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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Puisque j'étais dans l'Ouest Américain, autant y rester et faire un petit voyage dans le temps vers les années 1860, celles où les indiens avaient encore quelques territoires, quand le Visage-Pâle n'avait pas encore conquis tout l'Ouest.

Ces petites nouvelles m'ont toutes enchantés et mon seul regret sera qu'elles n'aient pas été plus longues car en peu de pages, je m'attachais aux personnages, à leur récit.

De plus, ces récits font la part belle aux Indiens et j'ai aimé me plonger dans leur vie, leur culture, avant d'en être brutalement arrachée au mot "fin".

Les pages défilent toutes seules, on tremble, on serre les dents, les fesses, on a peur, on sue, on espère, on soupire de soulagement ou on se crispe quand une balle fauche un personnage.

Pas de chichis dans l'écriture, elle est simple mais belle comme une selle western, piquante comme la poudre à canon, âpre et dure comme la vie dans l'Ouest, sèche comme ta gorge après une traversée du désert sans eau (ou sans bière).

Lorsque tu arrives à la dernière page, tu te surprends à secouer le roman, comme tu le ferais avec une gourde, dans le but de récupérer la dernière goutte, celle qui n'est pas pour le slip.

Ma préférée ? Impossible à dire tant à chaque fois je m'émerveillais d'une nouvelle avant de recommencer à la suivante.

Des nouvelles d'une vingtaine de pages, exemptes de gras, elles aussi, l'auteure arrivant à dire tout ce qu'elle a à dire en si peu de page. Exercice périlleux que celui de la nouvelle, mais ici, c'est fait avec brio (avec qui ?).

Bon sang, moi qui voulait le grand air, j'ai été servie, moi qui voulait du calme, j'ai eu mon lot de bousculades, de cris, d'attaques, de larmiches et je pense que là, pour me reposer, je vais tâcher de trouver "Pingui chez les cow-boy".

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« Mahlon Mitchell vécut avec les Crows pendant cinq ans quand il était jeune homme, les quitta sans un adieu puis, vieux et vaincu, revint vers eux. »

Parmi les onze nouvelles qui composent ce recueil, quelques-unes commencent comme cela, par une phrase qui a elle seule résume tout le texte. D'autres débutent plus abruptement, en pleine action, pas sans violence : « Elle resta debout là où des mains brutales l'avaient poussée. Les Indiens lui avaient jeté une couverture puante sur la tête pour qu'elle ne puisse pas voir les soldats sur la colline, juste au-dessus d'elle. »
Certaines nouvelles racontent toute une vie, et d'autres, un épisode marquant, toutes sont d'une force assez incroyable, concises et percutantes, avec des personnages très forts, qui peuvent être des enfants, des femmes, des personnes très âgées. L'homme qui tua Liberty Valence et Un homme nommé Cheval ont donné lieu à des longs métrages de cinéma, et les autres nouvelles auraient pu l'être tout autant.
Elles racontent, de manière vive, et émaillée de dialogues, la conquête de l'Ouest, les affrontements entre Indiens, pionniers et soldats, les enlèvements, les relations parfois plus apaisées, les traditions Sioux ou Blackfoot, entre la fin du 19ème et le début du 20ème siècle. Si ces nouvelles s'apparentent au genre du western, c'est sans aucune caricature, et sans prendre parti pour un camp ou pour l'autre, exercice pourtant délicat.
Je crois que je n'avais pas été aussi emballée par un recueil de nouvelles depuis Flannery O'Connor et Les braves gens ne courent pas les rues. C'est une petite pépite, bien homogène au niveau du décor, avec des personnages singuliers et des destins incroyables.
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Contrée indienne est un recueil de onze nouvelles écrites dans les années 1940 et 1950 par Dorothy M. JOHNSON. Nouvelliste prolixe, elle s'est spécialisée dans la représentation de l'Amérique des pionniers, celle où les colons ont d'abord tenté de trouver leur place, avant de céder ce rôle aux Indiens dépossédés de leurs terres.

Flamme sur la plaine raconte l'histoire de deux soeurs blanches enlevées par les Sioux ; l'une s'intégrera rapidement mais sera libérée quelques années plus tard, l'autre refusera d'abord toute intégration mais souhaitera rester près de son mari indien quand l'occasion se présentera de retrouver les siens.

Dans L'incroyant, nouvelle inédite en français jusqu'à cette édition, un homme blanc qui a vécu chez les Crows dans sa jeunesse souhaite y finir sa vie. Mais on ne va et vient pas aussi finalement au sein de ce peuple ; bien au contraire, il faut accepter leurs moeurs jusque dans leurs croyances les plus intimes.

