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EAN : 9782213701400
288 pages
Fayard (30/08/2017)
3.27/5   31 notes
Résumé :
Dans une ancienne région minière des Appalaches ravagée par la pauvreté, l’ombre de Nitro Mountain s’étend sur la cohorte de laissés-pour-compte, junkies, piliers de comptoir et marginaux sublimes qui y vivent. Jones, un musicien bluegrass qui se donne avec son groupe dans des bars glauques, prend sous son aile Leon, un jeune homme paumé qui ne se remet pas de sa rupture avec la torturée et bouleversante Jennifer. Celle-ci a eu la mauvaise idée de tomber sous la cou... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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Il y a des matins comme celui-ci où je me retrouve accoudé au comptoir d'un bar du fonds de l'Amérique, un bled perdu dans les ténèbres des Appalaches. Comme souvent, le juke-box déverse son mélange de country et de blues. Comme toujours, je me retrouve seul à tourner les pages d'une vie, il y a un gars sur scène qui joue de la guitare, des trucs à la Hank Jones, il y a un autre type qui porte un tatouage de Daffy Duck dans le cou. Une nana en mini habillée de santiags regarde le guitariste, les lèvres brillantes humidifiées par sa langue érotique, la main presque sur les couilles du tatoué.

Je sens que dans quelques secondes, minutes, heures, la baston va déchaîner son lot de violence, de sang et de bile. Cela finit toujours comme ça ces histoires qui mêlent le pouvoir de l'alcool, des drogues et des nanas bien roulées en santiags. Y'a pas à dire, aujourd'hui, je suis servi. J'ai tous mes plaisirs malsains sans bouger mon cul du tabouret du bout du comptoir. Une poupée m'apporte un shot, plus fort, plus violent, plus viril. Beau cul. L'heure de me défoncer la gueule au Durty Misty's. D'oublier cette vie de merde, cette putain de vie qui me cloue devant un verre et un bouquin, cette vie qui me fait tituber d'un côté à l'autre du caniveau, dont les effluves de pisse se mêlent au parfum de gerbe qui me reste en travers de la gorge.

A quoi reconnait-on vraiment un homme ? A sa capacité de pleurer, à celle d'encaisser les coups ou à celle de compter le nombre de bières qu'il s'enfile avant de ne sombrer dans le caniveau et de se vomir dessus…

A quoi reconnait-on un bon écrivain, en devenir ? Au fait de tourner les pages et de se retrouver perdu dans cette « Nitro Mountain », région minière désaffectée des Appalaches, et dans ce roman. C'est toujours le premier contact qui compte. Et comme première impression, je me suis senti dérouté, comme perdu dans le scénario. J'avoue, j'ai eu du mal au début, la gueule de bois, ou la gueule en vrac, pour accrocher à l'histoire, pour adhérer au comptoir, comme un sous-bock collé sur le zinc. Mais, à mon âge, je ne me refais pas, loin de là l'idée d'abandonner un pub alors que ma pinte n'est qu'à demi-consommée et que l'happy hour n'est pas terminée. J'ai persévéré, mon esprit est resté scotché au bar, une musique déversant toujours son flot d'accords, country toujours, cours toujours, les évènements déversant subitement un flot plus important de sang et de gnons, comme c'est trognon ce sang se déversant dans ce trou de balle, gros calibre, une bière se déversant toujours par le chemin le plus direct, de la pompe à mon verre, de mon verre à mon estomac, de mon estomac au caniveau. J'aime les circuits courts.

Lee Clay Johnson, nouvel auteur de cette Amérique profonde écrit là son premier roman. Pas parfait, mais pas non plus dénué d'intérêt. En devenir, donc, et probablement curieux de le découvrir dans quelques années dans un autre roman, toujours dans le coin, probablement que je n'aurai pas bougé de mon tabouret, accoudé seul au comptoir de n'importe quel bouge de la grande Amérique décadente. du sang, de la bière et du vomis, le triptyque incontournable de mes désirs littéraires. Pour peu qu'un gratteux à la guitare y déverse ses mélodies sur scène, je suis prêt à boire n'importe quelle bière, même fadasse, même chaudasse, comme les nanas. J'aime la poussière du Durty Misty's même si j'en espérais beaucoup mieux, en attendais probablement beaucoup trop.

« Rien n'est plus triste que la fin de l'happy hour. », toute la philosophie d'un homme triste....
Lien : http://memoiresdebison.blogs..
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Au rayon "Nouveautés" de ma médiathèque, sa couverture bleue nuit et son cerf aux bois incandescents m'ont tout de suite tapé dans l'oeil. Survol rapide du résumé : "région minière des Appalaches / marginaux sublimes / musicien bluegrass / truand sociopathe fascinant / entrée fracassante en littérature". Il ne m'en faut pas plus, j'emprunte !

