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Les Contes interdits tome 15 sur 35
EAN : 9782898082467
184 pages
Ada éditions (12/10/2020)
3.85/5   317 notes
Résumé :
Les contes de notre enfance revisités... pour nourrir tous nos cauchemars !
Une jeune fille confinée au sous-sol d'un salon mortuaire par une belle-mère cruelle.
Deux soeurs vaniteuses qui torturent la petite Cendrine.
Des " souris " inquiétantes nées dans l'ombre d'un four crématoire.
Un long séjour dans un pénitencier où les criminels et les gardiens se confondent...
Dans les pages de cette version moderne et macabre de Cendrillo... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (68) Voir plus Ajouter une critique
3,85

sur 317 notes
Fille d'un propriétaire de crématorium, tout se passe normalement dans la vie de Cendrine, jusqu'à la mort de sa mère.
à la suite de cet incident, son père ramène sa maîtresse ainsi que ses 2 filles habiter avec eux, et commence pour notre Cendrillon la descente aux enfers.
Réduite en esclavage par sa belle-mère et demi-soeurs, elle finit par péter les plombs et tue ces dernières lors d'une soirée de sortie de leurs parents.
Ironie du sort, dans ce même laps de temps son père se tue dans un accident de voiture, version officielle, et un policier se rend au crématorium annoncer la mauvaise nouvelle aux filles et de là tout part à vau-l'eau.
Cendrine se retrouvera en prison d'où elle élaborera son évasion à fin de terminer sa vengeance sur sa belle mère.

Un compte interdit qui respecte bien le cahier des charges de la série, qui se lit vite et bien, mais qui manque tout de même de surprise et d'originalité.
Pas inoubliable
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Il fallait que je lise un conte légèrement horrifique, c'est chose faite et je dois bien dire que j'ai été dégoûté. C'est l'histoire de Cendrillon en version psychopathe tortionnaire, atroce et sanglante, mené de main de maître par la folie à l'état pur.
Le père de Cendrine est propriétaire d'un crématorium, ayant perdu sa femme récemment, il va épouser Carmen, qui va s'avérer une belle-mère tyrannique, et maltraiter la pauvre Cendrine, sans parler de ses deux pimbêches de filles qui profitent de la situation pour la rabaisser encore plus.
Cendrine est envoyée vivre au sous-sol de la maison, dans l'espace funèbre, en compagnie des cadavres en décomposition, des souris et du four de crémation. Évidemment, en plus des tâches ménagères, c'est à elle que revient la sale besogne de s'occuper des corps et de la crémation.
Tout cela nous est raconté au fil des pages, car dès le début du livre, on rentre dans le vif du sujet, avec le massacre de ses belles-soeurs.
Voilà donc qu'un soir la folie la surpasse et qu'elle décide de massacrer sa famille.
Les détails sont extrêmes, la violence est inqualifiable, et le sang coule à flots.
On alterne entre le passé, avec la fameuse soirée du pugilat et le présent avec le séjour de Cendrine dans un centre de détention qui n'en porte que le nom, car il y règne les pires sévices.
Un conte horrifique qui donne envie de vomir à chaque chapitre, je ne verrai plus Cendrillon de la même façon…
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Sans grande surprise, j'ai lu un nouveau conte interdit, ça faisait assez longtemps. J'avais envie de rester dans ma période horreur et de passer sur plus trash que mes dernières lectures. Etonnamment, j'ai trouvé celle-ci beaucoup moins gore que les premières que j'ai pu lire dans cette série.

Les thèmes abordés sont toujours aussi ignobles, mais les personnages sont attachants, que ce soit Cendrine ou La Fée, je les ai beaucoup appréciées. En si peu de pages, j'ai trouvé la construction des personnages solide et intéressante.

L'histoire l'était tout autant et j'ai apprécié les allers et retours dans la vie de Cendrine. On comprend sa façon d'être, les explications données sont claires et on en apprend tout au long du roman, et même jusqu'au dernier page et pas seulement entre deux passages qu'elle vit au présent. C'est bien écrit, ça se lit facilement et je n'ai pas été perdue une seule fois dans les différents chapitres.

Le seul défaut que je peux lui trouver c'est le côté fantastique qui fait son apparition dans le récit, même s'il y a une explication plus ou moins à la fin du livre. Explication qui ne m'a pas convaincue, je dois bien l'avouer. Ca reste un très bon roman, sympathique à lire pour les friands du genre, mais j'aurais préféré faire en sorte que l'on reste dans le réel.

Encore une fois, ce n'est pas le dernier conte interdit que je lis, je pense même qu'il m'a réconciliée avec la série car j'avais été assez perturbée par d'autres livres, bien plus trash et peut-être moins clair dans le déroulé des événements.
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Quinzième conte interdit que je lis et, bien que j'aie appréhendé cette lecture, j'ai plutôt bien aimé ce qu'a proposé Sylvain Johnson.

