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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Il y a des matins comme celui-ci où je me retrouve accoudé au comptoir d'un bar du fonds de l'Amérique, un bled perdu dans les ténèbres des Appalaches. Comme souvent, le juke-box déverse son mélange de country et de blues. Comme toujours, je me retrouve seul à tourner les pages d'une vie, il y a un gars sur scène qui joue de la guitare, des trucs à la Hank Jones, il y a un autre type qui porte un tatouage de Daffy Duck dans le cou. Une nana en mini habillée de santiags regarde le guitariste, les lèvres brillantes humidifiées par sa langue érotique, la main presque sur les couilles du tatoué.

Je sens que dans quelques secondes, minutes, heures, la baston va déchaîner son lot de violence, de sang et de bile. Cela finit toujours comme ça ces histoires qui mêlent le pouvoir de l'alcool, des drogues et des nanas bien roulées en santiags. Y'a pas à dire, aujourd'hui, je suis servi. J'ai tous mes plaisirs malsains sans bouger mon cul du tabouret du bout du comptoir. Une poupée m'apporte un shot, plus fort, plus violent, plus viril. Beau cul. L'heure de me défoncer la gueule au Durty Misty's. D'oublier cette vie de merde, cette putain de vie qui me cloue devant un verre et un bouquin, cette vie qui me fait tituber d'un côté à l'autre du caniveau, dont les effluves de pisse se mêlent au parfum de gerbe qui me reste en travers de la gorge.

A quoi reconnait-on vraiment un homme ? A sa capacité de pleurer, à celle d'encaisser les coups ou à celle de compter le nombre de bières qu'il s'enfile avant de ne sombrer dans le caniveau et de se vomir dessus…

A quoi reconnait-on un bon écrivain, en devenir ? Au fait de tourner les pages et de se retrouver perdu dans cette « Nitro Mountain », région minière désaffectée des Appalaches, et dans ce roman. C'est toujours le premier contact qui compte. Et comme première impression, je me suis senti dérouté, comme perdu dans le scénario. J'avoue, j'ai eu du mal au début, la gueule de bois, ou la gueule en vrac, pour accrocher à l'histoire, pour adhérer au comptoir, comme un sous-bock collé sur le zinc. Mais, à mon âge, je ne me refais pas, loin de là l'idée d'abandonner un pub alors que ma pinte n'est qu'à demi-consommée et que l'happy hour n'est pas terminée. J'ai persévéré, mon esprit est resté scotché au bar, une musique déversant toujours son flot d'accords, country toujours, cours toujours, les évènements déversant subitement un flot plus important de sang et de gnons, comme c'est trognon ce sang se déversant dans ce trou de balle, gros calibre, une bière se déversant toujours par le chemin le plus direct, de la pompe à mon verre, de mon verre à mon estomac, de mon estomac au caniveau. J'aime les circuits courts.

Lee Clay Johnson, nouvel auteur de cette Amérique profonde écrit là son premier roman. Pas parfait, mais pas non plus dénué d'intérêt. En devenir, donc, et probablement curieux de le découvrir dans quelques années dans un autre roman, toujours dans le coin, probablement que je n'aurai pas bougé de mon tabouret, accoudé seul au comptoir de n'importe quel bouge de la grande Amérique décadente. du sang, de la bière et du vomis, le triptyque incontournable de mes désirs littéraires. Pour peu qu'un gratteux à la guitare y déverse ses mélodies sur scène, je suis prêt à boire n'importe quelle bière, même fadasse, même chaudasse, comme les nanas. J'aime la poussière du Durty Misty's même si j'en espérais beaucoup mieux, en attendais probablement beaucoup trop.

« Rien n'est plus triste que la fin de l'happy hour. », toute la philosophie d'un homme triste....
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Il y a des romans qui se veulent noirs, très sombres mais desquels une forme d'espoir peut émerger. « Nitro Mountain » ne fait pas partie de ceux-là ! En effet, ce premier roman est un véritable concentré de noirceur. Les bons sentiments y ont très peu leur place. Seule la nature humaine avec ses plus bas instincts est laissée en liberté dans cette aventure.

Dans un coin retiré et dévasté par la pauvreté, on est mis en présence de protagonistes plutôt raccords au décor. On y découvre des hommes et des femmes rongés par la précarité, qui font tout et surtout n'importe quoi pour s'en sortir. A chaque coin de bars, on croise des truands, des musicos, des saoulards, des drogués, des psychopathes… tout un ramassis de losers, toujours prêts à exploser. Et lorsque que les femmes, assez incontrôlables aussi, mettent leur étincelle dans ce baril de poudre, le résultat ne se fait pas attendre. La tension va grimper lentement provoquant l'escalade de la perversité et de la violence. Un évènement va en entraîner un autre jusqu'aux différents drames.