A l'époque de la conquête de l'Ouest, les jeunes garçons entraient précocement dans l'âge adulte. le protagoniste principal de Prairie Kid en fait l'apprentissage, l'arme à la main, en chassant un individu louche du ranch familial.

Parce que les anciens ont estimé que Smoke Rising n'avait pas rêvé sa médecine il n'est pas considéré comme un guerrier, mais plutôt comme la source de tous les maux. Se sentant exclu, l'intéressé quitte la tribu de lui-même, et découvre enfin la nature sa médecine. Tel est le sujet de L'exil d'un guerrier.

Avec Retour au fort on retrouve la thématique initiale du recueil. Enlevée par les Sioux, une femme est libérée contre rançon par un détachement de six soldats. le retour vers le fort est pour elle une véritable torture, sa détention ayant été traumatisante et les derniers kilomètres sur la plaine se faisant dans une peur constante. C'est la peur du destin de sa petite fille, enlevée en même temps qu'elle, mais aussi celle d'être attaquée à nouveau par les indiens.

Probablement la nouvelle la plus connue du recueil, grâce à son adaptation cinématographique par John Ford, L'homme qui tua Liberty Valance met en scène un sénateur qui doit sa carrière à sa réputation de justicier. Il a en effet éliminé un bandit de notoriété publique dans sa jeunesse. Mais cette réputation est-elle vraiment justifiée ? A l'entrée du XXème siècle il est peut-être temps de confronter la légende à la réalité.

Dans La tunique de guerre un homme cherche son frère qui a tout abandonné pour aller vivre parmi les Indiens. le face à face tourne toutefois court puisque l'intégration du second est si totale que pas même les liens du sang les plus forts ne pourraient réunir les deux hommes.

Après la plaine met en scène un groupe de colons après une attaque indienne. Certains souhaitent tout abandonner, d'autres poursuivre envers et contre tout.

Dans Cicatrices d'honneur c'est le choc des générations qui est mis à l'honneur quand, dans les années 1940, de jeunes indiens prêts à partir au front demandent à un vieillard de la réserve de les initier aux rites oubliés des cheyennes. C'est l'occasion de faire sortir de l'oubli la fameuse danse du soleil. Cette nouvelle aussi était restée inédite en français, jusqu'à cette édition.

Une vieille femme se remémore sa jeunesse et sa relation complexe avec deux hommes. L'un deviendra son mari, l'autre sera tué prématurément de mort violente. Tel est le sujet de Et toujours se moquer du danger.

A l'instar de L'homme qui tua Liberty Valance, Un homme nommé Cheval est connu pour son adaptation cinématographique par Elliot Silverstein. Capturé par les Crows, un homme blanc devient l'esclave d'une vieille femme. Son assimilation à un cheval lui permet de s'intégrer progressivement à la communauté indienne. Reste à savoir si cette intégration est irrévocable ou non.

Très éloignés de la caricature hollywoodienne, tous ces textes respirent la vérité et permettent à leur auteure de caractériser des personnages profondément humains et émouvants. Mis en scène dans le cadre d'intrigues parfaitement structurées, le résultat est un recueil de haut niveau, et même indispensable pour qui s'intéresse de près ou de loin à cette période de l'histoire américaine.
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Il faut lire de toute urgence ces 10 nouvelles (publiées en recueil en 1953), chef-d'oeuvres de perfection,de cette femme incroyable, classée meilleur auteur western de tous les temps (mais ce serait stupide de la réduire à cette étiquette, elle est un sacré bon écrivain avant tout ! ), et dont Hollywood a puisé dans son oeuvre pour en tirer ses plus grands classiques, tels que "la colline des potences", "un homme nommé Cheval" ou "l'homme qui tua Liberty Valence".

Novelliste hors pair, écrivain talentueux, précurseur de l'école du Montana - a donné des cours dans les ateliers d'écriture - (elle a grandi à Whitefish et s'est éteinte à Missoula en 1984, à l'âge de 78 ans,) Johnson plante son décor en quelques lignes, et va droit à l'essentiel, sans détours ni fioritures, d'une écriture brève et sèche, économe de mots, avare de descriptions. Ce qu'elle aime Dorothy, c'est l'action ! mais attention, cela ne signifie pas que ses personnages sont dénués de toute psychologie; Seulement, vous ne trouverez pas de description poétique des grands espaces américains...

