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3,44

sur 353 notes
Ca fait des années que je lis des thrillers assez glauques, parfois gores ainsi que des romans d'horreur. Mais là, j'ai été écoeurée. Je veux bien que les personnages n'aient pas de chance dans la vie, mais des viols immondes et des scènes de tortures sanglantes à tous les chapitres (ou presque), ça m'a gonflé. Chaque scène est prétexte à un déchaînement de violence dégueulasse. Pourquoi ? Je comprenais au début et je trouvais ça intéressant mais au plus j'avançais dans le livre et au plus je me demandais pourquoi ?
A quoi ça sert ? A côté de ça, les personnages restent superficiels, tellement que je n'avais pas vraiment d'empathie pour cette pauvre Angela dont le quotidien est d'être un objet sexuel pour tous les pervers de la planète.
Pour ma part, c'était mon premier roman de cette série et, je pense, le dernier.
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Soyons clair : je n'ai pas du tout aimé ce roman. Autant je m'attendais bien à une réécriture du conte, ô combien célèbre (et donc, ô combien réécrit) dans un univers très sombre et violent ; autant ce déversement ininterrompu de perversité sexuelle et de violence m'a donné envie de ramener ce livre là où je l'avais acheté.
Aurais-je mal interprété les indices avant de l'ouvrir ? Un ouvrage exposé à côté des derniers Chattam et Bussi… Une couverture plutôt proprette mais attractive : une jeune fille rousse , avec de faux airs d'une certaine A. , vous fixe, juste sous la surface, alors qu'un filet de sang se répand peu à peu… Un résumé en 4ème de couverture, très court, qui en dévoile peu

Le 1er chapitre est pourtant de bonne augure : cette petite sirène prend corps dans un monde contemporain, dur et réaliste. Cette fameuse queue de poisson a une explication bien rationnelle : l'enfant naît avec le syndrome de la sirène. Mais après... après ! Même si l'action reprend en 2018, le cadre dépeint ressemble plus aux foires aux freaks du XIXè siècle qu'à notre société contemporaine. Dans le cirque de la petite sirène, il y a : des artistes infirmes, difformes, victimes harassées par les malheurs les plus cruels ; des patrons et des spectateurs pervers, alcooliques, violents, sales et orduriers. Tous, sans exception ! L'auteur ne fait ni dans la demi-mesure, ni dans le subtil.
Très rapidement, aux conditions de (sur)vie désastreuses de notre héroïne s'ajoutent des sévices sexuels diverses et à n'en plus finir, à tel point que je me suis demandée si cette histoire n'était pas plutôt un porno-soft dans un écrin de conte moderne.
Alors que les viols et les tortures vont crescendo au fil des pages, la psychologie des différents personnages reste aussi mince que du papier de soie. Ils souffrent ou font souffrir, sans se poser de question. Pourquoi les méchants sont-ils aussi méchants ? Parce que ! Comment s'en sortir quand on est une fille exploitée sexuellement ? On accepte de se faire violée et torturée un peu plus, sur la scène du 1er bar où on cherche de l'aide ; bien évidemment. Oui, parce que la petite sirène, elle a beau être très belle, elle n'a quand même pas le début d'une once de goutte de bon sens…
Heureusement, à la fin, tout est mal qui finit mal. Comme cela, on n'a pas à revenir sur toutes les invraisemblances du récit. Bref, une histoire à ne pas lire avant d'avoir 18 ans, certes, on aura été prévenu. En ce qui me concerne, une histoire à ne pas lire du tout !
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J'aime cette collection, dont je trouve l'idée géniale. Des versions très trashs des contes qui ont bercés notre enfance... et cette lecture ne fait que confirme que je veux en découvrir toute la collection... Ici, Johnson s'attaque à La petite sirène... Il en a fait un phénomène de foire, puisqu'elle a eu la malchance de naître les jambes collées l'une contre l'autre... Il pousse même l'audace à faire de son meilleur ami, un homard à cause des pinces qui lui servent de mains... Et dieu qu'il les malmène ces deux-là... Une histoire pas drôle et pas tendre du tout. Entre le propriétaire du cirque qui prostitue la petite sirène, la vengeance sanglante, les personnages secondaire déments, des policiers et magistrats véreux... Bref, tout est là pour passer un moment bien glauque de lecture... et j'adore !!!
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Cette lecture est une déception pour moi. Pourtant le fond est bien vu mais j'avoue qu'il y a beaucoup de violence et je ne comprends pas très bien le pourquoi. La violence pour la violence à titre gratuit. C'est sordide , tordu et glauque. Nous nous retrouvons dans un cirque et son musée des horreurs. J'ai eu l'impression de me retrouver dans la saison d'American Horror story ( pour ceux qui ont la réf). Ça reste une lecture par un public averti.
Angela naît avec une malformation au niveau des jambes . Sa mère meurt à sa naissance et son père ivre veut la noyer. Elle sera sauvée pour le médecin qui l'a remettra dans un cirque et deviendra une attraction : là sirène. Avec son ami, le garçon homard, ils rêvent de fuir le cirque . Ils vont y arriver mais seront poursuivi par un policier corrompu et un juge tordu.
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D'abord, une sublime première de couverture : le beau visage livide maculé de sang vermeille d'une sirène rousse. Tout est splendide, de l'image à la typographie, jusqu'au résumé, qui a achevé de me convaincre.

