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Hantée tome 1 sur 5
EAN : 9782749916439
432 pages
Michel Lafon (10/05/2012)
3.93/5   256 notes
Résumé :
À Londres, un assassin hante les rues, réveillant la légende de Jack l'Éventreur. Malgré l'omniprésence des caméras, le tueur est indétectable sur les écrans. Aurora, arrivée depuis peu sur son campus, se rend compte qu'elle est la seule capable d'apercevoir son ombre. Accompagnée d'un mystérieux jeune homme, elle plonge au plus profond des brumes de la cité pour arrêter le meurtrier avant qu'il ne récidive...
Critiques, Analyses et Avis (116) Voir plus Ajouter une critique
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J'avais repéré ce roman lors d'un concours organisé par les Éditions Michel Lafon. On nous avait demandé de créer des rébus et d'autres petits jeux grâce aux titres et résumés des romans à gagner. Une façon originale et amusante de découvrir les dernières nouveautés de la maison d'édition. Hantée m'avait tout de suite plu. Sa couverture poétique et mystérieuse, cette histoire d'ombres et de Jack l'Éventreur. Cela avait de quoi bien me tenter. Et contrairement à mes habitudes, je n'ai pas trop attendu avant de me le procurer.

L'histoire m'a beaucoup fait pensé à Dark Elite de Chloe Neill. La jeune américaine qui se retrouve en Angleterre et qui se découvre avec d'étranges facultés. Sans compter l'amitié qui se lie entre elle et sa nouvelle colocataire. le vient bâtiment où se situe l'école. Les caractères assez semblables des deux héroïnes… Je n'aime pas trop faire de comparaison, mais franchement, je n'ai pas pu m'en empêcher. Ce n'est pas pour cela que je n'ai pas apprécié Hantée, bien au contraire, j'ai juste trouvé cela un peu troublant.

J'ai trouvé le début de l'histoire un peu long à se mettre en place. Il y a, à partir d'un certain moment de l'histoire, des indices qui nous aident à comprendre quel est le don de Rory mais elle-même ne l'apprend que bien plus tard. C'est un peu frustrant comme attente. Il y a toujours l'histoire de ce nouveau Jack l'Éventreur qui nous maintient en haleine mais j'aurais aimé que le plus important, à savoir ce qui arrive à Rory vienne plus tôt. Je ne me suis pas ennuyée, un seul instant, c'est juste que le côté paranormal met du temps à s'installer. Après, il en va s'en dire que le côté thriller est plutôt bien mené. On n'est pas dans un roman type du genre, si vous êtes un fan de thriller, passez votre chemin, mais j'ai trouvé ça pas mal. Surtout le fait que certains chapitres soient exposés du point de vue d'autres personnages, très secondaires, que l'on ne voit qu'une fois, mais qui amène cette petite touche extérieur très appréciable. Et puis, mine de rien (et vous allez me dire que je suis assez contradictoire…), le récit est construit de façon à ce que tout se mette en place de façon très naturelle. Il n'y a pas de précipitation, ni d'événement abrupt. C'est très agréable car en tant que personne extérieure, on ne se trouve pas vraiment décalé par rapport à l'histoire. On n'a pas l'impression d'avoir un train de retard.

L'idée de Jack l'Éventreur était aussi une idée fort sympathique. L'auteur a bien entendu choisi un tueur en série qui est dans tous les esprits, encore aujourd'hui, et rien de tel pour accrocher des lecteurs. La peur qui suit la découverte du premier meurtre est palpable dès le départ. Personne à ce jour ne sait vraiment pourquoi le Ripper a agi de la sorte, qui il était et encore plus pourquoi a-t-il subitement arrêter de tueur. Il y a cette notion d'inconnu tel qu'on ne peut qu'avoir peur et en même temps être fasciné. Des émotions que l'on retrouve chez deux personnages distincts : Jerome (un passionné de la légende) et Jazza (qui agit en tout logique et est terrifiée). L'auteur a très bien su ajouter cette partie d'innocence, d'inconscience et en même temps la prise de conscience des adolescents. Tout est assez surréaliste et on ne peut s'empêcher de se dire qu'on ne craint rien, que c'est stupide de s'inquiéter… mais pas tant que cela au final.