Outre son style fabuleux, elle se distingue de ses confrères par une absence totale de préjugés. Ses personnages ne sont jamais caricaturaux, pas de "mauvais" indiens ni de "gentils" cow-boys. Elle était d'ailleurs extrêmement bien documentée sur les différentes tribus et n'a jamais commis l'erreur de confondre un Crow avec un Sioux par exemple! Elle fut d'ailleurs membre honoraire de la tribu des Blackfeet.

Véritable pionnière dans l'âme, Dorothy Johnson revendique au contraire son affection pour les "bad boys", les cow-boys solitaires, son goût pour le courage et la persévérance, et une vie librement décidée, pleinement vécue, à l'image de ces farouches tribus indiennes.

La nouvelle la plus poignante, et ma préférée, est certainement "une soeur disparue"; Et j'ai particulièrement aimé, Flamme sur la plaine qui m'a rappelée, d'une certaine façon La prisonnière du désert.
Moi en tout cas j'ai lu et relu avec plaisir ses deux recueils de nouvelles, que je recommande donc particulièrement aux amoureux de la littérature américaine. le seul hic, c'est que Contrée indienne semble épuisé chez 10x18. Pourquoi faut-il que les bouquins les plus intéressants de la littérature américaine soient boudés ?
Lien : http://lectures-au-coin-du-f..
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A l'ouest le territoire étend ses plaines sauvages. Un terre pleine de promesses pour qui veut tenter sa chance, déjouer son sort et repartir à zéro, s'oublier ou se retrouver... Des promesses oui, mais du danger aussi car même si ce territoire est vaste, il est loin d'être vierge. Ici vivent, puis survivent, les indiens des plaines. Confrontation, condescendance, amitié, incompréhension... difficile de jouer franc jeu entre colons et indiens.
Dorothy Johnson a le verbe vif. Je retrouve chez elle ce qui m'a plu dans "Tueur de Bison" de Franck Mayer ou "Little Big Man" de Thomas Berger. Une écriture abrupte et une capacité de détachement dans le récit. Une galerie de portraits de l'ouest avec ces clichés certes, un peu de ce romantisme de la conquête certes, mais loin de l'idée du bon indien et du méchant cow-boy. Sur le territoire chacun s'estime légitime, à tort ou a raison, peu importe, l'histoire le décidera.
Un recueil de récits brefs, pas de longues description de paysage, plutôt une urgence dans l'écriture, qui renvoie à celle des habitants de l'ouest: s'adapter vite, se faire une place, ou mourir...
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Je n'ai pas pour habitude de lire des nouvelles. C'est un format assez inédit pour moi.
Pour ce qui est des nouvelles rassemblées dans "Contrée indienne", j'ai vraiment apprécié ma lecture. Chaque nouvelle fait environ une vingtaine de pages. Dorothy Johnson a un style d'écriture dense, direct, simple, qui convient très bien aux anecdotes relatées, toutes empreintes de la dureté et de la brutalité de la conquête de l'Ouest. Les histoires sont aussi bien celles de pionniers, que celles de tribus indiennes. Ma préférence va à trois nouvelles.
"Retour au fort" raconte la libération d'une femme enlevée par des indiens. Au-delà de l'histoire, on peut y voir la place des femmes qui accompagnaient les pionniers vers l'Ouest, au péril de leur vie et de celle de leurs enfants.
"L'exil d'un guerrier" relate le passage initiatique des jeunes indiens et le jugement de leurs pairs s'ils ne parvenaient pas à faire leurs preuves.
Enfin, "L'Homme qui tua Liberty Valance" nous embarque en plein western. Cette nouvelle est à la fois une histoire de vengeance, de dette et d'amour.
Je vous invite à lire ce recueil qui montre toutes les facettes de la conquête de l'Ouest. Cette lecture m'aura aussi permis de m'essayer aux nouvelles, format que je vais désormais plus souvent tenter de lire.
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Avant tout, un grand merci aux éditions Gallmeister ainsi qu'à Babelio pour cette belle découverte.
Ces 11 nouvelles sont de véritables bijoux qui s'inscrivent dans le genre du western, sans que cela soit une restriction.
Dorothy M. Johnson est capable de dire beaucoup en peu de mots, déroulant des vies entières sur peu de pages. Elle met en scène de manière très humaniste ces pionniers d'une Amérique en construction et ces indiens qui tentent de vivre malgré le monde des blancs qui s'installe sur leurs terres.
Ces récits sont chargés de tolérance, notamment dans la confrontation des cultures. Il y est aussi souvent question d'échange ou de don, de passage entre les générations, entre les hommes de différentes conditions ou convictions.
De ce recueil, deux nouvelles ont inspirés deux grands western au cinéma: "Un homme nommé cheval" et "L'homme qui tua Liberty Valance".
Vivement la parution de "La colline des potences" prévue chez Gallmeister.
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Je lis peu de nouvelles, j'achète pour différentes associations et souvent je mets du temps à les lire. C'est un format trop court, je reste sur ma faim, je suis souvent déçu. Quand j'ai acheté ce livre j'ai cru que c'était un roman… Je ne vous dis pas la déception en voyant que c'était un recueil de nouvelles. Il est encore resté quelque temps dans ma PAL, avant qu'un de mes défis lecture mette une catégorie "western" et qu'il soit mon seul livre à entrer dans celle-ci ... du coup je me suis lancée et grand bien m' a pris.