Le bouquin, d'abord, et puis ces routes défoncées, ces chemins de traverse qui relient le Durty Misty's aux autres rades miteux de Bordon, patelin paumé emblématique du désenchantement américain.
Pour tous les poivrots du coin, hors ces camps retranchés point de salut ! Tout se passe ici, autour des comptoirs poisseux : les cuites collectives, les concerts improvisés, les trafics en tous genres, les plans dragues douteux et les plans drogues foireux, les échanges de bourre-pifs sur fond de musique country...

Pour son premier roman, si bleu au dehors et si noir au dedans, Lee Clay Johnson s'en donne à coeur joie avec ses personnages, qu'il maltraite et triture à l'envi. Léon le bassiste, Jennifer l'allumeuse, Turner l'ex-flic chatouilleux de la gachette, et bien sûr Arnett, l'affreux jojo ultra-violent et complètement fêlé : aucun ne parviendra à s'extirper indemne de la mélasse ambiante. C'est glauque et désespéré, un peu malsain parfois, ça pue la bile et la bière tiède : bref, on n'est pas chez Disney !

Les plus ronchons diront peut-être que l'histoire ne casse pas trois pattes à un canard (rien à voir avec le Daffy Duck tatoué dans le cou d'Arnett-le-psychopathe, notez bien !), qu'on l'a déjà lue mille fois... Je leur réponds que oui, moi aussi j'ai pensé à Donald Ray Pollock (tiens, encore un canard ?) et à son "Diable, tout le temps", que l'on retrouve ici la même faune crasseuse et les mêmes scènes sanglantes mais que le lecteur, pour peu qu'il ne soit pas trop émotif, se laisse néanmoins entraîner par le rythme infernal imposé par Lee Clay Johnson et n'en écarquille pas moins les mirettes !

Une bande-son sympatoche, une gueule de bois quasi-permanente, des soiffards si déglingués qu'ils en deviennent presque attachants et une visite guidée explosive des bars les plus cradingues de Bordon : voilà donc ce que vous réserve ce roman bleu nuit perfectible mais tordu à souhait.
Pour apprendre à conjuguer le verbe boire à tous les temps (à commencer par le présent de l'apéritif !).
Pardon. Je crois que je vais rentrer.
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Il y a des romans qui se veulent noirs, très sombres mais desquels une forme d'espoir peut émerger. « Nitro Mountain » ne fait pas partie de ceux-là ! En effet, ce premier roman est un véritable concentré de noirceur. Les bons sentiments y ont très peu leur place. Seule la nature humaine avec ses plus bas instincts est laissée en liberté dans cette aventure.

Dans un coin retiré et dévasté par la pauvreté, on est mis en présence de protagonistes plutôt raccords au décor. On y découvre des hommes et des femmes rongés par la précarité, qui font tout et surtout n'importe quoi pour s'en sortir. A chaque coin de bars, on croise des truands, des musicos, des saoulards, des drogués, des psychopathes… tout un ramassis de losers, toujours prêts à exploser. Et lorsque que les femmes, assez incontrôlables aussi, mettent leur étincelle dans ce baril de poudre, le résultat ne se fait pas attendre. La tension va grimper lentement provoquant l'escalade de la perversité et de la violence. Un évènement va en entraîner un autre jusqu'aux différents drames.

La plume de l'auteur est décousue et m'a parfois un peu troublé. Néanmoins, elle représente parfaitement le côté versatile et imprévisible de tout ce petit monde. Leurs marginalités créent une sorte d'instabilité constante. Elle maintient une pression sur le lecteur. On s'attend à tout moment à ce que ça parte en vrille.

Le premier roman de Lee Clay Johnson est une réussite pleine de promesses. La lecture est un peu hachée par le style, mais je garderai un bon souvenir de ce voyage oppressant et fascinant dans les coulisses de la désolation. Je vous donne tout de même un petit conseil avant de vous lancer dans cette aventure : Ne vous attachez pas trop aux personnages ! L'auteur les pousse dans leurs retranchements et comme on a affaire à une belle brochette de tarés, l'issue ne peut être que tragique !
Lien : https://leslivresdek79.wordp..
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C'est dans le cadre des Matchs de la rentrée littéraire que j'ai reçu ce roman. Il me faisait de l'oeil depuis un petit moment, j'étais donc ravie d'être parmi les heureux gagnants, même s'il s'agit d'un roman noir.

Ce fut une lecture étrange et je suis assez partagée en rédigeant aujourd'hui ma chronique. Nous voici donc dans une région minière des Appalaches, où les mines ont peu à peu fermer et où la population se retrouve le soir dans les bars, sous l'ombre de Nitro Mountain. « Une cohorte de laissés pour compte, junkies, piliers de comptoir, vauriens et marginaux sublimes qui y vivent » nous dit l'éditeur. Dans l'un des rares bars à proposer des concerts, entre ventes illégales de drogues, prostitution et bagarres, Jones, un musicien bluegrass vient y donner un concert. Il propose à Leon, un jeune homme de la région de venir remplacer au pied levé son bassiste.

