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Critique de JIEMDE


Faut-il dire à nouveau combien je suis adepte de la saga Walt Longmire ? Car sans être l'alpha et l'omega du polar US, l'oeuvre de Craig Johnson que je remonte à rebours offre des intrigues solides, des personnages récurrents extrêmement attachants et, en fil rouge à chaque livre, des cases qui s'ouvrent petit à petit sur le passé de Walt, renforçant le lien ou le liant entre les différents opus. Au rythme d'un tous les semestres, c'est un peu ma récréation littéraire…

Et bonne nouvelle, Enfants de poussière – toujours traduit par Sophie Aslanides – est un excellent cru, probablement un des meilleurs lus jusque-là. Quand la découverte du cadavre d'une jeune asiatique vient troubler la quiétude du comté d'Absaroka dans le Wyoming, c'est tout le passé du shérif Walt Longmire qui va remonter : le Vietnam, l'offensive du Têt, le démantèlement d'une filière clandestine de drogue au sein de l'armée, mais aussi une jeune prostituée au destin tragique.

Ce mélange des périodes traité à grands coups de courts flashbacks fonctionne parfaitement et le livre devient un véritable page-turner, n'oubliant pas – comme d'hab' – d'intégrer l'indispensable lien de culture indienne, qui voit la Nation Cheyenne se trouver un double inattendu.

Pour le reste, c'est toujours un bonheur de retrouver la tribu Longmire à l'heure des amours débutantes avec Vic, du rapprochement de Cady et Michaël ou de l'amitié rassurante et manifestement ancienne d'Henry Standing Bear. Certains puristes-élitistes font la fine bouche devant Craig Johnson. Tant pis. Moi je ne boude pas mon plaisir…
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