Il s'agit de ma toute première lecture du genre, un challenge, en vérité. Et, une fois n'est pas coutume, ça n'a pas fonctionné pour moi.

Je n'ignorais pas qu'on serait très, très loin du conte d'Andersen et encore plus du film Disney. À peine y retrouvons-nous notre protagoniste principale (ici Angela), jolie jeune femme atteinte de sirénomélie, vendue par son père à un cirque. Elle y fait la connaissance de son meilleur ami, Henry, garçon difforme dont les doigts soudés ensemble figurent des pinces de homard.

L'idée de départ était pourtant bonne : attribuer à la condition d'Angela une explication scientifique, plausible. Sa vie cauchemardesque dans ce cirque tenu par Stanley, un forain pervers, rappelle celle de Joseph Merrick alias Elephant Man. Jusque là, j'étais dedans, j'y croyais. Une sirène monstre de foire, prostituée sans pitié pour servir les penchants ignobles de clients crasseux, ma foi, pourquoi pas ? L'ambiance est crédible, glauque à souhait. J'ai plongé dans un océan de tristesse et de douleur très bien écrit, servi par une plume acérée, agrémentée d'expressions québécoises.

C'est ensuite que les choses se corsent. Un déferlement de violence dont j'ai parfois peiné à trouver la justification. L'âme humaine est décortiquée dans toute sa noirceur, sa déchéance. Viol, passage à tabac, torture, folie...j'avoue que mon estomac a été un peu malmené au cours de ma lecture. Petite nature que je suis, je pensais tout de même m'être assez préparée à cette relecture audacieuse de l'une de mes histoires favorites.

C'est tellement dommage parce que le fond est très bien vu, les personnages sont correctement travaillés et le fait que l'action se déroule au Québec ajoute une dose d'originalité agréable. le Palais des Nains, sorte de cour des miracles ahurissante de démence meurtrière, a le mérite de surprendre, tant il survient de nulle part. Et c'est peut-être en cela que réside le problème. À force de vouloir choquer, on finit par se perdre.

Les chapitres défilent, tels les scènes d'une pièce de théâtre macabre dont les acteurs souffrent tant, que le public en vient à souhaiter que ça s'arrête. Les genres se mélangent : fiction réaliste, conte horrifique, on passe de l'un à l'autre sans avoir le temps de reprendre son souffle.

En vérité, si l'objectif est de mettre le lecteur mal à l'aise, de le pousser à refermer le livre avant de le rouvrir avec un intérêt coupable, alors, la mission de l'auteur est réussie. À chaque épisode insoutenable, j'ai pensé ne pas aller au bout. Et ils sont très (trop?) nombreux au fil des pages. Malgré tout, j'ai terminé cette histoire, l'esprit bien loin des vagues et des profondeurs marines.

Une lecture bien perturbante pour ma part, qui risque d'alimenter quelques cauchemars ! Mais peut-être que c'est ce qui donnera envie à certain.e.s de s'y plonger au risque de se noyer?

