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Critique de Goupilpm


A la fin du tome précédent l'on avait quitté le groupe formé des quatre protagonistes principaux et des villageois réfugiés dans une tour alors qu'il subissait l'attaque du loup mythique Fenris envoyé par le Maître des Nations de la Nuit. C'est donc là qu'on le retrouve puisque le tome VO est scindé en deux pour la version française. Une méthode qui casse le rythme de la lecture puisque celle-ci survient dans les d'un rares moments d'action.

Mais l'on ne retrouve pas immédiatement nos amis puisque l'auteur nous fait découvrir l'Homme de Bronze, Champion du Dieu Reh et dernier survivant de la Guerre des Dieux qui s'est déroulée des millénaires plus tôt. Une fois de plus on retrouve les références à la mythologie celtique assez récurrentes dans la fantasy.

L'auteur, avant d'enchaîner sur le récit proprement dit, revient sur ce qui s'est passé vers la fin de l'opus précédent ce qui, avec la présence de blocs descriptifs ou narratifs importants, n'est pas sans créer une certaine lourdeur à l'histoire.

Puis l'on reprend la courte poursuite contre la montre pour sauver Thalassa, mais aussi pour échapper à Faran et ses sbires, et aux démons et autres engeances dépêchées par le Maître des Nations de la Nuit, pour les empêcher de rejoindre la cité de Lorn, ancienne résidence des Dieux sur ce monde. le rythme de lecture s'accélère, les événements s'enchaînent, l'on se situe dans la partie la plus dynamique de la saga depuis le début de la lecteurs.

Malheureusement cela ne dure pas, l'auteur retombe dans ses travers : des descriptions trop longues ainsi que des introspections des personnages un peu trop répétitives et qui n'éclaire en rien le lecteur car elles n'apportent pas de profondeur sur ceux-ci qui demeurent peu approfondis.

La référence au Calice d'Argent qui seul peut sauver Thalassa de la Mort en Vie qui la guette n'est pas sans rappeler la Quête du Graal, en définitive cette saga, pour le moment, n'apporte rien de neuf au genre.

Dans la dernière partie du récit, l'auteur lève le voile sur l'origine d'Uthred et l'on se demande quel va être l'intérêt du dernier tome car le monde est a priori sauvé. Ces révélations ne sont pas également sans générer quelques longueurs supplémentaires et c'est avec une certaine circonspection que l'on va aborder le dernier opus.


Au final, hormis l'ambiance on a beaucoup de mal à trouver d'autres points positifs au récit narré par l'auteur, malgré qu ce tome soit le meilleur depuis le début.

Lien : http://imaginaire-chronique...
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