'hélicoptère en début de tome) et d'autres trop courts (le duel Black Adam-Ultraman). Geoff Johns place habilement ses pions pour la seconde partie et soigne la caractérisation des forces en présence. La dernière page renforce l'envie du lecteur de connaître la suite...
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J'adore toujours cette série, j'ai vraiment hâte de lire la suite. J'ai eu un peu peur pour Nightwing et j'espère qu'on va parler de lui dans le prochain tome. Tout comme Batman évidemment.
Pour moi qui n'aime pas particulièrement Superman j'ai été contente qu'il ne soit pas présent.
Sinon les dessins sont toujours aussi bons et j'attends la suite avec beaucoup d'impatience !
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critiques presse (2)
ActuaBD
26 avril 2019
Dernier tome de cette compilation des épisodes de la Ligue de Justice époque Grant Morrison et Mark Waid (1996-2002), un ultime tour de piste réussi pour un titre d’une immense qualité qui fit date.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
ActuaBD
12 novembre 2014
Un nouveau tome fort plaisant, qui avance peu en terme d’intrigue, mais la profusion des personnages, couplée à des caractérisations efficaces et bien ficelées, lui confère une ambiance et une impression positive, assez fun.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
J'ai passé des années à sensibiliser le Congrès, les habitants de Métropolis, et Superman lui-même, au fait que nous comptions trop sur lui, qu'il empêchait les humains de progresser, et les rendait vulnérables.
On a cessé d'essayer de résoudre nos problèmes, au lieu de ça, on s'est mis à scruter le ciel, à admirer ses couleurs chatoyantes.
Voilà pourquoi le monde est condamné.
(Lex Luthor, Forever Evil #3)
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