Quand Rory et le lecteur apprennent enfin qui est derrière ces meurtres une autre peur s'installe. L'impuissance face à la situation. On commence ainsi à ressentir une certaine paranoïa. Plus aucun personnage n'est à l'abri. Cela est aussi contrebalancé par l'arrivée de la police des Ombres, et tout l'univers que Rory découvre enfin. du coup, on est mélangé entre l'appréhension et une certaine fascination. Difficile de poser alors le roman…

Les personnages quant à eux sont plutôt sympathiques. Je n'ai pas trop accroché aux élèves de Wexford. Jazza est sympathique mais elle n'a pas cette petite touche de fantaisie. Tout comme Jerome qui semble plus fasciné par les meurtres assez sordides de Jack l'Eventreur que par sa vie de lycéen. Par contre, Rory, Boo, Callum et Stephen sont beaucoup, beaucoup plus intéressants. J'ai tout de suite accroché avec ces quatre là. Ils forment une très bonne dynamique, apportant chacun au groupe ses qualités tout comme ses défauts. Ils sont encore jeunes et il est difficile d'appréhender les risques qu'ils prennent et la mission qu'ils ont sur les épaules mais dès leur arrivée dans le roman tout est devenu beaucoup, beaucoup plus palpitant. Je ne vous parle même pas de la fin qui donne très envie de découvrir ce qu'il va se passer par la suite. le tome deux a directement filé dans ma wishlist dès la fin de ma lecture.
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Aurora, dit Rory, arrive de la Nouvelle-Orléans à Londres et tout particulièrement à Wexford où elle va suivre 2 années d'études.
Dehors règne un danger affreux, malgré la présence de caméra de vidéosurveillance, car Londres est doté d'une réseau très important de caméras. le corps d'une jeune femme a été découvert dans les même circonstance qu'en 1888, quand Jack l'Éventreur sévissait.

Jack l'Éventreur frappa à 4 dates distincts en 1888 :
- 3 août
- 8 septembre
- 30 septembre
et 9 novembre
Personne ne sut jamais ce que devint l'assassin, pourquoi il s'arrêta à cette date précise..

Dans une bonne grosse première partie, nous suivons l'arrivée et la découverte des lieux de Rory à Wexford. Elle se sent dépassée, normal elle est à Londres et surtout elle est la seule étrangère en se moment à Wexford. Rory va être intégrée dans une brigade spéciale de police. Une brigade spéciale pour combattre les fantômes et ils vont aller à la chasse à Jack l'Éventreur, c'est alors qu'on découvre que les victimes ont le même patronyme qu'en 1888 et aussi le même âge.

Un très bon premier tome qui place parfaitement les personnages tout en donnant au lecteur une très belle première enquête à travers les rues et les quartiers de Londres. L'auteur, Maureen Johnson revisite avec panache les meurtres et le mythe de Jack l'Éventreur, elle a réussi à le transporter habillement de nos jours...
Juste un tout petit bémol, encore et toujours cette vie assez monotone à l'école comme dans beaucoup de littérature de ce genre, c'est à dire pour jeune adulte, en effet et je le regrette, mais les héros sont presque toujours au lycée et je trouve que la trame dans ce genre de livre est presque toujours la même... de plus le « don » de de Rory n'est pas vraiment original et a été traité mainte et mainte fois...
Quelques longueurs qui font que le début de cette lecture est un peu lourde puisque tout se passer dès la seconde partie du livre.. Après la lecture est assez fluide et très agréable, j'ai tout de même vraiment bien aimé de premier opus...
Lien : http://tousleslivres.canalbl..
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Ce qui a attiré mon attention en découvrant Hantée, outre la couverture, c'est le prénom de l'auteure. Considération futile, j'en conviens, mais me voilà honnête. J'étais curieuse de lire un texte de cette romancière et le pitch tournant autour de Jack l'Eventreur me tentait.
Contrairement à beaucoup d'autres lectrices (lecteurs ?), ce premier tome est une déception pour moi (mauvais timing ?). Alors oui, la lecture n'est pas désagréable, mais je me suis ennuyée à plusieurs reprises, je n'ai jamais été surprise par les révélations, je ne me suis pas attachée plus que ça à l'héroïne et le lien à Jack l'Eventreur n'est qu'un prétexte pour appâter le client. La lecture n'a pas été horrible, mais à peine une semaine après, j'ai déjà du mal à en parler, preuve qu'elle ne m'a absolument pas marquée. Elle ne restera donc pas dans ma mémoire et je ne suis vraiment pas sûre de lire la suite un jour… dommage !