La plume de l'auteur est décousue et m'a parfois un peu troublé. Néanmoins, elle représente parfaitement le côté versatile et imprévisible de tout ce petit monde. Leurs marginalités créent une sorte d'instabilité constante. Elle maintient une pression sur le lecteur. On s'attend à tout moment à ce que ça parte en vrille.

Le premier roman de Lee Clay Johnson est une réussite pleine de promesses. La lecture est un peu hachée par le style, mais je garderai un bon souvenir de ce voyage oppressant et fascinant dans les coulisses de la désolation. Je vous donne tout de même un petit conseil avant de vous lancer dans cette aventure : Ne vous attachez pas trop aux personnages ! L'auteur les pousse dans leurs retranchements et comme on a affaire à une belle brochette de tarés, l'issue ne peut être que tragique !
Lien : https://leslivresdek79.wordp..
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Au rayon "Nouveautés" de ma médiathèque, sa couverture bleue nuit et son cerf aux bois incandescents m'ont tout de suite tapé dans l'oeil. Survol rapide du résumé : "région minière des Appalaches / marginaux sublimes / musicien bluegrass / truand sociopathe fascinant / entrée fracassante en littérature". Il ne m'en faut pas plus, j'emprunte !

Le bouquin, d'abord, et puis ces routes défoncées, ces chemins de traverse qui relient le Durty Misty's aux autres rades miteux de Bordon, patelin paumé emblématique du désenchantement américain.
Pour tous les poivrots du coin, hors ces camps retranchés point de salut ! Tout se passe ici, autour des comptoirs poisseux : les cuites collectives, les concerts improvisés, les trafics en tous genres, les plans dragues douteux et les plans drogues foireux, les échanges de bourre-pifs sur fond de musique country...

Pour son premier roman, si bleu au dehors et si noir au dedans, Lee Clay Johnson s'en donne à coeur joie avec ses personnages, qu'il maltraite et triture à l'envi. Léon le bassiste, Jennifer l'allumeuse, Turner l'ex-flic chatouilleux de la gachette, et bien sûr Arnett, l'affreux jojo ultra-violent et complètement fêlé : aucun ne parviendra à s'extirper indemne de la mélasse ambiante. C'est glauque et désespéré, un peu malsain parfois, ça pue la bile et la bière tiède : bref, on n'est pas chez Disney !

Les plus ronchons diront peut-être que l'histoire ne casse pas trois pattes à un canard (rien à voir avec le Daffy Duck tatoué dans le cou d'Arnett-le-psychopathe, notez bien !), qu'on l'a déjà lue mille fois... Je leur réponds que oui, moi aussi j'ai pensé à Donald Ray Pollock (tiens, encore un canard ?) et à son "Diable, tout le temps", que l'on retrouve ici la même faune crasseuse et les mêmes scènes sanglantes mais que le lecteur, pour peu qu'il ne soit pas trop émotif, se laisse néanmoins entraîner par le rythme infernal imposé par Lee Clay Johnson et n'en écarquille pas moins les mirettes !

Une bande-son sympatoche, une gueule de bois quasi-permanente, des soiffards si déglingués qu'ils en deviennent presque attachants et une visite guidée explosive des bars les plus cradingues de Bordon : voilà donc ce que vous réserve ce roman bleu nuit perfectible mais tordu à souhait.
Pour apprendre à conjuguer le verbe boire à tous les temps (à commencer par le présent de l'apéritif !).
Pardon. Je crois que je vais rentrer.
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Voici un premier roman que j'attendais avec impatience pour cette rentrée littéraire, verdict ?

Nitro Mountain est un livre qui annonce l'arrivée du prometteur Lee Clay Johnson dans la scène littéraire américaine. Cette première histoire est vraiment très intéressante dans sa construction: l'auteur décide de la raconter en trois temps.

La première partie est à la première personne, nous faisons la connaissance de Leon, un jeune homme perdu, un looser qui possède un humour ironique vraiment hilarant; cette partie est par ailleurs ma préférée car je me suis attachée à cet être un peu paumé, je me suis régalée de ce ton drôle qui fait penser à Mark Haskell Smith ou Todd Robinson.

La seconde partie est à la troisième personne, elle se met en place suite à une terrible tragédie. J'ai trouvé fascinant la faculté de l'auteur à changer le ton, le drame devient omniprésent, la folie du truand local prend toute son ampleur et on se retrouve dès lors dans le genre country noir à la Daniel Woodrell. Avec ces deux parties, l'auteur réussit à dépeindre les deux grands classiques narratifs du roman noir américain.

La troisième partie est une forme de conclusion, elle met en lumière un personnage que je n'apprécie pas et j'ai donc eu peu d'intérêt à la lire et heureusement qu'elle était courte. Je ne la trouvais pas vraiment nécessaire et j'aurais aimé qu'un autre protagoniste puisse être le point final de l'ensemble.