L'auteur nous plonge dans la vie bien misérable de Cendrine, maltraitée par sa belle-mère et ses deux filles. C'est elle qui s'occupe de toutes les corvées, en plus d'incinérer les défunts que les familles confient à leur crématorium. À force de vivre au milieu des cendres et des morts, elle acquiert peu à peu une couleur de peau grise dont elle ne se départira plus. Mais la docile Cendrine ne le sera pas toute sa vie et un soir, elle décide de se venger de ses tortionnaires 😈

Comment ne pas s'attacher à Cendrine que la vie n'a pas épargnée ? Cette petite fille qui perd sa mère qu'on remplace facilement par un monstre. Et qui grandira en subissant la méchanceté de sa belle-mère, la lâcheté de son père. J'ai beaucoup aimé son personnage, pleine de ressources et forte même si on pourrait croire le contraire. En manque d'affection, d'amour, d'humanité. Et qu'on a poussée dans ses derniers retranchements, ne lui laissant plus qu'une seule solution pour s'en sortir : commettre l'irréparable 😱 Cendrine a pour moi été surprenante du début à la fin.
J'ai aussi beaucoup apprécié le personnage de la Fée, Murielle qui apportera à Cendrine ce que la vie lui a refusé jusqu'ici. J'ai tremblé avec elle et ai admiré sa force, son refus de se soumettre à Gloria.

J'ai trouvé la plume fluide, vraiment facile à lire. L'histoire a été addictive, prenante, impossible de lâcher ce conte pour savoir où allaient nous mener l'auteur et Cendrine. C'était très bien construit, crédible. Les premières pages mettent immédiatement dans l'ambiance et comme vous le savez sans doute, les histoires de vengeance m'ont toujours attirée. Quand un personnage opprimé se venge aussi cruellement et sauvagement, moi je dis oui ! 😍
J'émets cependant une réserve sur certains passages assez tirés par les cheveux selon moi, notamment les ombres qui assistent parfois Cendrine mais, après tout, pourquoi pas ? 🤔
Ce conte a été une bonne découverte qui m'aura permis d'atteindre mes objectif et record personnels 🥳
L'auteur a été plutôt fidèle au conte original et bien sûr ici, pas de fin heureuse...
Alors, suivrez-vous Cendrine dans sa vengeance et son désir de justice ?
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Il s'agit du deuxième roman de la série Les contes interdits. J'adore ce principe de revisiter de manière sombre et sanglante les contes que nous connaissons tous et qui se terminent par la célèbre phrase Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants. Toutefois, j'ai l'impression que les auteurs, mais également la maison d'éditions francophone, ne sont pas parvenus à bien à doner au genre horreur la bonne signification.

Effectivement, le lecteur s'attendrait plutôt à des scènes qui font frissonner de peur, des meurtres sanglants, mais dans une limite de respect de l'être humain. Je suis tout simplement dans l'incompréhension totale de vouloir, dans cette série des contes interdits, à tout prix intégrer de la violence sexuelle gratuite et sans le moindre intérêt pour l'intrigue. Qui peut m'expliquer en quoi insérer un fer à friser dans le vagin d'une femme endormie est agréable à lire dans un roman ? Nous ne parlons plus ici de peur, de frayeur ou d'angoisse, mais bel et bien d'un dégoût vis-à-vis de l'auteur du roman.

Ces quelques passages empêchent le lecteur de rester immergé dans l'intrigue. En effet, c'est lors ces passages que l'on prend pleinement conscience que le récit est totalement fictif et qu'un homme (comme en pourrait-il en être autrement) est derrière les mots. On en vient même à se demander si Sylvain Johnson avait vraiment l'intention de nous proposer une intrigue qui tienne vraiment la route. Un dénouement final rocambolesque et sans le moindre structure vient clôturer une histoire qui n'a jamais vraiment commencé.
Lien : https://leparfumdesmots.blog..
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
- Je mappelle Murielle, mais mes amis m'appellent La Fée.
- La Fée?
- A cause des dent! Dentiste... la fée des dents...
- Ah!
- Bonne nuit, Cendrine.
Cendrine ne répondit pas. Elle réfléchissait. Etait-ce un signe? On lui avait envoyé une fée. Un sourire énigmatique apparut sur son visage, tandis qu'elle rangeait son livre et se couchait. Elle entendit sa nouvelle compagne qui remuait, cherchait une position confortable. Bonne chance, lui souhaita-t-elle mentalement.
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Cendrine la vit trépasser, put presque saisir son âme au passage. Cette pensée l’amusa. Des voix, des murmures la troublèrent. Des mouvements dans la pièce la firent frissonner. Seule, elle se mit à rire, consciente de sa folie, de sa démence.
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Mais l’homme possède la capacité de tout oublier, de tout mettre de côté, d’accepter l’inacceptable dans l’espoir d’un bon coup.
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- Pourquoi tu me dis tout ça?
Nadia soupira. Quelque chose flotta dans son regard, non pas un doute, mais une solide détermination. Une force silencieuse et dangereuse. Elle se pencha au-dessus de la table pour s'approcher de Cendrine, qui dut lire sur les lèvres de la femme pour comprendre ce qu'elle annonçait. Ses mots ne furent pas enregistrés par l'appareil qui immortalisait les discussions entre détenus et visiteurs.
- Parce que quelqu'un doit payer.
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Elle semait le deuil comme un premier ministre sème des promesses vides.
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Video de Sylvain Johnson (1) Voir plusAjouter une vidéo
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Vidéo de la bande annonce du roman "Le Tueur des Rails" de Sylvain Johnson
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