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Série des contes interdits découverte grâce à une amie, et je l'en remercie !
Car sans elle, je n'aurai jamais découvert ces contes de notre enfance revisités en version gore.

Ces livres ne laisseront personne indifférent : soit on trouvera l'idée excellente et originale pour casser les codes du conte classique, soit on trouvera cela vulgaire et immoral voir même inacceptable.

Ce tome est une réécriture de "La petite sirène", conte de Hans Christian Andersen.

Angela, dit Angie, est née avec une malformation du bas du corps, le syndrome de la sirène, sirénomélie.
Ses deux jambes sont soudées en queue de poisson.
Lorsque sa mère décède à l'accouchement, son père décide de se débarrasser de ce bébé difforme en le noyant.
La petite est sauvée in extremis par le docteur, et il la confie à une troupe de forains.
La petite sirène passe donc son enfance dans ce cirque, avec d'autres bêtes de foire, parmi lesquelles Henry, un garçon homard qui a des pinces à la place des bras, et Gustave, un nain commis de cuisine
Angie est d'une beauté rare et est la star du cirque.

Stanley, le chef de la troupe, ne pense qu'à maltraiter ses employés et à les utiliser pour se faire de l'argent facile.
Angie, notamment, en paie les frais de son corps...

Elle va contre tout attente tomber amoureuse d'un cowboy, client de la foire.

Divers évènements vont faire que la troupe va quitter cet endroit sans Stanley, et être recherchée par un policier corrompu.
Comme dans l'histoire d'origine, la sirène rêve d'avoir des jambes pour séduire l'homme, et se sentir normale au moins une fois dans sa vie.
Le nain Gustave va donc lui parler d'un endroit spécial, le palais des nains, qui pourrait l'aider à réaliser son rêve... mais à quel prix ?

Entre meurtres, perversion folie et horreur, ce polar donne des frissons. Il traite du handicap, de la différence, de la corruption et de la vengeance.
Dans cette société de l'apparence, les êtres différents sont méprisés, critiqués, épiés, alors qu'ils aspirent juste à une vie normale.

Sylvain Johnson s'est amusé à ajouter de nombreuses références à ses collègues auteurs des autres Contes Interdits :


L'auteur nous transporte dans son univers, nous suivons avec impuissance les malchances d'Angie, et nous voulons savoir si elle va enfin pouvoir réaliser son rêve, ou si elle va se faire rattraper par le policier vénal.

Dans ce livre, l'auteur fait des références à :
MUSIQUE
Johanne BLOUIN
Lady Gaga "Poker Face"

LIVRE
"La petite fille aux allumettes"
Peter Wolf, pesonnage de "Les 3 p'tits cochons" de Christian Boivin, autre tome des Contes interdits
"Les yeux jaunes" d'Yvan Godbout, autre camarade auteur des Contes interdits

SPORTS
Catch = Jacques Rougeau

POLITIQUE
Donald Trump

FILMS
Iron Man
Star Wars
The Flash
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Ce n'est pas nouveau j'adore les réécritures, et quand j'avais vu qu'une collection de contes interdits sortait chez les éditions ADA je veux tous les contes et la petite sirène fait partie des deux contes que j'ai pour l'instant, avec Raiponce.
Autant j'avais trouvé la réécriture de Raiponce assez soft autant la réécriture de la petite sirène l'est beaucoup moins, et même si j'ai beaucoup aimé ma lecture je dois avouer que c'est une lecture qui m'a gêné à certains moments et il est sûr que ce n'est pas un livre à lire à des enfants.
En tout cas le livre montre bien la monstruosité de certains êtres et l'avidité de certains autres, et le courage d'autres également.
En tout cas je vais continuer la lecture des réécritures de contes.
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Ce récit s'inspire de la petite sirène, mais se démarque complètement du conte original et de la version de Disney. ⚠ Public averti ⚠

Le livre aborde un sujet intéressant : la sirenomélie, une malformation réelle peu connue. Sans cette lecture, je n'aurais jamais su que cette condition existait.