Ainsi si j'ai particulièrement aimé le ton donné au départ du livre, j'ai apprécié la continuité et la prise de risque faite par l'écrivain. Ce dernier se situe dans la continuité du country noir, il rend hommage à tous ces prédécesseurs et apporte lui-même sa pierre à l'édifice en réussissant à allier l'humour noir au drame avec talent.

En définitive, un roman noir qui plaira aux amoureux du genre et qui pourrait être une bonne introduction dans cet univers pour faire ses débuts de lecteur dans le rural noir!
Lien : http://leatouchbook.blogspot..
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Bordon, patelin paumé des Appalaches, quelque part entre Kentucky, Virginie, Caroline du Nord et Tennessee, n'incarne pas vraiment le rêve américain avec sa population de vieillards et de chômeurs, ses bars miteux, ses fabricants de métamphétamine et ses mines désaffectées. C'est là que vit Leon, jeune bassiste de country qui vient tout juste de se faire larguer par sa copine, la belle Jennifer, et a dû revenir chez ses parents pour avoir un toit. C'est en tentant de trouver quelques engagements dans les bars du coin avec le groupe de bluegrass de Jones, petite célébrité locale, que Leon croise Arnett. Arnett est un peu l'archétype du plouc repris de justice camé jusqu'aux yeux. C'est aussi le nouveau copain de Jennifer.
Difficile d'aller plus loin dans le résumé de Nitro Mountain sans trop en révéler. On dira néanmoins que Lee Clay Johnson pose la situation initiale de manière très particulière, à travers les yeux d'un Leon à côté de ses pompes confronté à des personnages encore plus barrés que lui. Lee Clay Johnson joue ici avec la perception troublée de son narrateur et entraîne au passage le lecteur dans ce qui ressemble à une gueule de bois permanente. Cela lui permet de traiter un sujet auquel on est maintenant habitué, tant ce genre de roman de la cambrousse ravagée par les trafics et le chômage est à la mode, sur un ton différent et de faire véritablement ressentir au lecteur – presque physiquement – l'état de déliquescence du monde dans lequel évolue Leon. Puis, avec un sens consommé du contrepied, Johnson fait prendre une voie différente à son roman, l'accélérant et le rendant de plus en plus étouffant jusqu'à ce que ses personnages finissent de buter dans le fond du cul-de-sac dans lequel il les a précipités.
De fait Nitro Mountain, n'est pas un roman à valeur édificatrice. On n'y trouvera pas de morale particulière et pas d'analyse politique en tant que telle non plus. Lee Clay Johnson se contente, à travers une histoire finalement assez simple banale malgré son aspect échevelé et ses personnages étonnants, de parler de la vie de quelques personnes, du quotidien bouché d'une population en partie à la dérive, de la manière dont se construit le drame banal du quotidien qui viendra alimenter quelques jours la rubrique faits-divers des journaux et un peu plus longtemps les conversations des piliers de bar. Il le fait surtout avec un style d'écriture singulier auquel la traduction de Nicolas Richard semble vraiment rendre justice, sans pathos mais pas froid ou « sec » pour autant. La crasse et la grisaille du quotidien suintent véritablement de la plume de Johnson et quelques situations particulièrement loufoques, quelques dialogues décalés, quelques coups de projecteur sur des situation a priori banales auxquelles l'auteur confèrent un statut de scènes de la comédie du quotidien viennent un peu alléger le tout.
Il ressort de tout cela un premier roman qui, s'il n'est pas dénué de menus défauts, se révèle accrocheur et ambitieux dans sa volonté de donner à la crudité du quotidien l'ampleur d'une tragédie. Autant dire qu'il s'agit là d'un roman qui mérite d'être connu.


Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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Loin d'être un roman caricatural, c'est néanmoins un titre qui manque de profondeur dans la psychologie des personnages. C'est dommage car il y a là un vrai potentiel pour tout le reste. Par contre, cela ne m'a pas empêché de savourer l'ambiance (bien sombre et poisseuse) et de suivre la débâcle, les trahisons et les tentatives de sortir la tête de tout ce bourbier des uns et des autres. D'ailleurs, je me suis demandé s'il existait vraiment un personnage principal dans ce roman. Leon, le protagoniste un peu gauche mais pas méchant et finalement assez attachant, omniprésent au début de l'histoire laisse doucement la place à d'autres… Jones notamment… Enfin, je n'en dirais pas plus. Mais cette évolution dans la mise en avant des personnages, autant que dans l'intrigue (l'un allant évidement avec l'autre) m'ont surprise et plu...............................................
Lien : https://libre-r-et-associes-..
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Merci à PriceMinister pour cette lecture, dans le cadre des Matchs de la Rentrée Littéraire 2017 #MRL17
Un roman noir pour cette plongée dans cette ville qui se situe prés de Nitro Mountain. Léon, jeune homme, qui vient d'être largué par sa nouvelle petite amie, décide de rentrer à la maison : son père, alcoolique, ne parcourt que le chemin du divan au lit, sa mère l'incite à faire sa vie et à enfin trouver une voie. Un ancien ami vient le chercher pour jouer dans son groupe car il est bassiste, mais un bassiste avec un bras dans le plâtre : un peu difficile. Nous allons alors passer avec les divers personnages, tous plus losers les uns que les autres, dans des bars louches, au comptoir à descendre des bières et fumer de l'herbe. Des piliers de bar : un « méchant » qui tente de reprendre la ferme familiale, même s'il en est plus le propriétaire, un ancien flic, licencié de la police et comme il ne peut plus être armé, se promène et continue à enquêter avec une arbalète. Des relations dures et très violentes entre les personnages et quel puissant personnage que Jennifer, qui est malmenée et martyrisée par ces amants. Des scènes terribles traversent ce roman. Puis de belles pages sur la nature et les étendues américaines, mais aussi les villes profondes, isolées, touchées de plein fouet par la crise, plus de travail dans les mines, les magasins abandonnés, les seuls ouverts sont quelques bars un peu louches où des bagarres peuvent vite dégénérer. Un roman noir qui nous décrit une Amérique profonde, violente, sans espoir où il semble que l'alcool, des fumettes et de la drogue un peu plus dure semblent les seuls moyens pour vivre et survivre. Et paradoxalement, on s'attache aux personnages, à ce jeune Léon, guitariste avec un bras dans le plâtre, à Jennifer cette jeune femme qui s'attache tout de même à son amant malgré les coups qu'il lui assène. Un roman noir de noir sur l'Amérique profonde et qui a peut être conduit à la sinistre élection de Trump.
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Lee Clay Johnson dresse le portrait d'une certaine jeunesse américaine, dans une région particulièrement pauvre des Etats-Unis, en Virginie.
Dans leur petite ville mourante, la vie est loin d'être rose pour ces individus dont le désespoir est quasiment palpable tout au long du roman.
Drogue, alcool et violence rythment leur quotidien.

L'auteur distille habilement quelques touches d'humour noir ça et là.
Il ne tombe jamais dans la caricature, ses protagonistes semblent on ne peut plus réels. Ils se montrent même attachants bien qu'ils fassent parfois des choix détestables. Chacun lutte pour sa vie, avec plus ou moins de succès.

Un premier roman ambitieux qui mérite d'être lu. Une histoire sombre, dure et fascinante.

Merci à PriceMinister pour cette lecture, dans le cadre des Matchs de la Rentrée Littéraire 2017 #MRL17
Lien : http://www.faimdelire.com/20..
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J'ai lu ce livre dans le cadre des matchs de la rentrée littéraire de Priceminister.

Dans une ancienne région minière des Appalaches où sévit une extrême pauvreté, l'auteur met en scène des laissés pour compte désespérés, des marginaux, des drogués... nous sommes bien loin du rêve américain...
Léon, bassiste de country, est un jeune homme perdu depuis sa rupture avec Jennifer. En cherchant du travail dans les bars avec le groupe de son ami Jones, il fait la connaissance d'Arnett, le nouvel ami de Jennifer, un truand psychopathe et drogué assez effrayant. Impossible d'en dire plus pour ne pas dévoiler l'intrigue...

Le récit est construit en plusieurs parties très différentes. Dans un premier temps l'auteur donne la parole à Léon ce qui permet de nous faire ressentir l'état de désolation du monde dans lequel vivent tous ces paumés. Après la survenue d'un drame, la deuxième partie est écrite à la troisième personne, le type de narration change, la tension monte, l'atmosphère devient étouffante.

Ce premier roman de Lee Clay Johnson est un roman noir qui n'offre aucune éclaircie dans sa noirceur, les plus mauvais côtés de la nature humaine, les sentiments les plus noirs y sont développés
Les personnages sont étonnants et l'histoire incroyable. La narration décousue m'a déroutée dans un premier temps mais rapidement je l'ai trouvée en parfait accord avec la vie complètement imprévisible des personnages, elle restitue parfaitement le quotidien de ces êtres à la dérive.
C'est un livre cru, parfois dérangeant, que j'ai aimé pour son originalité, son humour grinçant et parce qu'il est complètement différent de mes lectures habituelles. Par contre, j'ai eu besoin d'enchainer sur une lecture plus légère...

Merci à Antigone, marraine de l'opération et à Priceminister pour l'envoi de ce roman.



Lien : http://leslivresdejoelle.blo..
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