Alors, de quoi que ça cause ? D'une adolescente native de la Nouvelle-Orléans fraichement débarquée à Londres, dans une école privée située près du quartier fétiche de Jack l'Eventreur. Et, comble de malchance, cette année-là, un détraqué semble avoir décidé de reproduire les meurtres du célèbre serial killer, quasiment à l'identique. Les caméras - pourtant omniprésentes dans la ville - n'enregistrent rien mais Aurora - Rory - l'héroïne, semble voir le coupable, elle.
C'est moi ou le pourquoi et le comment de ce don (et par conséquent la nature du méchant) sont des évidences ? Je n'ai absolument pas été surprise par cette révélation que j'avais devinée à la lecture de la quatrième de couverture. La vraie identité du coupable a quant à elle été une surprise, c'est vrai ; mais une mauvaise. Et l'explication de son lien avec Jack l'Eventreur, une mauvaise blague. Ce qui m'intéressait le plus dans ce titre c'est cet aspect-là. J'attendais une utilisation intelligente de l'ancienne affaire, j'aurais aimé que Maureen Johnson se mouille un peu, y aille de sa petite théorie ; mais non. La référence à Jack l'Eventreur n'est qu'un prétexte pour donner plus de grandeur et d'intérêt à cette histoire. N'importe quel(s) meurtre(s) reproduit(s) aurai(en)t fait l'affaire. Mais une référence au célèbre Eventreur, tout de suite, ça fait mieux. Jusqu'au bout je me suis dit : « C'est bon, elle va utilise ce mythe à bon escient, c'est obligé ! »… mais non ! Ce n'est qu'un élément de décor. Là va ma plus grosse déception !
Quant à tout ce qui tourne autour du « don » de l'héroïne… c'est loin d'être original. le pire a sans doute été la découverte de l'instrument qui sert à combattre le méchant (et les autres de son espèce) ; je me serais cru dans un pseudo documentaire de bas-étage ou pire, dans Ghostbusters (la tenue kitsch en moins)… Maureen Johnson réutilise des choses déjà vues et revues… j'espère qu'elle creuse un peu et apporte ses propres théories dans le tome suivant.

Même s'il y a un peu de suspense, j'ai trouvé le rythme assez lent et je me suis malheureusement ennuyée plus d'une fois. A vrai dire, à part deux ou trois scènes lus marquantes que les autres (notamment dans la dernière partie), je n'ai quasiment aucun souvenir de ce qui se passe dans ce lycée et aux alentours (pas grand-chose, de toute façon…). On a donc le côté « enquête » qui reste mou du genou, et les habituelles histoires d'adolescents : machin craque pour bidule mais n'ose pas le montrer en public et truc est une vraie peste…
Si encore les figures avaient eu des personnalités un peu creusées - un peu de charisme quoi ! -, j'aurais peut-être retenu leurs faits et gestes mais entre Jazza la gentille colocataire et Jérôme l'amoureux potiche… Aurora-Rory est une héroïne médiocre à mon goût. On ne la déteste pas mais on ne s'attache pas à elle non plus (enfin, toujours en ce qui me concerne). Je l'ai suivie parce qu'il le fallait, sans grand intérêt et sans grande motivation. Stephen et Boo ont peut-être un peu plus de profondeur, mais ça reste très relatif…