Le romancier, Lee Clay Johnson, nous présente ce jeune homme, très attachant, Leon. Ce dernier a rompu avec la magnifique mais torturée Jennifer. Celle-ci lui a préféré un truand notoire, Arnett. Ce dernier est un vrai psychopathe qui porte un tatouage de Daffy Duck. Il s'est installé au pied de la Nitro Mountain, dans une propriété qu'il garde farouchement.Leur relation est orageuse, faite de boissons, de drogues et de coups. Leon tente d'oublier la belle Jennifer, et accepte la proposition de Jones de partir en tournée avec eux. C'est enfin la chance qu'il attendait, l'opportunité de quitter cet enfer. Quitter cette vie où il doit encore crécher chez ses vieux et compter ses quelques dollars. Sans aucune perspective, la musique est son seul échapatoire. Mais Leon a un mauvais karma, nous sommes dans un roman noir, et une sale blessure au bras l'empêche de continuer la tournée. Jennifer réapparaît et l'appelle à l'aide, elle prétend qu'Arnett la retient prisonnière et demande à Leon de l'aider à l'éliminer.

Lorsque Leon disparaît mystérieusement, la police est informée ainsi que Turner, ex-flic, viré de la police pour avoir lui-même enfreint la loi. L'homme a troqué le revolver pour une arbalète et est bien décidé à aller mener l'enquête afin de regagner son insigne. Son meilleur pote, qui fréquente le bar où se produit Jones, décide de venir l'aider. Mais les choses ne se passeront pas, évidemment, comme ils le prévoient..

Je le confirme : nous sommes dans du noir, du très noir. L'auteur ne nous épargne rien. J'avoue que le début a été difficile, je n'ai pas été séduite par le style de l'auteur, je le trouvais même plutôt léger. Puis Leon est apparu, jeune, paumé et « diablement attachant » comme nous le vend l'éditeur. Et j'ai vraiment accroché à la première partie du roman. Malheureusement, la magie a disparu avec l'arrivée en scène du psychopathe Arnett. J'ai trouvé le personnage « too much », comme si l'auteur voulait nous en mettre plein la vue. Malheureusement, ce personnage et l'accumulation de scènes de violence gratuites n'ont eu que pour effet de m'éloigner du roman.
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Bordon, patelin paumé des Appalaches, quelque part entre Kentucky, Virginie, Caroline du Nord et Tennessee, n'incarne pas vraiment le rêve américain avec sa population de vieillards et de chômeurs, ses bars miteux, ses fabricants de métamphétamine et ses mines désaffectées. C'est là que vit Leon, jeune bassiste de country qui vient tout juste de se faire larguer par sa copine, la belle Jennifer, et a dû revenir chez ses parents pour avoir un toit. C'est en tentant de trouver quelques engagements dans les bars du coin avec le groupe de bluegrass de Jones, petite célébrité locale, que Leon croise Arnett. Arnett est un peu l'archétype du plouc repris de justice camé jusqu'aux yeux. C'est aussi le nouveau copain de Jennifer.
Difficile d'aller plus loin dans le résumé de Nitro Mountain sans trop en révéler. On dira néanmoins que Lee Clay Johnson pose la situation initiale de manière très particulière, à travers les yeux d'un Leon à côté de ses pompes confronté à des personnages encore plus barrés que lui. Lee Clay Johnson joue ici avec la perception troublée de son narrateur et entraîne au passage le lecteur dans ce qui ressemble à une gueule de bois permanente. Cela lui permet de traiter un sujet auquel on est maintenant habitué, tant ce genre de roman de la cambrousse ravagée par les trafics et le chômage est à la mode, sur un ton différent et de faire véritablement ressentir au lecteur – presque physiquement – l'état de déliquescence du monde dans lequel évolue Leon. Puis, avec un sens consommé du contrepied, Johnson fait prendre une voie différente à son roman, l'accélérant et le rendant de plus en plus étouffant jusqu'à ce que ses personnages finissent de buter dans le fond du cul-de-sac dans lequel il les a précipités.
De fait Nitro Mountain, n'est pas un roman à valeur édificatrice. On n'y trouvera pas de morale particulière et pas d'analyse politique en tant que telle non plus. Lee Clay Johnson se contente, à travers une histoire finalement assez simple banale malgré son aspect échevelé et ses personnages étonnants, de parler de la vie de quelques personnes, du quotidien bouché d'une population en partie à la dérive, de la manière dont se construit le drame banal du quotidien qui viendra alimenter quelques jours la rubrique faits-divers des journaux et un peu plus longtemps les conversations des piliers de bar. Il le fait surtout avec un style d'écriture singulier auquel la traduction de Nicolas Richard semble vraiment rendre justice, sans pathos mais pas froid ou « sec » pour autant. La crasse et la grisaille du quotidien suintent véritablement de la plume de Johnson et quelques situations particulièrement loufoques, quelques dialogues décalés, quelques coups de projecteur sur des situation a priori banales auxquelles l'auteur confèrent un statut de scènes de la comédie du quotidien viennent un peu alléger le tout.
Il ressort de tout cela un premier roman qui, s'il n'est pas dénué de menus défauts, se révèle accrocheur et ambitieux dans sa volonté de donner à la crudité du quotidien l'ampleur d'une tragédie. Autant dire qu'il s'agit là d'un roman qui mérite d'être connu.


Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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critiques presse (1)
Actualitte
09 janvier 2018
Au-delà du roman extrêmement noir et violent que nous livre Lee Clay Johnson, c’est dans une drôle d’Amérique qu’il nous plonge. Bien loin des néons et des lumières des grandes villes, c’est dans une région sinistrée Qu4il situe son roman.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Le monde est une cage remplie d’animaux affamés qui se rendent pas compte qu’ils ont juste à pousser la porte pour l’ouvrir. Alors, ouvrons-la, cette porte !
Au détour d’un virage apparaît dans le faisceau de ses phares un cerf inerte en travers de la route. Il n’a pas le temps de donner un coup de volant – d’ailleurs, c’est une bonne chose, sinon il se serait foutu dans le décor – et il percute l’animal dans un bruit sourd. Il continue à rouler, accompagné du raclement d’un truc qu’il traîne et l’odeur de viande brûlée qui entre par la ventilation.
Il s’arrête sur cette route de campagne, sur un plateau qui domine les ténèbres. Le chant des grillons et des cigales. Les phares de la voiture font ressortir le gris mort des érables, des chênes, des peupliers et des poteaux téléphoniques recouverts de kudzu, la route devant lui et la vapeur qui émane de la calandre de la voiture. Quand il sort, il voit une grande ramure et un corps de la taille d’un sac de paquetage, enfin, ce qui fut un corps, devenu fourrure et muscles entortillés, un abdomen éventré d’où se répand de l’herbe mâchée. Il plonge la main dans le cou de la bête. Ses doigts s’enfoncent, c’est encore chaud là-dedans, la mort est récente, il ressort ses doigts visqueux, inspecte la couleur à la lueur des phares, puis se passe les doigts autour des yeux ; il se peinturlure comme Bob avait coutume de le faire quand ils partaient en virée. Un guerrier au sang de cerf.
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Le barman a versé du whiskey, de la bière et du jus de saumure de piments jalapeno dans un bocal bleu. Il a mélangé avec une paille à soda, a placé le bocal devant moi, puis a complété le tout avec un soupçon de bourbon dans le couvercle retourné du bocal.
" Tu bois la moitié, a dit le type. Après ça, tu siffles l'alcool fort. Et ensuite..." Il s'est interrompu, a regardé le mur de bouteilles derrière le bar. Il a écarté le petit doigt et le pouce et, avec les trois doigts bagués du milieu, s'est gratté le tatouage sur sa gorge. Un petit avion fait de canettes de bière était suspendu au plafond par du fil de pêche.
"Et ensuite, je bois le reste ? ai-je demandé.
- Non. Ensuite, rien à foutre, du reste."
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Le vautour s'abrite dans un trou d'arbre avant que l'orage n'éclate. Enfin, quand le ciel se dégage et que la pluie se calme, il reprend son envol. Humant quelque chose au sommet de la crête, il se met à tournoyer, trouve un immense pin et se perche sur une de ses branches nues. Une silhouette dans les bois, en contre-bas. Le rapace tourne sa tête casquée d'une peau cicatrisée rouge, comme ébouillantée, vers l'odeur alléchante de charogne.
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Jones s’est toujours demandé si Larry était vraiment d’ici, et de le voir pleurer comme ça, il sait maintenant que oui. Quand les gens se mettent à pleurer, c’est leur véritable voix qui sort. C’est comme ça que Jones a appris à chanter.
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Le voyant du carburant indique qu’il lui reste un bon quart de réservoir. Le voyant d’huile est d’un orange faiblard, maladif. Il aura de la veine s’il coule pas une bielle. Tiens, et à propos, il aurait bien coulé une petite giclée à Jennifer avant de foutre le camp du motel, et ensuite il lui aurait bien fourré sa bielle dans le trou sanguinolent laissé par la balle.
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Première partie de notre rencontre avec Lee Clay Johnson pour la sortie de son livre « Nitro Mountain » disponible aux Éditions Fayard.
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