L'auteur, Sylvain, nous offre une plume fluide et simple, délivrant des scènes horribles sans surcharger de descriptions superflues. Cette approche permet à notre imagination de créer des images aussi épouvantables que nous le souhaitons.J'ai préféré garder mes distances avec les protagonistes, évitant ainsi de me laisser totalement emporter par leurs destins et leurs mésaventures.

Cependant, malgré le plaisir de cette lecture, j'ai été partagée quant à la fin du récit qui m'a paru un peu trop rapide. J'aurais aimé en apprendre davantage sur le monde mystérieux des "égouts".

En conclusion, ce livre est une belle entrée en matière dans la découverte des contes interdits.

Découvrir cette collection a été une expérience intrigante, inédite et plaisante, ça change des romances, ou des romans qui fint pleurer 😅🫣!
Je vais continuer à lire cette collection avec le groupe de lecture commune, mais je tiens à rassurer tout le monde : je ne suis pas une psychopathe! 💀
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Petite série de livres que j'aime bien lire entre deux pavés pour leur légèreté et les histoires somme toute sympathiques, malgré leur caractère glauque. La Petite Sirène est mon dixième de cette série et il ne passera pas à l'histoire.

Ce qui m'a le plus fait sourciller en finissant enfin les 200 pages est que l'auteur prend la peine au tout début du livre de nous expliquer de quelle malformation congénitale réelle souffre l'héroïne à des fins de réalisme alors que l'histoire elle-même n'est qu'un amoncellement de situations loufoques et de rencontres avec des personnages tout droit sortis d'un mauvais film de série B. Notre sirène aurait pu être une créature mythique mi-thon rouge mi-Emma Stone que ça n'aurait pas trop changé le narratif et ça commence dès les premiers chapitres où on rencontre Angela, phénomène de foire digne des caravanes "freaks" du Far-West complètement impensable dans notre société moderne où on risque d'outrer quelqu'un si on ose arracher un pissenlit de la pelouse.

On rencontre donc Angela dans sa vie d'humiliation et d'esclavage et qui se fait offrir la chance unique de pouvoir marcher un jour. Elle part donc à la recherche de son sauveur tout en étant convoitée par un pervers déviant qui envoie à ses trousses des brutes adeptes de violence gratuite au point où ça en devient ridicule avec des scènes de tortures inutiles. Les rencontres d'Angela au travers son périple sont peuplées de personnages caricaturaux et bien entendu, adeptes d'hémoglobine et à l'esprit dérangé. On a l'impression que tous les malheurs du monde s'acharnent sur elle et ses rares amis et qu'il n'y a pas de répit pour eux.

Alors que la majorité des Contes Interdits tourne autour de un ou deux thèmes gores, on fait ici le tour d'une panoplie au long des 200 pages. Viol, humiliation, exhibitionnisme, voyeurisme, dédoublement de personnalité, torture, démembrement, craquement et ça en devient lassant tellement c'est trop. Dommage car le premier quart du livre est bien mais on tombe rapidement dans l'ennui.
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📜🅼🅾🅽 🆁🅴🆂🆂🅴🅽🆃🅸📜

🛑10ème conte interdit lu🛑

🧜‍♂️Vous voulez lire un conte où l'horreur est présente dans chaque page ?? Et bien avec la petite sirène vous n'allez pas être déçu !! Tout commence à sa naissance qui se passe très mal : elle est atteinte de sirénomélie (quoi que c'est ??). La pauvre est rejetée par son père et commence pour elle une vie de sévices en tout genre. Dans le cirque où elle est "recueillie", elle se lie d'amitié avec un garçon lui aussi atteint d'infirmité. Ils se soutiennent face à la perversité du patron. Un jour tout bascule et s'enchainent alors les pires atrocités autant perpétrées par des gens de la haute société que par des infirmes.🧜‍♂️

📝Cette lecture a été très dure dans le sens où tout est prétexte aux pires horreurs : viols, tortures, meurtres.... Mais comme d'habitude j'étais prise dans l'histoire qui est bien écrite. Par contre ne chercher pas de ressemblance avec l'histoire du conte originel. 📝

⏩Une lecture qui vous mettra mal à l'aise.⏪
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