L'histoire en elle-même ne m'a pas surprise, le rythme m'a semblé lent, les personnages ont le charisme de moules sur leur rocher… mais qu'est-ce qui m'a plu (ou plutôt, qu'est-ce qui ne m'a pas déplu) dans ce premier tome ? Et bien, ce n'est pas mal écrit et ça se lit bien (heureusement, sinon j'y serais sans doute encore !).
Maureen Johnson a opté pour l'utilisation du « je » (fréquent dans les livres jeunesse) qui, même s'il ne m'a pas donné lieu de m'attacher à l'héroïne, m'a permis de voir passer le temps plus vite. L'auteure fait également preuve d'un peu d'humour et d'ironie par l'intermédiaire de sa narratrice (même si, entre nous, pour une nouvelle timide et réservée, j'ai trouvé que Rory ne manquait pas d'aplomb !), ce qui amène un peu de fraîcheur dans le récit.
L'autre point fort de Hantée, c'est l'ambiance à la fois très british et également presqu'angoissante de ce Londres brumeux où un meurtrier sévit sans que personne (ou presque) ne puisse le voir et l'arrêter ! Les descriptions de Maureen Johnson sont plutôt bien menées et lorsqu'elle daigne nous offrir un peu d'action, je n'ai pas eu de mal à m'imaginer les scènes.
Petite mention spéciale au livre en tant qu'objet. J'ai en effet apprécié la mise en page et les fioritures entre les différents chapitres et parties. C'est joli et raffiné. Et je n'oublie pas la jolie carte placée au début de l'ouvrage, présentant l'emplacement des cinq victimes de Jack l'Eventreur.

Je suis un peu dure dans mon avis mais, même si la lecture n'a pas été un moment désagréable, sept jours après, avec du recul, j'ai l'impression que ces 400 pages ne contenaient que du vent ou du moins, des informations si peu percutantes que mon cerveau ne les a pas enregistrées. Ce n'était peut-être pas le bon timing pour cette lecture et c'est bien dommage !

Le pitch était tentant mais à mon goût, Maureen Johnson a fait une mauvaise utilisation du « mythe » de Jack l'Eventreur et est restée, de façon générale, bien trop en surface. Heureusement, le style, plutôt bon, aide à avancer et à arriver au bout !
Lien : http://bazar-de-la-litteratu..
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En mai 2012, lors de sa sortie, Hantée est immédiatement entrée dans ma liste d'envie. Jusqu'ici, je n'avais pas encore eu l'occasion de le découvrir alors qu'il me tentait du feu de dieu. Par la suite, ma médiathèque a acquis Les Ombres de la ville. Sur le moment, il est vrai que j'ai été ravie d'apprendre cette nouvelle. Cependant, je n'étais pas totalement joie puisque j'avais particulièrement envie de posséder ce premier tome dans ma propre bibliothèque.

Certains lecteurs possèdent des manies qui peuvent se révéler bizarroïdes - ou encore complexe - à comprendre quand on observe le manège de loin. Pour ma part, il y a quelques éditeurs avec lesquels, je suis une petite sentimentale. le fait est que je n'ai jamais été déçue par leur catalogue. du coup, je pourrai acheter les yeux fermés vu la confiance aveugle que je leur porte. Tous ces mots pour justifier certains achats alors que les ouvrages sont disponibles au sein de ma médiathèque. C'est un trait de ma folie livresque qui est difficile à maîtriser par moment.
Hantée est une référence parmi tant d'autres que je souhaitai conserver dans mon petit nid à moi. Pour rester avec la maison Michel Lafon, je suis une grande fan du travail réalisé sur les illustrations. C'est un point fort car il encourage la majorité de mes acquisitions.

Grâce à l'Opération poche de cet été, les éditions Michel Lafon m'ont permise de choisir un titre au format poche déjà paru dans le catalogue. Si vous avez suivi le cheminement de mes pensées, le doute n'est plus permis. En effet, il ne m'a pas fallut longtemps pour jeter mon dévolu sur la magnifique couverture d'Hantée. Depuis le temps que j'étais incroyablement tentée, je remercie chaleureusement la maison pour ce présent estival.