Lire "Contrée indienne", c'est avoir le sentiment d'être, au coin du feu de camp, confortablement installée sous les étoiles à écouter un conteur nous faire voyager dans le grand ouest américain.
Il y est question d'histoires de cowboys et/ou d'indiens, des chevauchées, d'hommes et de femmes, d'enfants et de vieillards, des durs et des pieds tendres... Les cheyennes et les crows y côtoient les colons, les rites autochtones se disputent la vedette avec les souvenirs plaisants d'une vieille dame. Les belles histoires, y sont tristes ou non, finissent bien ou pas… mais il est aussi question d'espoir, de bravoure, de lutte…

Chose rare, il n'y a pas de grosses baisses de qualité d'une histoire à l'autre. Un grand nombre de nouvelles sont des petits bijoux et ce fut un vrai plaisir! Je ne peux que vous inviter à vous le procurer afin de voyager dans le far west.
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Avec Contrée Indienne Dorothy M. Johnson nous offre onze nouvelles passionnantes.
À travers des textes courts mais riches, denses, complets, cette grande novelliste nous trace un portrait sans tabou de ceux qui cohabitaient dans l'ouest américain vers les années 1860.
Pionnier.es et amérindien.nes y sont décrits sans a priori ni empathie particulière, dans toute leur rude réalité.
On passe de la vie dans un camp qui détient deux femmes blanches à un fermier qui voit son ranch détruit par le feu, d'un jeune garçon obligé de défendre sa famille et leur ferme arme au poing à un homme mis à l'écart de sa tribu parce que les anciens ont considéré qu'il n'avait pas eu de "rêve" lors de sa quête...
En peu de mots, avec des phrases simples, l'auteure pose un décor, crée une atmosphère. Les dialogues, entre les protagonistes ou intérieurs, sont omniprésents. Chaque personnage est vivant, incarné sous nos yeux au sein d'une histoire qui, bien que trop courte à mes yeux, se suffit à elle-même.
Les pages se sont tournées toutes seules alors que je ne suis pas particulièrement friande de nouvelles. En revanche ça a été un vrai bonheur de voir la belle place réservée ici aux amérindiens, à certains pans de leur culture, loin de la diabolisation qu'en a fait hollywood. Ce n'est pas pour rien que Dorothy M. johnson a été fait membre honoraire de la tribu Blackfoot en 1959 !
Last but not least ce recueil nous offre de superbes portraits de femmes fières, libres et volontaires dans cet ouest d'hommes rudes et solitaires, ce pays violent où tout pouvait basculer en un instant.
Pour les amateurs de westerns, deux nouvelles ont été adaptées au cinéma : L'homme qui tua Liberty Valence et Un homme nommé Cheval.
Un livre à découvrir, en une traite ou texte après texte, mais à découvrir !
Lien : https://livres.comme.l.air.com
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Je suis loin d'être une grande adepte des westerns et autres histoires de cow-boys et pourtant je me suis laissée emportée par la plume de Dorothy M. Johnson.
Ces onze nouvelles alternent les protagonistes, on passe d'une femme blanche venue s'installer dans le Far West et qui s'est fait prendre par les Indiens, à l'histoire d'un Amérindien considéré comme porteur de malchance parce qu'il n'a jamais trouvé sa médecine.

Dorothy M. Johnson ne prend pas parti pour un camp ou pour un autre. Elle ne défend ni les Améridiens ni les colons blancs. Elle ne justifie pas non plus les actes de violence ni d'un côté ni de l'autre. Mais elle nous permet à nous, qui n'avons pas connu cette époque, de comprendre le point de vue de chacun.

Ses descriptions nous transportent dans un Far West qui est aujourd'hui de plus en plus lointain. Les paysages du Montana se dessinent sous nos yeux, tantôt avec les baraques en bois des colons et leurs traditions, tantôt dans les loges indiennes pleines de coutumes ancestrales.

Je recommande ce lire à tous ceux qui s'intéresse à la conquête de l'Ouest sans vouloir tomber dans le Western spaghetti.
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