En quelques mots, ce fut une très belle découverte. Par contre, je m'en excuse mais je ne me souviens plus la raison de ma note sur goodreads. En effet, j'ai accordé un 4 sur 5 à ce premier opus. Malheureusement pour moi, il s'est écoulé plusieurs jours entre la fin de ma lecture, ma note sur le site communautaire ainsi que la préparation de mon avis. Toujours est-il que ce fut une excellente lecture. Donc, ne tenez pas réellement compte de ma note mais plutôt de mes arguments livresques.

Dans cet écrit, Maureen Johnson revisite la légende de Jack l'Éventreur. Par toutes les idées apportées, je trouve que c'est une belle réussite. Il y a une touche de mystère. En effet, malgré tous les meurtres, l'assassin reste intouchable. le mystère a entrainé tout naturellement chez moi une vive curiosité ; notamment pour lever le voile sur tous ces secrets. Au sujet de(s) révélation(s), je n'ai pas été déçue. Disons que la surprise fut excellente. C'est typiquement le genre de récits que j'affectionne pour m'évader.

Concrètement, le récit est très bien écrit. Il y a un bon rythme grâce aux différents personnages, aux actions, aux descriptions. L'ensemble est savoureux à souhait. Au-delà du mythe de Jack l'Éventreur, Maureen Johnson pose parfaitement les bases de son premier tome. Ainsi, elle offre à son lectorat une saga prometteuse.

En effet, le point fort de sa série ne reposera pas sur le mythique assassin. Ceci n'était qu'une mise en bouche. Hantée est un titre qui se révèle juste, collant à merveille avec le ton de l'histoire. L'élément le plus important reste et restera - à mes yeux - un ensemble de personnages. Ils resteront sous les lumières, ils sont un peu la clé de cette saga. du coup, les différents volets tourneront autour de certains d'entre eux. Je suis désolée de faire des mystères à mon tour au sujet de ces protagonistes. Cependant, je ne me vois pas révéler des détails sur eux.

Si j'avais lu des chroniques sur Les Ombres de la ville où on révélait par exemple : le nom de l'organisation, les fonctions des personnages, leurs capacités ou que sais-je encore ; je pense que je l'aurai mal pris. Cela m'aurait enlevé l'effet de surprise en plongeant dans le récit. En particulier, parce que la quatrième de couverture ne révèle rien du tout. Donc, je fais des mystères volontairement. de plus, je continuerai à lire la saga grâce à tous les détails dont j'évoque brièvement les souvenirs. C'est (ou ce sont) le(s) point(s) fort(s) de l'histoire. Alors, pourquoi vous gâcherai-je le plaisir de la découverte ?!

Même s'il y a des éléments qui sont prévisibles, je suis entièrement satisfaite de ma lecture. Je retiens essentiellement les différents personnages rencontrés dans le récit. Chacun d'eux sont intéressants parce qu'ils ont un bagage de vie différents. D'ailleurs, je me suis prise d'affection pour chaque individu. Il me tarde de les retrouver dans le prochain opus. J'espère y trouver des réponses concernant « la brigade des Ombres ». Je souhaiterai que la romancière approfondisse ce sujet ; qu'on aille au fond des choses pour chaque membre de cette petite bande. Dans ce premier volet, je n'irai pas jusqu'à prétendre que j'ai ressenti un gros manque mais j'aurai apprécié que les personnages soient davantage fouillés. Toujours est-il que j'ai hâte de les suivre à nouveau.

L'attente sera malheureusement longue...

Pour les fans de la saga, le grand format du tome 3 sortirait en mai 2014. Pour ceux qui suivent l'aventure - comme moi - au format poche, l'opus n°2 arriverait dans les librairies dans le courant de mai 2014. Quant au volet n°3, il sortirai un an après, c'est à dire en mai 2015. Nota Bene : Il y a une attente d'un an entre les différentes sorties.

Très chouette lecture.
Toutes les idées exploitées m'ont permise de savourer un récit qui sort un peu de l'ordinaire. Je l'ai vécu comme une nouvelle petite brise. Rassurez-vous, je me base sur mes précédentes lectures pour écrire cela. de plus, cela me donne envie de découvrir d'autres romans de Maureen Johnson.

J'adore le format poche de Michel Lafon Jeunesse.
Un format qui est agréable en main. En plus, j'apprécie beaucoup les couvertures avec des rabats. En ce qui concerne, les Ombres de la ville, je trouve qu'il y a un bon travail réalisé sur l'objet lui-même. J'adore les différentes polices, les petits dessins qu'on trouve en début de chapitre. L'extérieur et l'intérieur sont soignés. le tout pour un petit prix. J'adhère complètement. En espérant que le même soin sera apporté aux prochains volets.
Lien : http://bookmetiboux.blogspot..
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Je l'avoue tout de suite, je voulais lire ce livre uniquement à cause de sa couverture.
Je n'ai pas pris la peine de lire le quatrième de couverture ou de me renseigner un peu sur l'histoire ou l'auteur. Cette cover m'a tapée dans l'oeil et dégage quelque chose qui m'a irrémédiablement attirée.
C'était d'une simplicité enfantine : il me le fallait.
Mais du coup, en ouvrant le livre, ça donne quoi ?

J'adore ouvrir un livre en ne sachant pas du tout à quoi m'attendre. C'est la raison pour laquelle il est rare que je lise les quatrièmes de couverture, d'ailleurs.
Je suis donc entrée dans ce bouquin en me demandant quelle surprise j'allais avoir.
J'ai donc fait la connaissance d'Aurora (Rory), vivant en Luisianne mais accompagnant ses parents en Angleterre, et décidant par la même occasion de se scolariser à Londres, dans un internat.
On s'aperçoit très vite que Rory va être agréable à suivre, comme narratrice. Elle est drôle, futée, un peu maladroite, gourmande et vient d'une famille très farfelue.
Son arrivée à Wexford se déroule assez bien, et elle attire assez facilement la curiosité et les amis, grâce à sa nationalité Américaine.
Mais il y a du remue-ménage en Angleterre en ce moment, il semblerait qu'un homme ai décidé de reproduire les meurtres de Jack l'Éventreur, et la police piétine totalement dans son enquête, pendant que les médias s'affolent complètement et en font leurs choux gras.
Quand un soir, Rory tombe sur un homme étrange qui lui dit une phrase la mettant mal à l'aise, elle se dit qu'elle a peut-être touché du doigt dont tout le monde parle.
A partir de ce moment-là, tout va se déchaîner autour d'elle. Elle va faire la rencontre de nouvelles personnes et va découvrir certaines facettes de Londres et d'elle-même dont elle n'aurait jamais pu soupçonner l'existence ...

Et si, à notre époque, Jack l'Éventreur revenait ?
Déjà, construire une histoire en partant de cette question, je trouve ça juste brillant.
On a ici tous les ingrédients pour passer un moment absolument génial, à 100% prenant, aussi bien grâce à ses personnages qu'à son scénario et son développement.
Au final, on a ici un thriller fantastique où enquête policière, histoires de fantômes et faits historique se croisent et se mélangent pour un rendu final vibrant et haletant.
J'ai bien aime l'équilibre subtile entre lecture adolescente et adulte. Ce livre, en fait, c'est un peu le parfait exemple pour illustrer l'expression "littérature YA".
Une adolescente à la narration, un quotidien scolaire, de l'humour, des questions sur soi et les autres, de l'amitié et même une amourette. Mais à côté de ça, on a une ambiance sombre et pesante, avec une menace planant les trois quart du récit, des meurtres sanglants ne nous épargnant pas grand chose, des mystères savamment orchestrés et dosés et un suspens réussissant à tenir en haleine sur la durée.

En fait, le seul élément que j'aurais à déplorer, et qui est vraiment dommage, c'est la découverte finale.
Ce n'est pas qu'elle est mal écrite, ou mal imaginée. Je ne sais pas, je m'attendais à autre chose. Plus énorme ? Plus réaliste ? Plus fantastique ? Je ne saurais l'expliquer avec précision, mais cette révélation avait un petit goût de déception.
Mais bon, du coup, cela n'engage que moi, bien entendu, je pense que cette explications pourrait ravir de nombreux lecteurs. Juste, moi, j'ai trouvé ça bof. Bien, mais moyen. Meh.

Sinon, c'est un plaisir de suivre Rory, elle est chouette comme tout cette fille ! J'adorais ses histoires ahurissantes sur sa famille un peu barjo, c'était vraiment drôle, et on a envie de l'avoir comme amie, du coup.
La première qu'elle se fait sur les lieux, Jazza, est également très sympa, c'est d'ailleurs dommage qu'elle disparaisse peu à peu au fil du récit. Et Jérome. Haaa, Jérome, le choupinet bouclé. Il n'a pas énormément de charisme, mais il est mignon comme tout, et apporte un petit côté coquin et effronté, très agréable à lire.
Quant aux autres, hmmm, je ne vais pas en dire trop, mais bien entendu, Stephen a grandement retenu mon attention. Et je me demande ... suis-je la seule à complètement craquer sur un certain personnage hantant la bibliothèque ? Je serais curieuse d'avoir votre avis dessus, histoire que je sache si je possède encore un semblant de normalité ou pas =D

C'est un livre génial, dans lequel on est plongé directement grâce à la plume fluide et très imagée de Maureen Johnson, même si pendant le premier quart, on se demande un peu où on va.
On s'attache vite aux personnages, et c'est agréable de voir des personnages secondaires très affirmés, originaux, avec beaucoup de caractère et de couleurs.
La fin de ce premier tome en laisse présager un deuxième totalement décoiffant ! Et c'est les yeux écarquillés et un "Noooon ..." soufflé du bout des lèvres que j'ai refermé ce volume.
Nous sommes très loin d'être au bout de nos surprises. Pour notre plus grand plaisir, bien entendu.
Je frôle le coup de coeur avec ce titre délicieusement sombre et néanmoins dynamique, mais parti comme c'est, je pense qu'il a de grandes chances de se confirmer à l'avenir, si l'histoire et ses personnages gagnent encore en richesse.
Lien : http://archessia.over-blog.c..
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Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
Non que je sois une fille extrêmement courageuse à la base, simplement je crois que, sur le coup, j’ai arrêté de ne penser qu’à ma pomme. Et c’est peut-être ça, le courage, au fond. On oublie ses propres soucis en voyant que quelqu’un d’autre est en danger. Ou alors c’est qu’il existe une limite à la peur qu’on peut ressentir et que je l’avais atteinte.
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L’Anglais joue au hockey par tous les temps. Tonnerre, foudre, invasion de sauterelles… rien ne résiste au hockey. Inutile de lutter, le hockey aura toujours le dernier mot.
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Pour un mois d'août, il faisait scandaleusement froid, et pourtant je ne voyais que des gens en shorts et manches courtes autour de moi. Je frissonnais dans mon jean et mon tee-shirt et maudissais mes tongs qu'un stupide site recommandait de porter pour les contrôles de sécurité. Il s'était bien gardé de mentionner que grâce à eux j'aurais les pieds gelés dans l'avion et en arrivant sur le sol anglais, où les autochtones ont une conception très différente du mot "été".
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La peur ne peut rien contre toi. Quand elle surgit, ne la laisse pas t’impressionner. C’est comme un serpent sans venin. Ne l’oublie jamais. Quand tu sais ça, tu peux tout surmonter.
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Des pigeons roucoulaient dehors, près de la fenêtre. Un grincement a retenti dans le bâtiment, puis plus rien. Tendant le bras, j’ai passé la main sur l’épais tissu bleu un peu rêche qui recouvrait le canapé. J’ai levé les yeux pour contempler la bibliothèque encastrée qui s’élevait jusqu’au plafond. Voilà, j’y étais. C’était ça, Londres : ce bâtiment désert et froid. Et ces pigeons étaient des pigeons anglais. J’avais attendu ce moment depuis si longtemps que je ne savais pas trop comment faire face à cette réalité. Les mots NOUVEL EVENTREUR ? ont jailli sur l’écran, devant un arrière-plan panoramique de Big Ben et du Parlement. A croire que le journal télévisé lui-même cherchait à me rassurer. Même Jack l’Eventreur avait refait surface pour faire partie du comité d’accueil.
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